Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a entamé hier une visite de deux jours en Algérie. Cette visite, qui intervient dans un contexte politique particulier marqué notamment par la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain, devrait raffermir davantage les relations entre les deux pays. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a entamé hier une visite de deux jours en Algérie. Cette visite, qui intervient dans un contexte politique particulier marqué notamment par la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain, devrait raffermir davantage les relations entre les deux pays. Le chef de la diplomatie américaine, dont c'est la première visite en Algérie, aura a évoquer avec les responsables algériens notamment « le dialogue stratégique entre Alger et Washington ». « La visite de M. Kerry en Algérie permettra de développer et de consolider le dialogue stratégique entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique » a tout recemment indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. L'ordre du jour de cette visite portera sur nombre de questions. Selon le porte- parole du ministère des Affaires étrangères il portera, en effet, sur tous les domaines de coopération bilatérale liés notamment aux aspects politique et économique ainsi qu'à la promotion de l'investissement. Il est évident que les questions régionales et internationales d'intérêt commun et les relations algéro-amércaines figureront en bonne place dans les discussions bilatérales. Et là on pense notamment à la lutte antiterroriste, sachant que sur cette question les relations entre les deux pays sont très « étroites » et denses. « Il n'y a aucune raison pour confiner la relation bilatérale entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique à un seul aspect, à savoir la question sécuritaire », a indiqué hier Benali Chérif sur les ondes de la chaîne II de la Radio nationale ajoutant que « cette question est axiale et occupera une bonne place lors des entretiens entre MM. Kerry et Ramtane Lamamra et les membres des délégations, mais il ne s'agit pas de l'unique question inscrite à l'ordre du jour de la visite ». Le « dialogue stratégique » a été lancé au mois d'octobre 2012. En effet, la première session s'est déroulée à Washington et c'est le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, et Wendy Sherman, sous-secrétaire d'Etat aux affaires politiques, qui ont présidé les débats. Quatre groupes de travail ont alors étaient mis en place. Il s'agit des groupes de travail relatifs aux affaires politiques, la lutte contre le terrorisme, la coopération économique ainsi que l'Education, l'enseignement supérieur et la culture. C'est dire que cette deuxième session, qui sera co-présidée par le ministre des Affaires étrangeres, Ramtane Lamamra, et son homologue américain, John Kerry, revêt une importance cruciale puisque ce sera l'occasion de faire le bilan sur ce qui a été fait et ce qui reste à accomplir. Le dialogue stratégique algéro-américain, qui englobe les dimensions politique, économique, sécuritaire, éducative et culturelle, traduit la volonté commune de l'Algérie et des Etats-Unis de mettre en place un cadre régulier et structuré d'échanges approfondis qui ambitionne l'intensification de la coopération bilatérale dans tous les secteurs et l'optimisation de la concertation sur toutes les questions internationales. La lutte contre le terrorisme, et notamment la situation au Sahel, sera au centre des discussions. La coopération entre Alger et Washington sur cette question s'est beaucoup développée ces derrières années. Mais cette visite de John Kerry, qu'il devait effectuer au mois de novembre dernier avant qu'elle ne soit reportée, intervient en pleine campagne électorale. D'où les spéculations qui vont bon train. Pour l'opposition elle va certainement servir les intérêts du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, qui recevra en audience l'hôte de l'Algérie aujourd'hui. « Cela peut être interprétée comme une caution de l'administration américaine au quatrième mandat » note un proche d'un candidat opposant. Une thèse que réfutent les partisans du président-candidat. Le chef de la diplomatie américaine, dont c'est la première visite en Algérie, aura a évoquer avec les responsables algériens notamment « le dialogue stratégique entre Alger et Washington ». « La visite de M. Kerry en Algérie permettra de développer et de consolider le dialogue stratégique entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique » a tout recemment indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. L'ordre du jour de cette visite portera sur nombre de questions. Selon le porte- parole du ministère des Affaires étrangères il portera, en effet, sur tous les domaines de coopération bilatérale liés notamment aux aspects politique et économique ainsi qu'à la promotion de l'investissement. Il est évident que les questions régionales et internationales d'intérêt commun et les relations algéro-amércaines figureront en bonne place dans les discussions bilatérales. Et là on pense notamment à la lutte antiterroriste, sachant que sur cette question les relations entre les deux pays sont très « étroites » et denses. « Il n'y a aucune raison pour confiner la relation bilatérale entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique à un seul aspect, à savoir la question sécuritaire », a indiqué hier Benali Chérif sur les ondes de la chaîne II de la Radio nationale ajoutant que « cette question est axiale et occupera une bonne place lors des entretiens entre MM. Kerry et Ramtane Lamamra et les membres des délégations, mais il ne s'agit pas de l'unique question inscrite à l'ordre du jour de la visite ». Le « dialogue stratégique » a été lancé au mois d'octobre 2012. En effet, la première session s'est déroulée à Washington et c'est le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, et Wendy Sherman, sous-secrétaire d'Etat aux affaires politiques, qui ont présidé les débats. Quatre groupes de travail ont alors étaient mis en place. Il s'agit des groupes de travail relatifs aux affaires politiques, la lutte contre le terrorisme, la coopération économique ainsi que l'Education, l'enseignement supérieur et la culture. C'est dire que cette deuxième session, qui sera co-présidée par le ministre des Affaires étrangeres, Ramtane Lamamra, et son homologue américain, John Kerry, revêt une importance cruciale puisque ce sera l'occasion de faire le bilan sur ce qui a été fait et ce qui reste à accomplir. Le dialogue stratégique algéro-américain, qui englobe les dimensions politique, économique, sécuritaire, éducative et culturelle, traduit la volonté commune de l'Algérie et des Etats-Unis de mettre en place un cadre régulier et structuré d'échanges approfondis qui ambitionne l'intensification de la coopération bilatérale dans tous les secteurs et l'optimisation de la concertation sur toutes les questions internationales. La lutte contre le terrorisme, et notamment la situation au Sahel, sera au centre des discussions. La coopération entre Alger et Washington sur cette question s'est beaucoup développée ces derrières années. Mais cette visite de John Kerry, qu'il devait effectuer au mois de novembre dernier avant qu'elle ne soit reportée, intervient en pleine campagne électorale. D'où les spéculations qui vont bon train. Pour l'opposition elle va certainement servir les intérêts du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika, qui recevra en audience l'hôte de l'Algérie aujourd'hui. « Cela peut être interprétée comme une caution de l'administration américaine au quatrième mandat » note un proche d'un candidat opposant. Une thèse que réfutent les partisans du président-candidat.