A l'occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la célèbre bataille de Diên Biên Phu, Son Excellence l'ambassadeur du Vietnam en Algérie, Vu The Hiep, a organisé une rencontre avec les journalistes « heureux de partager cette joie avec l'Algérie très proche du peuple vietnamien A l'occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la célèbre bataille de Diên Biên Phu, Son Excellence l'ambassadeur du Vietnam en Algérie, Vu The Hiep, a organisé une rencontre avec les journalistes « heureux de partager cette joie avec l'Algérie très proche du peuple vietnamien Vu The Hiep parlera de la victoire retentissante de cette bataille mais aussi de neuf années de résistance contre le colonialisme français. Diên Biên Phu est la page d'or de la résistance qui est transmise de génération en génération, elle est le ciment de l'éducation pour la jeunesse vietnamienne mais elle reste la fierté de tout un peuple La bataille de Diên Biên Phu est un moment clé de la guerre d'Indochine qui a eu lieu du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954 et qui opposa au Tonkin les forces de l'Union française aux forces Vièt Minh, dans le nord du Viet Nam actuel. Occupée par les Français en novembre 1953, cette petite ville et sa plaine environnante devint l'année suivante le théâtre d'une violente bataille entre le corps expéditionnaire français, composé de diverses unités de l'armée française, des troupes coloniales et autochtones, sous le commandement du colonel de Castries (nommé général durant la bataille) et l'essentiel des troupes vietnamiennes (Vi?t Minh) commandées par le général Giáp. Cette bataille se termina le 7 mai 1954 par arrêt du feu, selon les consignes reçues de l'état-major français à Hanoï. Hormis l'embuscade du groupe mobile 100 à An Khé, elle fut le dernier affrontement majeur de la guerre d'Indochine. Cette défaite accéléra les négociations engagées entre les deux parties. La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après les accords de Genève, signés en juillet 1954, qui instauraient une partition du pays de part et d'autre du 17e parallèle Nord. Dien Bien Phu et le brillant stratège le général Giap Après plus de huit ans de combats acharnés et malgré la victoire de Vinh Yen, les Français sont en difficulté en Indochine. L'armée du Vietminh, commandée par le général Giap, continue de progresser. A l'automne de l'année 1953, la France décide de lancer une nouvelle opération d'envergure destinée à arrêter les offensives saisonnières menées par le Vietminh. L'idée est que l'ennemi ne pourra jamais venir à bout d'un camp retranché constitué de points d'appui se soutenant les uns les autres. C'est ainsi que le 20 novembre débute l'opération « Castor », prélude de la bataille de Diên Biên Phu. L'opération « Castor », prélude de la bataille de Diên Biên Phu Confiée au général Gilles, celle-ci consiste à s'installer à Diên Biên Phu, une cuvette large de six à neuf kilomètres située dans le haut Tonkin (nord du Vietnam actuel), non loin de la frontière laotienne. Des milliers de parachutistes coloniaux sautent sur Diên Bien Phu pour s'emparer de la vallée, qui est défendue par un modeste détachement de l'armée nordvietnamienne. Une fois cette mission accomplie, les paras français remettent en état l'aérodrome installé par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et un premier avion peut y atterrir dès le 25 novembre. Le 31 décembre, plusieurs divisions du Vietminh s'approchent du camp retranché de Dien Biên Phu et commencent à l'encercler. Le général Giap est bien décidé à y remporter une victoire décisive afin de mettre fin à la guerre. Le 13 mars 1954, les troupes nord-vietnamiennes se lancent à l'assaut des positions françaises après une intense préparation d'artillerie. Les combats, très durs, se poursuivent pendant deux jours et on en vient au corps-à-corps. Ayant subit de lourdes pertes, le général Giap doit se réorganiser et se réapprovisionner. Mais après quinze jours d'accalmie, les troupes françaises, commandées par le général de Castries, subissent une nouvelle vague d'attaques très violentes. Coincées dans la cuvette de Diên Bien Phu, elles n'ont bientôt aucune possibilité d'évacuation, plus aucun avion n'étant parvenu à décoller après le 26 mars. Elles ne peuvent pas non plus compter sur un appui aérien car les conditions météorologiques, le relief et l'intensité de la défense antiaérienne du Vietminh empêchent toute intervention de l'armée de l'air. Des combats acharnés C'est avec les yeux embués que Son Excellence l'ambassadeur du Vietnam en Algérie parlera des combats acharnés entre les parachutistes français et les forces Viêt Minh. Le 7 mai, après 57 jours et 57 nuits de combats acharnés, Diên Biên Phu finit par tomber. Les Français n'ont plus de munitions et plus guère d'hommes valides. Ils déploreront 3.420 tués ou disparus et 11.721 d'entre eux seront faits prisonniers, dont près de 5.000 blessés. Ceux-ci vont alors endurer une longue captivité pendant laquelle ils devront parcourir près de 700 kilomètres à pied à travers la jungle et la montagne pour rejoindre des camps. Côté vietnamien, sur près de 100.000 hommes engagés, on estime les pertes à plus de 10.000 tués et 20.000 blessés. Suite à cette défaite, la France signe les accords de Genève (21 juillet 1954), qui mettent fin à la guerre d'Indochine et divisent le Vietnam en deux parties séparées par une zone démilitarisée. La bataille de Diên Biên Phu est un moment clé de la guerre d'Indochine qui se déroula du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954 et qui opposa au Tonkin les forces de l'Union française aux forces Vi?t Minh, dans le nord du Viet Nam actuel commandées par le général Giáp.. La bataille se termina le 7 mai 1954 par arrêt du feu, selon les consignes reçues de l'état-major français à Hanoï. Hormis l'embuscade du groupe mobile 100 à An Khé, elle fut le dernier affrontement majeur de la guerre d'Indochine. Cette défaite accéléra les négociations engagées entre les deux parties. La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après les accords de Genève, signés en juillet 1954, qui instauraient une partition du pays de part et d'autre du 17e parallèle Nord. Depuis 1946, la France a engagé des moyens militaires importants en Indochine afin de combattre le Viêt Minh (organisation armée du parti communiste vietnamien), dirigé par Hô Chi Minh qui lutte pour l'indépendance. Les généraux se succédaient Philippe Leclerc de Hauteclocque, Jean-Etienne Valluy, Roger Blaizot, Marcel Carpentier, Jean de Lattre de Tassigny et Raoul Salan — sans réussir à stopper l'insurrection Viêt Minh. En 1953, la guerre d'Indochine n'évoluait pas en faveur de la France. La stratégie française est inspirée des techniques de combat Chindits : créer une enclave dans la jungle au milieu du territoire ennemi, une base opérationnelle ravitaillée par le transport aérien et permettant le contrôle d'une large zone forestière. Les Français vont conforter ce concept avec une artillerie conséquente : des mortiers, des mitrailleuses lourdes et une quantité énorme de munitions. Cette tactique du « camp-hérisson » fortement protégé avait été employée avec succès lors de la bataille de Na San, en octobre et décembre 1952, où un premier camp retranché avait été mis en place. Celle du général Giap : « attaque sûre-avancée sûre » La stratégie du général Giap a payé, guerre populaire résistance durable une tacticte utilisée aussi en Amérique latine et en Afrique. La bataille de Diên Biên Phu aura pesé sur la Révolution algérienne pour se libérer du joug colonial. Les relations économiques avec l'Algérie Vietnamiens et Algériens travaillent à élargir davantage leur partenariat dans tous les domaines en se concentrant davantage sur le volet économique commercial et investissement. Son Excellence l'ambassadeur juge nécessaire de poursuivre et de renforcer les échanges politiques. Le Vietnam s'est fixé comme pbjectif de porter le chiffre d'affaires de ses exportations vers l'Algérie à 300.350 millions de dollars à l'horizon 2016 et d'étendre le partenariat dans d'autres domaines comme le bâtiment l'industrie, le tourisme. Les échanges culturels et sportifs ne seront pas en reste par le Vovinam et le Viêt Vo Dao. Vu The Hiep parlera de la victoire retentissante de cette bataille mais aussi de neuf années de résistance contre le colonialisme français. Diên Biên Phu est la page d'or de la résistance qui est transmise de génération en génération, elle est le ciment de l'éducation pour la jeunesse vietnamienne mais elle reste la fierté de tout un peuple La bataille de Diên Biên Phu est un moment clé de la guerre d'Indochine qui a eu lieu du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954 et qui opposa au Tonkin les forces de l'Union française aux forces Vièt Minh, dans le nord du Viet Nam actuel. Occupée par les Français en novembre 1953, cette petite ville et sa plaine environnante devint l'année suivante le théâtre d'une violente bataille entre le corps expéditionnaire français, composé de diverses unités de l'armée française, des troupes coloniales et autochtones, sous le commandement du colonel de Castries (nommé général durant la bataille) et l'essentiel des troupes vietnamiennes (Vi?t Minh) commandées par le général Giáp. Cette bataille se termina le 7 mai 1954 par arrêt du feu, selon les consignes reçues de l'état-major français à Hanoï. Hormis l'embuscade du groupe mobile 100 à An Khé, elle fut le dernier affrontement majeur de la guerre d'Indochine. Cette défaite accéléra les négociations engagées entre les deux parties. La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après les accords de Genève, signés en juillet 1954, qui instauraient une partition du pays de part et d'autre du 17e parallèle Nord. Dien Bien Phu et le brillant stratège le général Giap Après plus de huit ans de combats acharnés et malgré la victoire de Vinh Yen, les Français sont en difficulté en Indochine. L'armée du Vietminh, commandée par le général Giap, continue de progresser. A l'automne de l'année 1953, la France décide de lancer une nouvelle opération d'envergure destinée à arrêter les offensives saisonnières menées par le Vietminh. L'idée est que l'ennemi ne pourra jamais venir à bout d'un camp retranché constitué de points d'appui se soutenant les uns les autres. C'est ainsi que le 20 novembre débute l'opération « Castor », prélude de la bataille de Diên Biên Phu. L'opération « Castor », prélude de la bataille de Diên Biên Phu Confiée au général Gilles, celle-ci consiste à s'installer à Diên Biên Phu, une cuvette large de six à neuf kilomètres située dans le haut Tonkin (nord du Vietnam actuel), non loin de la frontière laotienne. Des milliers de parachutistes coloniaux sautent sur Diên Bien Phu pour s'emparer de la vallée, qui est défendue par un modeste détachement de l'armée nordvietnamienne. Une fois cette mission accomplie, les paras français remettent en état l'aérodrome installé par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale et un premier avion peut y atterrir dès le 25 novembre. Le 31 décembre, plusieurs divisions du Vietminh s'approchent du camp retranché de Dien Biên Phu et commencent à l'encercler. Le général Giap est bien décidé à y remporter une victoire décisive afin de mettre fin à la guerre. Le 13 mars 1954, les troupes nord-vietnamiennes se lancent à l'assaut des positions françaises après une intense préparation d'artillerie. Les combats, très durs, se poursuivent pendant deux jours et on en vient au corps-à-corps. Ayant subit de lourdes pertes, le général Giap doit se réorganiser et se réapprovisionner. Mais après quinze jours d'accalmie, les troupes françaises, commandées par le général de Castries, subissent une nouvelle vague d'attaques très violentes. Coincées dans la cuvette de Diên Bien Phu, elles n'ont bientôt aucune possibilité d'évacuation, plus aucun avion n'étant parvenu à décoller après le 26 mars. Elles ne peuvent pas non plus compter sur un appui aérien car les conditions météorologiques, le relief et l'intensité de la défense antiaérienne du Vietminh empêchent toute intervention de l'armée de l'air. Des combats acharnés C'est avec les yeux embués que Son Excellence l'ambassadeur du Vietnam en Algérie parlera des combats acharnés entre les parachutistes français et les forces Viêt Minh. Le 7 mai, après 57 jours et 57 nuits de combats acharnés, Diên Biên Phu finit par tomber. Les Français n'ont plus de munitions et plus guère d'hommes valides. Ils déploreront 3.420 tués ou disparus et 11.721 d'entre eux seront faits prisonniers, dont près de 5.000 blessés. Ceux-ci vont alors endurer une longue captivité pendant laquelle ils devront parcourir près de 700 kilomètres à pied à travers la jungle et la montagne pour rejoindre des camps. Côté vietnamien, sur près de 100.000 hommes engagés, on estime les pertes à plus de 10.000 tués et 20.000 blessés. Suite à cette défaite, la France signe les accords de Genève (21 juillet 1954), qui mettent fin à la guerre d'Indochine et divisent le Vietnam en deux parties séparées par une zone démilitarisée. La bataille de Diên Biên Phu est un moment clé de la guerre d'Indochine qui se déroula du 20 novembre 1953 au 7 mai 1954 et qui opposa au Tonkin les forces de l'Union française aux forces Vi?t Minh, dans le nord du Viet Nam actuel commandées par le général Giáp.. La bataille se termina le 7 mai 1954 par arrêt du feu, selon les consignes reçues de l'état-major français à Hanoï. Hormis l'embuscade du groupe mobile 100 à An Khé, elle fut le dernier affrontement majeur de la guerre d'Indochine. Cette défaite accéléra les négociations engagées entre les deux parties. La France quitta la partie nord du Viêt Nam, après les accords de Genève, signés en juillet 1954, qui instauraient une partition du pays de part et d'autre du 17e parallèle Nord. Depuis 1946, la France a engagé des moyens militaires importants en Indochine afin de combattre le Viêt Minh (organisation armée du parti communiste vietnamien), dirigé par Hô Chi Minh qui lutte pour l'indépendance. Les généraux se succédaient Philippe Leclerc de Hauteclocque, Jean-Etienne Valluy, Roger Blaizot, Marcel Carpentier, Jean de Lattre de Tassigny et Raoul Salan — sans réussir à stopper l'insurrection Viêt Minh. En 1953, la guerre d'Indochine n'évoluait pas en faveur de la France. La stratégie française est inspirée des techniques de combat Chindits : créer une enclave dans la jungle au milieu du territoire ennemi, une base opérationnelle ravitaillée par le transport aérien et permettant le contrôle d'une large zone forestière. Les Français vont conforter ce concept avec une artillerie conséquente : des mortiers, des mitrailleuses lourdes et une quantité énorme de munitions. Cette tactique du « camp-hérisson » fortement protégé avait été employée avec succès lors de la bataille de Na San, en octobre et décembre 1952, où un premier camp retranché avait été mis en place. Celle du général Giap : « attaque sûre-avancée sûre » La stratégie du général Giap a payé, guerre populaire résistance durable une tacticte utilisée aussi en Amérique latine et en Afrique. La bataille de Diên Biên Phu aura pesé sur la Révolution algérienne pour se libérer du joug colonial. Les relations économiques avec l'Algérie Vietnamiens et Algériens travaillent à élargir davantage leur partenariat dans tous les domaines en se concentrant davantage sur le volet économique commercial et investissement. Son Excellence l'ambassadeur juge nécessaire de poursuivre et de renforcer les échanges politiques. Le Vietnam s'est fixé comme pbjectif de porter le chiffre d'affaires de ses exportations vers l'Algérie à 300.350 millions de dollars à l'horizon 2016 et d'étendre le partenariat dans d'autres domaines comme le bâtiment l'industrie, le tourisme. Les échanges culturels et sportifs ne seront pas en reste par le Vovinam et le Viêt Vo Dao.