Apparemment, la composante du nouveau gouvernement que s'apprête à former le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne comprendra pas de figures des partis d'opposition. Apparemment, la composante du nouveau gouvernement que s'apprête à former le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne comprendra pas de figures des partis d'opposition. La volonté affichée par le pouvoir d'associer l'opposition au nouvel exécutif n'a pas, pour le moment, trouvé un écho favorable. En effet, sollicités, deux partis politiques ont décliné l'offre présentée par Abdelmalek Sellal. Il s'agit, en effet, du Front des forces socialistes (FFS) et du Parti des travailleurs (PT). On ne sait si d'autres formations politiques ont été, au même titre que les deux partis cités, sollicités pour la même fin. C'est par le biais de ses responsables que le FFS a fait savoir qu'il déclinait l'offre du Premier ministre. Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle, et Ahmed Betatache, premier secrétaire national, ont en effet annoncé vendredi dernier lors de la session du conseil national que le FFS a dit non à l'offre présentée par Abdelmalek Sellal. Ce dernier, selon les propos de ces deux responsables, proposé au parti deux portefeuilles ministériels. « Nous avons d'autres préoccupations pour le moment » ont indiqué Laskri et Betatache en précisant aussi que le FFS est davantage focalisé sur la conférence du consensus national. Le plus vieux parti d'opposition a, pour rappel, lancé il y a quelques temps déjà une initiative politique en direction du pouvoir , des partis politiques, des personnalités et du monde associatif en vue d'organiser une conférence nationale, dont l'objectif premier serait la réalisation d'un nouveau consensus national. Avec ce refus, le FFS met certainement un terme aux spéculations, selon lesquelles il serait, suite à un prétendu deal conclu avec le pouvoir, sur le point de rejoindre le gouvernement. Cette hypothèse est évoquée depuis deux années maintenant. En effet, depuis sa participation aux élections législatives de mai 2012, les spéculations portant sur un deal FFS-pouvoir n'ont pas cessé. Mais ces spéculations ne se sont, cela dit, jamais confirmées. Le PT, que d'aucuns considèrent comme un allié du pouvoir et ne faisant donc pas partie de l'opposition, a lui aussi dit non à l'offre de Abdelmalek Sellal et n'intégrera pas, par voie de conséquence, le gouvernement. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a réitéré avant-hier la position traditionnelle de son parti sur cette question. Mme Hanoune a précisé lors d'une conférence de presse que son parti ne rejoindra pas le gouvernement étant donné qu'il n'a pas la majorité à l'APN. C'est une position constante qu'elle a toujours mis en avant. Apparemment l'opposition, toutes tendances confondues, n'est pas prête à répondre favorablement aux sollicitations du pouvoir. Le MSP s'inscrit dans la même logique que le FFS puisque son président, Abderazak Mokri, a lui aussi catégoriquement rejeté toute idée d'intégrer le gouvernement. « Nous n'attendons ni fauteuils, ni ministères » a souligné le chef de file du MSP vendredi passé. Une façon de dire que son parti n'est pas intéressé par la perspective de rejoindre le gouvernement. Les partis membres de la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, dont fait partie le MSP, sont focalisés sur la préparation de la conférence nationale sur la transition démocratique. Il est donc certain qu'aucun parti de l'opposition ne siégera dans le nouveau cabinet que s'apprête à former Sellal. Car pour l'heure il semble que seul le Front El Moustakbal a fait montre de sa disponibilité à faire partie du gouvernement. La volonté affichée par le pouvoir d'associer l'opposition au nouvel exécutif n'a pas, pour le moment, trouvé un écho favorable. En effet, sollicités, deux partis politiques ont décliné l'offre présentée par Abdelmalek Sellal. Il s'agit, en effet, du Front des forces socialistes (FFS) et du Parti des travailleurs (PT). On ne sait si d'autres formations politiques ont été, au même titre que les deux partis cités, sollicités pour la même fin. C'est par le biais de ses responsables que le FFS a fait savoir qu'il déclinait l'offre du Premier ministre. Ali Laskri, membre de l'instance présidentielle, et Ahmed Betatache, premier secrétaire national, ont en effet annoncé vendredi dernier lors de la session du conseil national que le FFS a dit non à l'offre présentée par Abdelmalek Sellal. Ce dernier, selon les propos de ces deux responsables, proposé au parti deux portefeuilles ministériels. « Nous avons d'autres préoccupations pour le moment » ont indiqué Laskri et Betatache en précisant aussi que le FFS est davantage focalisé sur la conférence du consensus national. Le plus vieux parti d'opposition a, pour rappel, lancé il y a quelques temps déjà une initiative politique en direction du pouvoir , des partis politiques, des personnalités et du monde associatif en vue d'organiser une conférence nationale, dont l'objectif premier serait la réalisation d'un nouveau consensus national. Avec ce refus, le FFS met certainement un terme aux spéculations, selon lesquelles il serait, suite à un prétendu deal conclu avec le pouvoir, sur le point de rejoindre le gouvernement. Cette hypothèse est évoquée depuis deux années maintenant. En effet, depuis sa participation aux élections législatives de mai 2012, les spéculations portant sur un deal FFS-pouvoir n'ont pas cessé. Mais ces spéculations ne se sont, cela dit, jamais confirmées. Le PT, que d'aucuns considèrent comme un allié du pouvoir et ne faisant donc pas partie de l'opposition, a lui aussi dit non à l'offre de Abdelmalek Sellal et n'intégrera pas, par voie de conséquence, le gouvernement. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a réitéré avant-hier la position traditionnelle de son parti sur cette question. Mme Hanoune a précisé lors d'une conférence de presse que son parti ne rejoindra pas le gouvernement étant donné qu'il n'a pas la majorité à l'APN. C'est une position constante qu'elle a toujours mis en avant. Apparemment l'opposition, toutes tendances confondues, n'est pas prête à répondre favorablement aux sollicitations du pouvoir. Le MSP s'inscrit dans la même logique que le FFS puisque son président, Abderazak Mokri, a lui aussi catégoriquement rejeté toute idée d'intégrer le gouvernement. « Nous n'attendons ni fauteuils, ni ministères » a souligné le chef de file du MSP vendredi passé. Une façon de dire que son parti n'est pas intéressé par la perspective de rejoindre le gouvernement. Les partis membres de la coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, dont fait partie le MSP, sont focalisés sur la préparation de la conférence nationale sur la transition démocratique. Il est donc certain qu'aucun parti de l'opposition ne siégera dans le nouveau cabinet que s'apprête à former Sellal. Car pour l'heure il semble que seul le Front El Moustakbal a fait montre de sa disponibilité à faire partie du gouvernement.