L'alternance au pouvoir, les droits de la femme, mais aussi la politique étrangère et l'agriculture ont été, hier, au menu des discours des candidats à la présidentielle du 17 avril prochain, au 14e jour de leur campagne électorale. L'alternance au pouvoir, les droits de la femme, mais aussi la politique étrangère et l'agriculture ont été, hier, au menu des discours des candidats à la présidentielle du 17 avril prochain, au 14e jour de leur campagne électorale. Ainsi, le candidat Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), a plaidé à Chlef en faveur de l'instauration d'une alternance au pouvoir afin de ''consolider'' la démocratie en Algérie. ''J'appelle à l'instauration de l'alternance au plus haut sommet du pouvoir et à la limitation des mandats présidentiels à deux de manière à garantir une égalité des chances ainsi que la consécration et la consolidation de la démocratie'', a-t-il dit. M. Touati a également abordé la situation de la femme algérienne, mettant des réserves sur la disposition obligeant la présence de 30% de femmes au sein des assemblées élues, y voyant une sorte de "ségrégation". ''Il aurait fallu laisser le champ libre à l'homme et la femme pour que les meilleurs soient élus'', a-t-il souligné. Pour sa part, la candidate Louisa Hanoune, du Parti des Travailleurs (PT), s'est félicitée à Tlemcen que son parti soit le seul à "militer pour les droits à la dignité et à l'équité de celles qui représentent la moitié de la société algérienne", en allusion à la gent féminine. Abordant l'édification du Maghreb, elle a plaidé pour la suppression des frontières et à la fraternité entre les peuples de cette région. ''Nous avons besoin d'un Maghreb des peuples avec ses dimensions arabes et musulmanes et de la suppression des frontières qui se dressent contre la fraternité entre ses peuples'', a-t-elle indiqué, relevant que la ''stabilité'' de l'Algérie ne peut s'accomplir qu'avec celle de ses voisins. Pour elle, ''l'union'' entre les pays du Maghreb arabe est de nature à ''contrecarrer les visées' étrangères, qui ciblent et menacent l'intégrité de l'Algérie''. De son côté, le candidat indépendant Ali Benflis s'est engagé à Biskra à relancer l'agriculture et lever les obstacles qui brident, selon lui, l'exportation de la datte algérienne. M. Benflis, qui a estimé que la bureaucratie, obstacle à l'exportation de la datte algérienne, doit être brisée, a également promis de "soutenir la promotion de la commercialisation de ce produit''. Il a préconisé en outre de mobiliser les moyens logistiques comme le conditionnement et le transport de la datte et dont le déficit actuel cause des dégâts et des pertes sèches aux agriculteurs. Ali Benflis s'est engagé à développer l'agriculture, en accordant "" à l'agriculture saharienne et à la phoeniciculture, qui ''constitue une ressource pour beaucoup de familles'', a-t-il dit. Par ailleurs, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) Abdelkader Bensalah, qui fait campagne pour le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, a souligné lors d'un meeting à Chlef la stabilité du pays, "fruit de la réconciliation nationale", a-t-il expliqué. Qualifiant cette stabilité de ''grande œuvre'' du président sortant, M. Bensalah a affirmé que les Algériens ''lui sont reconnaissants pour avoir rétabli la paix et la stabilité et amorcé le décollage économique du pays, en redonnant également, à l'Algérie la place qui lui échoit sur la scène internationale''. Il a également rappelé les nombreuses réalisations socio-économiques accomplies par Bouteflika, annonçant qu'il s'est engagé à renforcer le rôle et la place des jeunes à tous les niveaux de responsabilité pour prendre en mains les destinées du pays. Ainsi, le candidat Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), a plaidé à Chlef en faveur de l'instauration d'une alternance au pouvoir afin de ''consolider'' la démocratie en Algérie. ''J'appelle à l'instauration de l'alternance au plus haut sommet du pouvoir et à la limitation des mandats présidentiels à deux de manière à garantir une égalité des chances ainsi que la consécration et la consolidation de la démocratie'', a-t-il dit. M. Touati a également abordé la situation de la femme algérienne, mettant des réserves sur la disposition obligeant la présence de 30% de femmes au sein des assemblées élues, y voyant une sorte de "ségrégation". ''Il aurait fallu laisser le champ libre à l'homme et la femme pour que les meilleurs soient élus'', a-t-il souligné. Pour sa part, la candidate Louisa Hanoune, du Parti des Travailleurs (PT), s'est félicitée à Tlemcen que son parti soit le seul à "militer pour les droits à la dignité et à l'équité de celles qui représentent la moitié de la société algérienne", en allusion à la gent féminine. Abordant l'édification du Maghreb, elle a plaidé pour la suppression des frontières et à la fraternité entre les peuples de cette région. ''Nous avons besoin d'un Maghreb des peuples avec ses dimensions arabes et musulmanes et de la suppression des frontières qui se dressent contre la fraternité entre ses peuples'', a-t-elle indiqué, relevant que la ''stabilité'' de l'Algérie ne peut s'accomplir qu'avec celle de ses voisins. Pour elle, ''l'union'' entre les pays du Maghreb arabe est de nature à ''contrecarrer les visées' étrangères, qui ciblent et menacent l'intégrité de l'Algérie''. De son côté, le candidat indépendant Ali Benflis s'est engagé à Biskra à relancer l'agriculture et lever les obstacles qui brident, selon lui, l'exportation de la datte algérienne. M. Benflis, qui a estimé que la bureaucratie, obstacle à l'exportation de la datte algérienne, doit être brisée, a également promis de "soutenir la promotion de la commercialisation de ce produit''. Il a préconisé en outre de mobiliser les moyens logistiques comme le conditionnement et le transport de la datte et dont le déficit actuel cause des dégâts et des pertes sèches aux agriculteurs. Ali Benflis s'est engagé à développer l'agriculture, en accordant "" à l'agriculture saharienne et à la phoeniciculture, qui ''constitue une ressource pour beaucoup de familles'', a-t-il dit. Par ailleurs, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) Abdelkader Bensalah, qui fait campagne pour le candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika, a souligné lors d'un meeting à Chlef la stabilité du pays, "fruit de la réconciliation nationale", a-t-il expliqué. Qualifiant cette stabilité de ''grande œuvre'' du président sortant, M. Bensalah a affirmé que les Algériens ''lui sont reconnaissants pour avoir rétabli la paix et la stabilité et amorcé le décollage économique du pays, en redonnant également, à l'Algérie la place qui lui échoit sur la scène internationale''. Il a également rappelé les nombreuses réalisations socio-économiques accomplies par Bouteflika, annonçant qu'il s'est engagé à renforcer le rôle et la place des jeunes à tous les niveaux de responsabilité pour prendre en mains les destinées du pays.