La nécessité d'une production aquacole de 100.000 t, à l'horizon 2020, pour répondre aux besoins du marché a été soulignée dans une étude du ministère de la Pêche et de l'Aquaculture. La nécessité d'une production aquacole de 100.000 t, à l'horizon 2020, pour répondre aux besoins du marché a été soulignée dans une étude du ministère de la Pêche et de l'Aquaculture. Le directeur de l'aquaculture au ministère, Oussaid Mustapha, précise que l'étude, effectuée par un groupe de travail spécialisé et composé de techniciens, de chercheurs, d'experts, d'administrateurs et de représentants de banques, a conclu au lancement d'un programme d'aquaculture qui s'étend jusqu'en 2020, après sa présentation l'été dernier à un expert de l'Organisation de l'alimentation et de l'agriculture (FAO). La priorité a été accordée au sein de ce programme à l'aquaculture et à l'élevage d'ostracodes et d'huîtres, en procédant dans un premier temps à l'élevage dans des cages flottantes puis en eau douce rapporte l'APS. Le programme prévoit la réalisation de 352 projets jusqu'en 2020 pour la création de plus de 10.000 postes d'emploi et la production de plus de 100.000 tonnes de poissons, a indiqué la même source. 70 % de la production aquacole provient de la pêche continentale. Une production moyenne entre 15.000 et 20.000 tonnes est prévue en 2016, ce qui est à même de baisser les prix du poisson sur le marché. 175 projets pour l'aquaculture marine Le domaine de l'aquaculture marine connaîtra 175 projets d'une capacité de près de 80.000 tonnes, tandis que 177 projets sont prévus dans le domaine de l'aquaculture en eau douce, avec une capacité de production de 20.000 tonnes. La production moyenne actuelle est de 5.000 tonnes dont 80 % provenant de la pêche continentale, en attendant la satisfaction de la demande actuelle avec une production supplémentaire de 95.000 tonnes. Le programme a bénéficié d'une couverture générale des intérêts bancaires, dans le cadre de la loi des finances 2014, ainsi que des redevances symboliques payées à l'Etat par les investisseurs contre l'exploitation de terres destinées à la réalisation des bassins, à hauteur d'un dinar/m2 sur la terre ferme et 1.800 DA/ha en mer. Il a en outre bénéficié de l'annulation des taxes douanières pour les opérations d'importation de fourrages piscicoles et d'une réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 17 à 7 %. Ce programme portera sur l'élevage de crevettes, d'huîtres et d'ostracodes dans des cages flottantes ainsi que l'élevage aquacole dans des bassins au niveau de retenues collinaires, tout en s'intéressant davantage à la pêche continentale. Dans le cadre de ce programme, les directeurs de la pêche des wilayas et les services locaux ont convenu de consacrer des espaces pour l'aquaculture au niveau de chaque wilaya y compris les régions sahariennes spécialisées dans l'élevage des poissons chat et du chevaine. Dix projets pilotes financés par le Fonds des équipements publics ont été réalisés par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques dans le cadre du premier et deuxième programme quinquennaux visant la formation et l'orientation des nouveaux investisseurs, dont deux projets ont été réalisés en collaboration avec l'Agence coréenne pour la coopération internationale. Ces projets seront opérationnels en juillet 2014. Cette agence a pour mission l'accompagnement technique et l'encadrement des projets. Trois autres projets destinés à l'élevage des ostracodes à Alger et Tipaza sont entrés en production outre 5 autres destinés à l'aquaculture marine à Boumerdès, Aïn Témouchent, Tizi-Ouzou, Azzefoun et Béjaïa. Par ailleurs, 10 projets d'aquaculture en mer et en eau douce sont en voie de réalisation en partenariat avec des investisseurs privés financés à 70 % par les banques et à 30 % par les investisseurs. Six de ces projets concernent l'aquaculture en eau douce, notamment l'élevage du chevaine et du poisson chat destinés à l'industrie de transformation et 4 projets d'aquaculture marine. Ces projets concernent Ghardaïa, Ouargla, Relizane, El Taref, Oran, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Boumerdès et Chlef Coordination avec le ministère de l'Agriculture Selon M. Oussaid, une coordination a été engagée avec les services du ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour le développement du secteur de l'aquaculture à travers la création de sites à proximité des grandes fermes aquacoles qui pourront exploiter l'eau de bassins dans l'irrigation. L'intervenant a précisé que des études ont démontré que les matières organiques contenues dans l'eau d'élevage font doubler la production agricole, ce qui dénote l'importance de la mise en place de bassins d'aquaculture dans les périmètres agricoles. D'autres études ont été réalisées au niveau du ministère de la Pêche sur la classification des zones sanitaires, l'aquaculture au niveau des barrages et des retenues collinaires et les régions d'activité de l'aquaculture en mer et en eau douce. La tutelle a mis au point un programme d'accompagnement pour l'investissement productif dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture, visant à accompagner les petites et moyennes entreprises à travers de conventions conclues avec l'Ansej, la Cnac et l'Angem. Le directeur de l'aquaculture au ministère, Oussaid Mustapha, précise que l'étude, effectuée par un groupe de travail spécialisé et composé de techniciens, de chercheurs, d'experts, d'administrateurs et de représentants de banques, a conclu au lancement d'un programme d'aquaculture qui s'étend jusqu'en 2020, après sa présentation l'été dernier à un expert de l'Organisation de l'alimentation et de l'agriculture (FAO). La priorité a été accordée au sein de ce programme à l'aquaculture et à l'élevage d'ostracodes et d'huîtres, en procédant dans un premier temps à l'élevage dans des cages flottantes puis en eau douce rapporte l'APS. Le programme prévoit la réalisation de 352 projets jusqu'en 2020 pour la création de plus de 10.000 postes d'emploi et la production de plus de 100.000 tonnes de poissons, a indiqué la même source. 70 % de la production aquacole provient de la pêche continentale. Une production moyenne entre 15.000 et 20.000 tonnes est prévue en 2016, ce qui est à même de baisser les prix du poisson sur le marché. 175 projets pour l'aquaculture marine Le domaine de l'aquaculture marine connaîtra 175 projets d'une capacité de près de 80.000 tonnes, tandis que 177 projets sont prévus dans le domaine de l'aquaculture en eau douce, avec une capacité de production de 20.000 tonnes. La production moyenne actuelle est de 5.000 tonnes dont 80 % provenant de la pêche continentale, en attendant la satisfaction de la demande actuelle avec une production supplémentaire de 95.000 tonnes. Le programme a bénéficié d'une couverture générale des intérêts bancaires, dans le cadre de la loi des finances 2014, ainsi que des redevances symboliques payées à l'Etat par les investisseurs contre l'exploitation de terres destinées à la réalisation des bassins, à hauteur d'un dinar/m2 sur la terre ferme et 1.800 DA/ha en mer. Il a en outre bénéficié de l'annulation des taxes douanières pour les opérations d'importation de fourrages piscicoles et d'une réduction de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 17 à 7 %. Ce programme portera sur l'élevage de crevettes, d'huîtres et d'ostracodes dans des cages flottantes ainsi que l'élevage aquacole dans des bassins au niveau de retenues collinaires, tout en s'intéressant davantage à la pêche continentale. Dans le cadre de ce programme, les directeurs de la pêche des wilayas et les services locaux ont convenu de consacrer des espaces pour l'aquaculture au niveau de chaque wilaya y compris les régions sahariennes spécialisées dans l'élevage des poissons chat et du chevaine. Dix projets pilotes financés par le Fonds des équipements publics ont été réalisés par le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques dans le cadre du premier et deuxième programme quinquennaux visant la formation et l'orientation des nouveaux investisseurs, dont deux projets ont été réalisés en collaboration avec l'Agence coréenne pour la coopération internationale. Ces projets seront opérationnels en juillet 2014. Cette agence a pour mission l'accompagnement technique et l'encadrement des projets. Trois autres projets destinés à l'élevage des ostracodes à Alger et Tipaza sont entrés en production outre 5 autres destinés à l'aquaculture marine à Boumerdès, Aïn Témouchent, Tizi-Ouzou, Azzefoun et Béjaïa. Par ailleurs, 10 projets d'aquaculture en mer et en eau douce sont en voie de réalisation en partenariat avec des investisseurs privés financés à 70 % par les banques et à 30 % par les investisseurs. Six de ces projets concernent l'aquaculture en eau douce, notamment l'élevage du chevaine et du poisson chat destinés à l'industrie de transformation et 4 projets d'aquaculture marine. Ces projets concernent Ghardaïa, Ouargla, Relizane, El Taref, Oran, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Boumerdès et Chlef Coordination avec le ministère de l'Agriculture Selon M. Oussaid, une coordination a été engagée avec les services du ministère de l'Agriculture et du Développement rural pour le développement du secteur de l'aquaculture à travers la création de sites à proximité des grandes fermes aquacoles qui pourront exploiter l'eau de bassins dans l'irrigation. L'intervenant a précisé que des études ont démontré que les matières organiques contenues dans l'eau d'élevage font doubler la production agricole, ce qui dénote l'importance de la mise en place de bassins d'aquaculture dans les périmètres agricoles. D'autres études ont été réalisées au niveau du ministère de la Pêche sur la classification des zones sanitaires, l'aquaculture au niveau des barrages et des retenues collinaires et les régions d'activité de l'aquaculture en mer et en eau douce. La tutelle a mis au point un programme d'accompagnement pour l'investissement productif dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture, visant à accompagner les petites et moyennes entreprises à travers de conventions conclues avec l'Ansej, la Cnac et l'Angem.