La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s'est inquiétée, jeudi, d'une "crise de l'emploi" dans les pays arabes, qui touche en particulier les jeunes, jugeant indispensable un doublement de la croissance, actuellement "voisine des 3%". La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, s'est inquiétée, jeudi, d'une "crise de l'emploi" dans les pays arabes, qui touche en particulier les jeunes, jugeant indispensable un doublement de la croissance, actuellement "voisine des 3%". "Après trois ans de transition", liés aux révoltes qui ont secoué la région, "la bonne nouvelle est que la situation s'améliore sur le front économique", a affirmé Mme Lagarde depuis Rabat, au Maroc. Mais "les progrès restent fragiles" et "les pays arabes en transition font face à une crise de l'emploi aux effets dévastateurs", a-t-elle prévenu. Le taux de chômage régional atteint ainsi "13%" et a même "plus que doublé" chez les jeunes, "à 29%", a relevé la patronne du Fonds monétaire international (FMI), déplorant "un niveau parmi les plus élevés au monde". Selon elle, y remédier nécessitera de "doubler la croissance et de faire en sorte que celle-ci crée bien plus d'emplois". Aides aux petites et moyennes entreprises (PME), lutte contre la corruption et le secteur informel —qui représente plus du tiers de l'activité économique en Tunisie par exemple —, mais aussi "renforcement de la classe moyenne" sont parmi les défis cités par Christine Lagarde. En Egypte, en Jordanie ou au Maroc, "la part de la classe moyenne dans la richesse sociale est plus faible aujourd'hui qu'elle ne l'était dans les années 1960", at-elle notamment déploré. La directrice générale du FMI, hôte du Conseil économique, social et environnemental (CESE) marocain, a également insisté sur la lutte contre les "dérives budgétaires", ciblant en particulier "les subventions universelles", notamment "énergétiques aux effets pervers". Parmi les exemples à suivre figurent le Maroc, où une réforme de la caisse de compensation a été entreprise, a-t-elle noté. Après avoir vu son coût exploser en 2012, à cinq milliards d'euros, Rabat a commencé à réduire la facture de cette caisse qui subventionne des produits de grande consommation comme l'essence, la farine ou le sucre. Si le déficit public avait atteint plus de 7% cette même année, le royaume espère repasser fin 2014 sous la barre des 5%. Ce pays dispose depuis l'été 2012 d'une ligne de précaution et de liquidité (LPL) du FMI d'un montant de 6,2 milliards d'euros. Avant de quitter le Maroc pour Amman, où elle participera à un colloque régional, Christine Lagarde tiendra, vendredi, une conférence de presse à Rabat au côté du ministre marocain de l'Economie et du gouverneur de la Banque centrale. "Après trois ans de transition", liés aux révoltes qui ont secoué la région, "la bonne nouvelle est que la situation s'améliore sur le front économique", a affirmé Mme Lagarde depuis Rabat, au Maroc. Mais "les progrès restent fragiles" et "les pays arabes en transition font face à une crise de l'emploi aux effets dévastateurs", a-t-elle prévenu. Le taux de chômage régional atteint ainsi "13%" et a même "plus que doublé" chez les jeunes, "à 29%", a relevé la patronne du Fonds monétaire international (FMI), déplorant "un niveau parmi les plus élevés au monde". Selon elle, y remédier nécessitera de "doubler la croissance et de faire en sorte que celle-ci crée bien plus d'emplois". Aides aux petites et moyennes entreprises (PME), lutte contre la corruption et le secteur informel —qui représente plus du tiers de l'activité économique en Tunisie par exemple —, mais aussi "renforcement de la classe moyenne" sont parmi les défis cités par Christine Lagarde. En Egypte, en Jordanie ou au Maroc, "la part de la classe moyenne dans la richesse sociale est plus faible aujourd'hui qu'elle ne l'était dans les années 1960", at-elle notamment déploré. La directrice générale du FMI, hôte du Conseil économique, social et environnemental (CESE) marocain, a également insisté sur la lutte contre les "dérives budgétaires", ciblant en particulier "les subventions universelles", notamment "énergétiques aux effets pervers". Parmi les exemples à suivre figurent le Maroc, où une réforme de la caisse de compensation a été entreprise, a-t-elle noté. Après avoir vu son coût exploser en 2012, à cinq milliards d'euros, Rabat a commencé à réduire la facture de cette caisse qui subventionne des produits de grande consommation comme l'essence, la farine ou le sucre. Si le déficit public avait atteint plus de 7% cette même année, le royaume espère repasser fin 2014 sous la barre des 5%. Ce pays dispose depuis l'été 2012 d'une ligne de précaution et de liquidité (LPL) du FMI d'un montant de 6,2 milliards d'euros. Avant de quitter le Maroc pour Amman, où elle participera à un colloque régional, Christine Lagarde tiendra, vendredi, une conférence de presse à Rabat au côté du ministre marocain de l'Economie et du gouverneur de la Banque centrale.