La Coordination pour le changement démocratique, CCD, décline l'offre du président de la République de participer aux consultations politiques pour la révision de la Constitution qui seront menées par le chef de cabinet du chef de l'Etat, Ahmed Ouyahia. La Coordination pour le changement démocratique, CCD, décline l'offre du président de la République de participer aux consultations politiques pour la révision de la Constitution qui seront menées par le chef de cabinet du chef de l'Etat, Ahmed Ouyahia. C'est l'annonce faite, hier, par le président du MSP, Abderrezak Mokri, en marge de l'ouverture de la Conférence nationale des cadres du parti qui se tient à Zéralda (Alger). Pour le leader du MSP, il est illogique et dénué de bon sens de renouveler les mêmes propositions et avis formulés à la Commission Bensalah pour l'amendement de la loi fondamentale, instituée en mai 2011 par le chef de l'Etat suite au projet de réformes politiques initié à la faveur du printemps arabe. Devant les chefs de parti et des personnalités nationales de la Coordination, invités pour l'occasion, tels que Mohcine Belabbès, président du RCD, Sofiane Djillali président de Djil Djaddid, Bouguerra Soltani ex-président du MSP, Ahmed Benbitour, ex-chef du gouvernement et première personnalité à avoir déclaré son intention de se présenter à l'élection présidentielle du 17 avril dernier avant de se rétracter lorsque Bouteflika avait annoncé sa candidature, Abderrezak Mokri a estimé que « le projet de révision de la Constitution est vidé de sa substance dès lors que les pratiques politiques du pouvoir n'ont pas changé ». En tout état de cause, la Coordination pour le changement démocratique ne désespère pas d'élargir ses rangs. « Toute personne ou parti politique sont les bienvenus », a dit le chef du Mouvement MSP qui a révélé que la Coordination a eu des discussions avec Ali Benhadj, Ali Djeddi, Mohamed Guemazi, membres du parti dissous ex-FIS. « Nous avons trouvé des points communs avec ces membres», a-t-il déclaré relevant que les discussions avec Ali Benflis, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle se poursuivent pour rapprocher davantage les points de vue des deux parties. Dans son allocution d'ouverture, Abderrezak Mokri n'a pas été tendre envers le nouveau gouverment. Il a qualifié ce gouvernement de « un gouvernement de récompense non pas de compétence », notant qu'il « n'a aucun poids politique ». Le chef du MSP a vivement contesté les résultats de l'élection présidentielle que le Conseil constitutionnel a validé Selon lui, « 80% des Algériens se sont abstenus de voter » et « Bouteflika a perdu 5 millions de voix » du fait du harcèlement et de la politique de la peur développés durant la campagne électorales menée par les hommes du président de la République. Il a, par ailleurs, décoché des flèches en direction du FLN à qui il demande « d'assumer ses responsabilités ». Aupavant, Abderrezak Mokri a rappelé certaines vérités historiques en rapport avec le 8 Mai 1945 avant de s'étaler sur le renouveau du MSP amorcé après la tenue du 5e congrès du parti. C'est l'annonce faite, hier, par le président du MSP, Abderrezak Mokri, en marge de l'ouverture de la Conférence nationale des cadres du parti qui se tient à Zéralda (Alger). Pour le leader du MSP, il est illogique et dénué de bon sens de renouveler les mêmes propositions et avis formulés à la Commission Bensalah pour l'amendement de la loi fondamentale, instituée en mai 2011 par le chef de l'Etat suite au projet de réformes politiques initié à la faveur du printemps arabe. Devant les chefs de parti et des personnalités nationales de la Coordination, invités pour l'occasion, tels que Mohcine Belabbès, président du RCD, Sofiane Djillali président de Djil Djaddid, Bouguerra Soltani ex-président du MSP, Ahmed Benbitour, ex-chef du gouvernement et première personnalité à avoir déclaré son intention de se présenter à l'élection présidentielle du 17 avril dernier avant de se rétracter lorsque Bouteflika avait annoncé sa candidature, Abderrezak Mokri a estimé que « le projet de révision de la Constitution est vidé de sa substance dès lors que les pratiques politiques du pouvoir n'ont pas changé ». En tout état de cause, la Coordination pour le changement démocratique ne désespère pas d'élargir ses rangs. « Toute personne ou parti politique sont les bienvenus », a dit le chef du Mouvement MSP qui a révélé que la Coordination a eu des discussions avec Ali Benhadj, Ali Djeddi, Mohamed Guemazi, membres du parti dissous ex-FIS. « Nous avons trouvé des points communs avec ces membres», a-t-il déclaré relevant que les discussions avec Ali Benflis, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle se poursuivent pour rapprocher davantage les points de vue des deux parties. Dans son allocution d'ouverture, Abderrezak Mokri n'a pas été tendre envers le nouveau gouverment. Il a qualifié ce gouvernement de « un gouvernement de récompense non pas de compétence », notant qu'il « n'a aucun poids politique ». Le chef du MSP a vivement contesté les résultats de l'élection présidentielle que le Conseil constitutionnel a validé Selon lui, « 80% des Algériens se sont abstenus de voter » et « Bouteflika a perdu 5 millions de voix » du fait du harcèlement et de la politique de la peur développés durant la campagne électorales menée par les hommes du président de la République. Il a, par ailleurs, décoché des flèches en direction du FLN à qui il demande « d'assumer ses responsabilités ». Aupavant, Abderrezak Mokri a rappelé certaines vérités historiques en rapport avec le 8 Mai 1945 avant de s'étaler sur le renouveau du MSP amorcé après la tenue du 5e congrès du parti.