Le ministre algérien des AE, Ramtane Lamara, a haussé le ton à Bruxelles. Alger se préoccupe du respect de la dignité de ses ressortissants. Pragmatique, il l'a fait savoir à ses collègues de l'Union Européenne. Alger entend également être un partenaire «égal» de l'UE de par son poids politique et économique au Maghreb. Le ministre algérien des AE, Ramtane Lamara, a haussé le ton à Bruxelles. Alger se préoccupe du respect de la dignité de ses ressortissants. Pragmatique, il l'a fait savoir à ses collègues de l'Union Européenne. Alger entend également être un partenaire «égal» de l'UE de par son poids politique et économique au Maghreb. Le Conseil d'association Algérie-Union européenne s'est réuni mardi à Bruxelles. Une réunion de « routine » marquée, seulement, par le paraphe du protocole à l'Accord d'association sur la participation de l'Algérie aux programmes de l'UE relatifs à la recherche/développement ouverts aux pays partenaires du voisinage de l'UE. Cette huitième session s'est déroulée à huis clos. Peu d'informations ont été divulguées sur cette session qui s'est terminée sans qu'aucune avancée significative dans les questions inscrites à l'ordre du jour ne soit constatée. Cette session du Conseil d'Association a permis, selon un communiqué du Conseil publié aux deux parties « de faire le bilan des relations bilatérales, de passer en revue les étapes à venir, d'échanger sur les développements récents en Algérie et dans l'UE, de même que sur les questions régionales d'intérêt commun". Depuis lasignature en 2005 de l'Accord d'association liant les deux partenaires, aucune avancée notable n'est venue « conforter ou consolider» les relations bilatérales. Un maigre bilan qui n'est pas à la mesure des relations politiques et économiques des deux partenaires. Souvent les intérêts sont divergents dans bien de domaines, notamment celui de la circulation des personnes qui est fortement restrictive du fait des barrières mises en place à l'entrée de l'espace Schengen par la partie européenne. Un problème qui préoccupe les autorités algériennes et qui est abordé à chaque rencontre du ce genre. Mardi, il a été également soulevé par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui a insiste sur la nécessité de « respecter la dignité » de ses ressortissants mais aussi des Européens d'origine algérienne. Lors d'un point de presse à l'issue de la réunion, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que les deux parties ont discuté de « la situation intérieure en Europe à la veille des élections parlementaires et évoqué le racisme, la xénophobie, l'islamophobie ». Le ministre est particulièrement alarmé par « les discours de certains candidats » aux prochaines élections parlementaires européennes. Le ministre algérien des AE a par ailleurs mis en exergue le "poids politique et le rôle économique de l'Algérie dans le Maghreb". Dans ce contexte, il a insisté sur « la nécessité de prendre en considération ses spécificités en tant que pays central dans le Maghreb, un pays qui dispose d'importantes ressources économiques, un pays qui a un poids politique et sécuritaire dans son environnement et qui a largement contribué à la stabilité et la sécurité énergétique de l'Europe » . Ramtane Lamamra a également insisté sur la pleine maîtrise de l'Algérie de sa destinée sur les plans politique et économique, et des ses atouts comparatifs importants par rapport à d'autres partenaires de l'UE. « Nous entendons être traités en conséquence. Je crois que le message est entendu par nos partenaires européens », a-t-il souligné. La réunion de Bruxelles s'est « bonifiée » par l'engagement les deux parties « à approfondir les négociations en vue de l'adoption d'un Plan d'Action dans le cadre de la Politique Européenne du Voisinage ». Ce Plan, selon des sources du Conseil d'association, "devrait mettre en place un calendrier ambitieux des mesures traduisant la volonté de l'Algérie de développer les réformes démocratiques annoncées en 2011". Des réformes qui ont été saluées par le vice- Premier ministre grec, ministre des Affaires étrangères, Evangelos Venizelos, qui a coprésidé les travaux de la session conjointement avec Ratmane Lamamra. Sur le plan économique, le Commissaire à l'Elargissement et la à Politique de voisinage, Stefan Füle, a réitéré, lors du point de presse, la disponibilité de la partie européenne à soutenir l'Algérie dans ses efforts de diversification de l'économie algérienne. « Tout dépend maintenant des besoins et des ambitions de l'Algérie » en matière de développement et de diversification de son économie, a-t-il déclaré. Pour rappel, le Conseil d'association algéroeuropéen est la plus haute instance politique mise en place dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre de l'Accord d'association, liant les deux parties depuis 2005. Il se réunit normalement une fois par an pour évaluer les réalisations et les projets en matière de cooperation. Le Conseil d'association Algérie-Union européenne s'est réuni mardi à Bruxelles. Une réunion de « routine » marquée, seulement, par le paraphe du protocole à l'Accord d'association sur la participation de l'Algérie aux programmes de l'UE relatifs à la recherche/développement ouverts aux pays partenaires du voisinage de l'UE. Cette huitième session s'est déroulée à huis clos. Peu d'informations ont été divulguées sur cette session qui s'est terminée sans qu'aucune avancée significative dans les questions inscrites à l'ordre du jour ne soit constatée. Cette session du Conseil d'Association a permis, selon un communiqué du Conseil publié aux deux parties « de faire le bilan des relations bilatérales, de passer en revue les étapes à venir, d'échanger sur les développements récents en Algérie et dans l'UE, de même que sur les questions régionales d'intérêt commun". Depuis lasignature en 2005 de l'Accord d'association liant les deux partenaires, aucune avancée notable n'est venue « conforter ou consolider» les relations bilatérales. Un maigre bilan qui n'est pas à la mesure des relations politiques et économiques des deux partenaires. Souvent les intérêts sont divergents dans bien de domaines, notamment celui de la circulation des personnes qui est fortement restrictive du fait des barrières mises en place à l'entrée de l'espace Schengen par la partie européenne. Un problème qui préoccupe les autorités algériennes et qui est abordé à chaque rencontre du ce genre. Mardi, il a été également soulevé par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui a insiste sur la nécessité de « respecter la dignité » de ses ressortissants mais aussi des Européens d'origine algérienne. Lors d'un point de presse à l'issue de la réunion, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que les deux parties ont discuté de « la situation intérieure en Europe à la veille des élections parlementaires et évoqué le racisme, la xénophobie, l'islamophobie ». Le ministre est particulièrement alarmé par « les discours de certains candidats » aux prochaines élections parlementaires européennes. Le ministre algérien des AE a par ailleurs mis en exergue le "poids politique et le rôle économique de l'Algérie dans le Maghreb". Dans ce contexte, il a insisté sur « la nécessité de prendre en considération ses spécificités en tant que pays central dans le Maghreb, un pays qui dispose d'importantes ressources économiques, un pays qui a un poids politique et sécuritaire dans son environnement et qui a largement contribué à la stabilité et la sécurité énergétique de l'Europe » . Ramtane Lamamra a également insisté sur la pleine maîtrise de l'Algérie de sa destinée sur les plans politique et économique, et des ses atouts comparatifs importants par rapport à d'autres partenaires de l'UE. « Nous entendons être traités en conséquence. Je crois que le message est entendu par nos partenaires européens », a-t-il souligné. La réunion de Bruxelles s'est « bonifiée » par l'engagement les deux parties « à approfondir les négociations en vue de l'adoption d'un Plan d'Action dans le cadre de la Politique Européenne du Voisinage ». Ce Plan, selon des sources du Conseil d'association, "devrait mettre en place un calendrier ambitieux des mesures traduisant la volonté de l'Algérie de développer les réformes démocratiques annoncées en 2011". Des réformes qui ont été saluées par le vice- Premier ministre grec, ministre des Affaires étrangères, Evangelos Venizelos, qui a coprésidé les travaux de la session conjointement avec Ratmane Lamamra. Sur le plan économique, le Commissaire à l'Elargissement et la à Politique de voisinage, Stefan Füle, a réitéré, lors du point de presse, la disponibilité de la partie européenne à soutenir l'Algérie dans ses efforts de diversification de l'économie algérienne. « Tout dépend maintenant des besoins et des ambitions de l'Algérie » en matière de développement et de diversification de son économie, a-t-il déclaré. Pour rappel, le Conseil d'association algéroeuropéen est la plus haute instance politique mise en place dans le cadre du suivi de la mise en oeuvre de l'Accord d'association, liant les deux parties depuis 2005. Il se réunit normalement une fois par an pour évaluer les réalisations et les projets en matière de cooperation.