L'élection présidentielle du 17 avril 2014 a été, sans aucun doute, la plus suivie par les médias étrangers par rapport aux précédentes élections connues par l'Algérie. Et pour cause la campagne électorale a connu les scénarii les plus absurdes, et une journée d'élection tendue. La majorité des médias étrangers s'est focalisée sur l'apparition de Bouteflika sur fauteuil roulant ainsi que sur le fort taux d'abstention. L'élection présidentielle du 17 avril 2014 a été, sans aucun doute, la plus suivie par les médias étrangers par rapport aux précédentes élections connues par l'Algérie. Et pour cause la campagne électorale a connu les scénarii les plus absurdes, et une journée d'élection tendue. La majorité des médias étrangers s'est focalisée sur l'apparition de Bouteflika sur fauteuil roulant ainsi que sur le fort taux d'abstention. La presse étrangère a été pour le moins satirique depuis déjà plusieurs semaine, d'ailleurs sur la page web du quotidien francophone le Monde on retrouve en titre « Présidentielle algérienne : bientôt un fantôme à la tête du pays ? » soulignant « que le président sortant Abdelaziz Bouteflika est annoncé depuis des semaines comme le grand favori de l'élection présidentielle algérienne, tout en ayant pourtant été complètement absent de la campagne électorale. A 77 ans, de sérieux doutes pèsent en effet sur sa santé. Comment expliquer dès lors qu'il puisse l'emporter ? Le scrutin est-il joué d'avance, comme en 2004 et 2009 ? Peut-on supposer un sursaut citoyen ? ». Le même organe est revenu sur ces élections après le déplacement de Bouteflika dans un bureau de vote « Algérie : Abdelaziz Bouteflika vote en fauteuil roulant ». Le Monde le qualifie d'ailleurs de « favori mal-en-point » en rappelant que « durant la campagne du 23 mars au 3 avril, les Algériens n'ont pu le voir qu'à trois reprises à la télévision recevant de prestigieux invités ». Quarante-huit heures avant l'ouverture des bureaux de vote, rappelle Le Monde, il a exhorté les Algériens à se rendre aux urnes, parce que « l'abstention dénote une propension délibérée à vouloir demeurer en marge de la Nation ». Le quotidien français insiste sur la fraude dans les élections algériennes qui reste « un mal incurable », avant de noter que dans ce scrutin, « Benflis veut sa revanche ». Ce dernier pense que « la revanche est à portée de main ». « L'Algérie vit une journée électorale dominée par l'indifférence » titre le quotidien espagnol El Mundo. L'envoyée spéciale à Alger rapporte que « l'affluence des votants a été très faible ; il y avait plus de policiers que d'électeurs. Les hélicoptères survolaient la ville d'Alger et les forces de l'ordre patrouillaient dans les principales ruelles en groupes de cinq, armés de bâtons, de fusils et de balles en caoutchouc ». À l'occasion de l'apparition de Bouteflika pour accomplir son devoir électoral, El Mundo précise que « le Président a salué les journalistes sans prononcer le moindre mot ». Le titre le journal britannique The Guardian titre « Un président frêle et silencieux incarne tout ce qui ne va pas en Algérie ». Ce quotidien a estimé que si Abdelaziz Bouteflika est réélu comme président, il y aura un « problème de démocratie ». « L'homme souriant dans sa chaise roulante sera ainsi un président pour les cinq ans à venir, ce qui lui fera deux décennie au pouvoir », relève le journal. « Il n'est pas Kadhafi, ni Benali ou Moubarek, mais sa décision de se présenter à ces élections est imprudente », selon le journal, qui explique que cette « décision met le peuple algérien, qui ne veut pas connaître le scénario de la Tunisie, de l'Egypte et de la Syrie, dans une situation inconfortable ». Le quotidien français qui a suivi cette élection en live rapporte grâce à son envoyé spécial depuis le quartier populaire de Bab-El-Oued que « L'élection présidentielle en Algérie s'est ouverte dans un climat tendu. Alors qu'une partie de la classe politique appelle au boycott, des heurts ont éclaté entre gendarmes et habitants ». Le Parisien précise que plus de 260.000 policiers et gendarmes ont été « déployés pour assurer la sécurité de près de 23 millions d'électeurs appelés à voter dans 50.000 bureaux en faveur de l'un des six candidats ». L'envoyé spécial du quotidien français Le Parisien rapporte depuis Bab-El-Oued, que « L'élection présidentielle en Algérie s'est ouverte dans un climat tendu. Alors qu'une partie de la classe politique appelle au boycott, des heurts ont éclaté entre gendarmes et habitants ». Le même titre annonce avant même l'annonce des résultat « Algérie : les pro-Bouteflika exultent, Benflis dénonce une fraude », ajoutant dans le corps de l'article « Les jeux sont faits. L'élection présidentielle algérienne s'est tenue, ce jeudi, dans un climat tendu, marqué par des heurts entre gendarmes et habitants hostiles au vote, qui ont fait 70 blessés », rapporte le journal. « Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, les partisans du président sortant Abdelaziz Bouteflika, favori du scrutin, ont commencé à célébrer sa victoire dans les rues d'Alger, tandis que son principal challengeur, Ali Benflis, dénonçait une fraude à grande échelle », ajoute-t-il. Enfin, l'agence Reuters titre : « L'entourage de Bouteflika proclame sa victoire en Algérie ». « Le principal conseiller d'Abdelaziz Bouteflika a revendiqué la victoire du chef de l'Etat à l'élection présidentielle de jeudi en Algérie, dont les résultats officiels sont attendus dans la journée de vendredi », souligne-t-elle. « Ali Benflis, le principal rival du président sortant, a rejeté par avance les résultats en dénonçant des fraudes, sans toutefois citer d'exemple », ajoute Reuters. La presse étrangère a été pour le moins satirique depuis déjà plusieurs semaine, d'ailleurs sur la page web du quotidien francophone le Monde on retrouve en titre « Présidentielle algérienne : bientôt un fantôme à la tête du pays ? » soulignant « que le président sortant Abdelaziz Bouteflika est annoncé depuis des semaines comme le grand favori de l'élection présidentielle algérienne, tout en ayant pourtant été complètement absent de la campagne électorale. A 77 ans, de sérieux doutes pèsent en effet sur sa santé. Comment expliquer dès lors qu'il puisse l'emporter ? Le scrutin est-il joué d'avance, comme en 2004 et 2009 ? Peut-on supposer un sursaut citoyen ? ». Le même organe est revenu sur ces élections après le déplacement de Bouteflika dans un bureau de vote « Algérie : Abdelaziz Bouteflika vote en fauteuil roulant ». Le Monde le qualifie d'ailleurs de « favori mal-en-point » en rappelant que « durant la campagne du 23 mars au 3 avril, les Algériens n'ont pu le voir qu'à trois reprises à la télévision recevant de prestigieux invités ». Quarante-huit heures avant l'ouverture des bureaux de vote, rappelle Le Monde, il a exhorté les Algériens à se rendre aux urnes, parce que « l'abstention dénote une propension délibérée à vouloir demeurer en marge de la Nation ». Le quotidien français insiste sur la fraude dans les élections algériennes qui reste « un mal incurable », avant de noter que dans ce scrutin, « Benflis veut sa revanche ». Ce dernier pense que « la revanche est à portée de main ». « L'Algérie vit une journée électorale dominée par l'indifférence » titre le quotidien espagnol El Mundo. L'envoyée spéciale à Alger rapporte que « l'affluence des votants a été très faible ; il y avait plus de policiers que d'électeurs. Les hélicoptères survolaient la ville d'Alger et les forces de l'ordre patrouillaient dans les principales ruelles en groupes de cinq, armés de bâtons, de fusils et de balles en caoutchouc ». À l'occasion de l'apparition de Bouteflika pour accomplir son devoir électoral, El Mundo précise que « le Président a salué les journalistes sans prononcer le moindre mot ». Le titre le journal britannique The Guardian titre « Un président frêle et silencieux incarne tout ce qui ne va pas en Algérie ». Ce quotidien a estimé que si Abdelaziz Bouteflika est réélu comme président, il y aura un « problème de démocratie ». « L'homme souriant dans sa chaise roulante sera ainsi un président pour les cinq ans à venir, ce qui lui fera deux décennie au pouvoir », relève le journal. « Il n'est pas Kadhafi, ni Benali ou Moubarek, mais sa décision de se présenter à ces élections est imprudente », selon le journal, qui explique que cette « décision met le peuple algérien, qui ne veut pas connaître le scénario de la Tunisie, de l'Egypte et de la Syrie, dans une situation inconfortable ». Le quotidien français qui a suivi cette élection en live rapporte grâce à son envoyé spécial depuis le quartier populaire de Bab-El-Oued que « L'élection présidentielle en Algérie s'est ouverte dans un climat tendu. Alors qu'une partie de la classe politique appelle au boycott, des heurts ont éclaté entre gendarmes et habitants ». Le Parisien précise que plus de 260.000 policiers et gendarmes ont été « déployés pour assurer la sécurité de près de 23 millions d'électeurs appelés à voter dans 50.000 bureaux en faveur de l'un des six candidats ». L'envoyé spécial du quotidien français Le Parisien rapporte depuis Bab-El-Oued, que « L'élection présidentielle en Algérie s'est ouverte dans un climat tendu. Alors qu'une partie de la classe politique appelle au boycott, des heurts ont éclaté entre gendarmes et habitants ». Le même titre annonce avant même l'annonce des résultat « Algérie : les pro-Bouteflika exultent, Benflis dénonce une fraude », ajoutant dans le corps de l'article « Les jeux sont faits. L'élection présidentielle algérienne s'est tenue, ce jeudi, dans un climat tendu, marqué par des heurts entre gendarmes et habitants hostiles au vote, qui ont fait 70 blessés », rapporte le journal. « Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, les partisans du président sortant Abdelaziz Bouteflika, favori du scrutin, ont commencé à célébrer sa victoire dans les rues d'Alger, tandis que son principal challengeur, Ali Benflis, dénonçait une fraude à grande échelle », ajoute-t-il. Enfin, l'agence Reuters titre : « L'entourage de Bouteflika proclame sa victoire en Algérie ». « Le principal conseiller d'Abdelaziz Bouteflika a revendiqué la victoire du chef de l'Etat à l'élection présidentielle de jeudi en Algérie, dont les résultats officiels sont attendus dans la journée de vendredi », souligne-t-elle. « Ali Benflis, le principal rival du président sortant, a rejeté par avance les résultats en dénonçant des fraudes, sans toutefois citer d'exemple », ajoute Reuters.