Les autorités vénézuéliennes ont frappé un grand coup jeudi à l'aube contre les étudiants mobilisés contre le gouvernement en démantelant plusieurs camps de protestataires à Caracas et interpellant plus de 240 d'entre eux. Les autorités vénézuéliennes ont frappé un grand coup jeudi à l'aube contre les étudiants mobilisés contre le gouvernement en démantelant plusieurs camps de protestataires à Caracas et interpellant plus de 240 d'entre eux. Cette opération surprise s'est déroulée à quelques heures de la comparution prévue, mais finalement reportée, devant la justice de Leolpoldo Lopez, dirigeant du parti Voluntad Popular (droite), détenu depuis mi-février sous l'accusation d'incitation à la violence. Depuis début février, le Venezuela est le théâtre d'un mouvement de protestation étudiant relayé par l'opposition critiquant la politique du président socialiste Nicolas Maduro, héritier du charismatique Hugo Chavez, décédé en mars 2013. Le pays subit depuis plusieurs mois une crise économique aiguë, combinant pénuries récurrents et inflation croissante (plus de 60% par an). Les violences en marge des manifestations, lancées au départ par des étudiants de province pour protester contre l'insécurité galopante, ont fait officiellement 41 morts et plus de 700 blessés. Une centaine d'enquêtes sont en outre en cours concernant d'éventuels abus commis par les forces de l'ordre et des centaines de personnes ont été arrêtées, bien que majoritairement relâchées, à l'exception notamment de quelques figures de l'opposition. Cette opération surprise s'est déroulée à quelques heures de la comparution prévue, mais finalement reportée, devant la justice de Leolpoldo Lopez, dirigeant du parti Voluntad Popular (droite), détenu depuis mi-février sous l'accusation d'incitation à la violence. Depuis début février, le Venezuela est le théâtre d'un mouvement de protestation étudiant relayé par l'opposition critiquant la politique du président socialiste Nicolas Maduro, héritier du charismatique Hugo Chavez, décédé en mars 2013. Le pays subit depuis plusieurs mois une crise économique aiguë, combinant pénuries récurrents et inflation croissante (plus de 60% par an). Les violences en marge des manifestations, lancées au départ par des étudiants de province pour protester contre l'insécurité galopante, ont fait officiellement 41 morts et plus de 700 blessés. Une centaine d'enquêtes sont en outre en cours concernant d'éventuels abus commis par les forces de l'ordre et des centaines de personnes ont été arrêtées, bien que majoritairement relâchées, à l'exception notamment de quelques figures de l'opposition.