Les réactions internationales suite à la réélection de Bouteflika ne se sont pas faites attendre une semaine après le scrutin. La France, par le biais de François Hollande, la Syrie par Bachar Al Assad et celle de Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu sont les premiers soutiens visibles de ces pays au mandat présidentiel du 17 avril. Les réactions internationales suite à la réélection de Bouteflika ne se sont pas faites attendre une semaine après le scrutin. La France, par le biais de François Hollande, la Syrie par Bachar Al Assad et celle de Ban Ki-moon, secrétaire général de l'Onu sont les premiers soutiens visibles de ces pays au mandat présidentiel du 17 avril. Les règles protocolaires veulent que lorsqu'un président est élu, ses partenaires le félicitent ou saluent sa victoire. Le fait notable est qu'hormis, quelques pays de l'Union européenne (Grande-Bretagne et Espagne) et moins de la part des pays arabes (Qatar, Egypte) font le distinguo. La Chine et la Russie en partenaires fidèles considèrent le mandat de Bouteflika comme normal. Cependant, il ne faut pas attendre près d'une semaine pour féliciter un président réélu. C'est le cas de le dire pour le premier responsable de l'Onu pour congratuler un chef d'Etat. Ce dernier dans un message « encourage le gouvernement algérien et tous les partis politiques du pays à travailler ensemble d'une manière inclusive et pacifique pour maintenir la stabilité et renforcer le processus démocratique en Algérie ». L'autre message de Ban Ki-moon est celui de « l'engagement continu des Nations unies à soutenir les efforts de l'Algérie vers des réformes démocratiques ainsi que le développement socioéconomique durable ». Pour ainsi dire, la stabilité politique algérienne n'est plus le leitmotiv des autorités algériennes, mais celui de la communauté internationale. Le processus électoral algérien avec la particularité du 4e mandat avait inquiété certains pays occidentaux sur la résurgence de la violence qui menacerait l'intégrité du pays. Tout le monde avait cultivé une certaine peur à quelques jours du vote et même après. Ces calculs remis en cause par le déroulement normal du scrutin malgré les cris de l'opposition à une fraude, n'ont pas dissuadé les pays « amis » de l'Algérie d'apporter leur caution au mandat de Boutefllika. Les Chinois et les Russes, qui sont des alliés traditionnels, soutiennent l'Algérie quelle que soit l'issue et considèrent les réformes politiques comme une affaire interne au pays. A contrario, les puissances atlantiques, notamment américaine, émettent des réserves sans les dévoiler sur le contexte politique actuel et souligne que l'affaire est régionale et prioritaire d'où l'obsession du Sahel dans le discours des responsables américains. Le plan américain contrecarré par d'autres rivaux est un indice que l'Algérie est le seul pays placé pour régler les différends dans l'espace sahélien. Dans le chapitre des relations avec le monde arabe, l'Algérie veut renforcer son axe avec les pays du Golfe. Ce n'est pas rien puisque le Qatar qui est responsable de la déstabilisation de la Syrie et de la Libye ne pouvait ignorer le plus grand pays maghrébin. Une lune de miel entre le petit émirat et l'Algérie conforte la thèse que le complot du printemps arabe « algérien » n'aura pas lieu. C'est ce que vient de confirmer l'ex-Premier ministre britannique, Tony Blair. Les règles protocolaires veulent que lorsqu'un président est élu, ses partenaires le félicitent ou saluent sa victoire. Le fait notable est qu'hormis, quelques pays de l'Union européenne (Grande-Bretagne et Espagne) et moins de la part des pays arabes (Qatar, Egypte) font le distinguo. La Chine et la Russie en partenaires fidèles considèrent le mandat de Bouteflika comme normal. Cependant, il ne faut pas attendre près d'une semaine pour féliciter un président réélu. C'est le cas de le dire pour le premier responsable de l'Onu pour congratuler un chef d'Etat. Ce dernier dans un message « encourage le gouvernement algérien et tous les partis politiques du pays à travailler ensemble d'une manière inclusive et pacifique pour maintenir la stabilité et renforcer le processus démocratique en Algérie ». L'autre message de Ban Ki-moon est celui de « l'engagement continu des Nations unies à soutenir les efforts de l'Algérie vers des réformes démocratiques ainsi que le développement socioéconomique durable ». Pour ainsi dire, la stabilité politique algérienne n'est plus le leitmotiv des autorités algériennes, mais celui de la communauté internationale. Le processus électoral algérien avec la particularité du 4e mandat avait inquiété certains pays occidentaux sur la résurgence de la violence qui menacerait l'intégrité du pays. Tout le monde avait cultivé une certaine peur à quelques jours du vote et même après. Ces calculs remis en cause par le déroulement normal du scrutin malgré les cris de l'opposition à une fraude, n'ont pas dissuadé les pays « amis » de l'Algérie d'apporter leur caution au mandat de Boutefllika. Les Chinois et les Russes, qui sont des alliés traditionnels, soutiennent l'Algérie quelle que soit l'issue et considèrent les réformes politiques comme une affaire interne au pays. A contrario, les puissances atlantiques, notamment américaine, émettent des réserves sans les dévoiler sur le contexte politique actuel et souligne que l'affaire est régionale et prioritaire d'où l'obsession du Sahel dans le discours des responsables américains. Le plan américain contrecarré par d'autres rivaux est un indice que l'Algérie est le seul pays placé pour régler les différends dans l'espace sahélien. Dans le chapitre des relations avec le monde arabe, l'Algérie veut renforcer son axe avec les pays du Golfe. Ce n'est pas rien puisque le Qatar qui est responsable de la déstabilisation de la Syrie et de la Libye ne pouvait ignorer le plus grand pays maghrébin. Une lune de miel entre le petit émirat et l'Algérie conforte la thèse que le complot du printemps arabe « algérien » n'aura pas lieu. C'est ce que vient de confirmer l'ex-Premier ministre britannique, Tony Blair.