Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ne croit pas en les intentions du pouvoir qui a, par le biais du président de la République, appelé à une « Constitution consensuelle » tendant ainsi explicitement la main à l'opposition en vue d'ouvrir une nouvelle ère en perspective des réformes politiques annoncées par Abdelaziz Bouteflika dans son discours d'investiture prononcé le lundi passé. C'est le président du MSP, Abderazak Mokri, qui a exprimé clairement le scepticisme de son parti quant à la volonté du pouvoir de changer de position vis-à- vis de l'opposition. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ne croit pas en les intentions du pouvoir qui a, par le biais du président de la République, appelé à une « Constitution consensuelle » tendant ainsi explicitement la main à l'opposition en vue d'ouvrir une nouvelle ère en perspective des réformes politiques annoncées par Abdelaziz Bouteflika dans son discours d'investiture prononcé le lundi passé. C'est le président du MSP, Abderazak Mokri, qui a exprimé clairement le scepticisme de son parti quant à la volonté du pouvoir de changer de position vis-à- vis de l'opposition. « Le pouvoir veut préserver le pouvoir et il ne pense qu'à cela» dira Makri ajoutant «qu'ils veulent adopter les revendications de l'opposition pour mieux les diluer comme cela a été le cas lors des précédentes consultations portant sur les réformes politiques ». Mokri, qui s'exprimait hier lors d'une conférence des élus du mouvement, faisait allusion aux consultations politiques menées par Abdelkader Bensalah et qui ont débouché sur les réformes politiques qui n'ont pas été, d'après l'opposition, à la hauteur des attentes. Pour le chef de file du MSP « avant de parler de Constitution consensuelle, prouvez d'abord que vous êtes capables de lutter contre la corruption car nous, nous connaissons les corrompus, l'axe et les symboles de la corruption ». Mokri accuse le pouvoir de « vouloir juste casser l'opposition puisque ils vont essayer de la corrompre en proposant des postes de ministres à quelques partis ». Mais, a-t-il clamé, « nous n'attendons ni fauteuil ni ministères car tout ce que l'on fait est dans l'intérêt de l'Algérie ». Par conséquent Mokri a martelé que « nous n'allons pas adhéré à ces reformes de bricolages ». Evoquant longuement l'initiative de la coordination pour les libertés et la transition démocratique le président du MSP dira que « nous luttons aujourd'hui de manière pacifique pour le changement ». Il a aussi indiqué que la coordination va certainement prendre attache avec l'ancien président, Liamine Zeroual, Ahmed Taleb El Ibrahim, Mokdad Sifi ou encore Youcef El Khatib. Pour rappel, cette coordination, qui regroupe des partis politiques et des personnalités,a initié une série de rencontres avec d'autres partis politiques et d'autres personnalités en vue de les associer à son projet de conférence nationale qui pourra se tenir vers la fin du mois en cours ou au début du mois de juin. « Pour la première fois l'opposition à un projet» indique Mokri qui a exhorté le pouvoir à accepter de dialoguer avec l'opposition et d'accepter l'idée d'une conférence nationale pour la transition démocratique. Il a cependant indiqué que le pouvoir n'acceptera pas cette offre, mais cela n'empêchera pas l'opposition,de plus en plus déterminée et courageuse, de continuer à faire pression sur les autorités. Des autorités qui font face, après le 17 avril, a de grands défis dans une conjoncture très difficile marquée notamment par la montée en puissance des luttes de clans mafieux alors que le Président est malade. « Le pouvoir veut préserver le pouvoir et il ne pense qu'à cela» dira Makri ajoutant «qu'ils veulent adopter les revendications de l'opposition pour mieux les diluer comme cela a été le cas lors des précédentes consultations portant sur les réformes politiques ». Mokri, qui s'exprimait hier lors d'une conférence des élus du mouvement, faisait allusion aux consultations politiques menées par Abdelkader Bensalah et qui ont débouché sur les réformes politiques qui n'ont pas été, d'après l'opposition, à la hauteur des attentes. Pour le chef de file du MSP « avant de parler de Constitution consensuelle, prouvez d'abord que vous êtes capables de lutter contre la corruption car nous, nous connaissons les corrompus, l'axe et les symboles de la corruption ». Mokri accuse le pouvoir de « vouloir juste casser l'opposition puisque ils vont essayer de la corrompre en proposant des postes de ministres à quelques partis ». Mais, a-t-il clamé, « nous n'attendons ni fauteuil ni ministères car tout ce que l'on fait est dans l'intérêt de l'Algérie ». Par conséquent Mokri a martelé que « nous n'allons pas adhéré à ces reformes de bricolages ». Evoquant longuement l'initiative de la coordination pour les libertés et la transition démocratique le président du MSP dira que « nous luttons aujourd'hui de manière pacifique pour le changement ». Il a aussi indiqué que la coordination va certainement prendre attache avec l'ancien président, Liamine Zeroual, Ahmed Taleb El Ibrahim, Mokdad Sifi ou encore Youcef El Khatib. Pour rappel, cette coordination, qui regroupe des partis politiques et des personnalités,a initié une série de rencontres avec d'autres partis politiques et d'autres personnalités en vue de les associer à son projet de conférence nationale qui pourra se tenir vers la fin du mois en cours ou au début du mois de juin. « Pour la première fois l'opposition à un projet» indique Mokri qui a exhorté le pouvoir à accepter de dialoguer avec l'opposition et d'accepter l'idée d'une conférence nationale pour la transition démocratique. Il a cependant indiqué que le pouvoir n'acceptera pas cette offre, mais cela n'empêchera pas l'opposition,de plus en plus déterminée et courageuse, de continuer à faire pression sur les autorités. Des autorités qui font face, après le 17 avril, a de grands défis dans une conjoncture très difficile marquée notamment par la montée en puissance des luttes de clans mafieux alors que le Président est malade.