Comme cela a été annoncé le 7 mai dernier par le président Bouteflika lors du Conseil des ministres, les invitations «à une large concertation» sur la révision de la Constitution ont été adressées avant-hier jeudi, par la présidence de la République, à 150 partenaires constitués notamment de partis politiques, organisations et associations nationales et représentants de diverses corporations. Comme cela a été annoncé le 7 mai dernier par le président Bouteflika lors du Conseil des ministres, les invitations «à une large concertation» sur la révision de la Constitution ont été adressées avant-hier jeudi, par la présidence de la République, à 150 partenaires constitués notamment de partis politiques, organisations et associations nationales et représentants de diverses corporations. Dans un communiqué rendu public, la présidence de la République souligne que « ces invitations sont accompagnées des propositions dégagées par un comité d'experts ainsi que d'une note explicative de la démarche. Cette note souligne notamment que les propositions adressées sont à titre indicatif seulement, le chantier de révision constitutionnelle ne faisant l'objet d'aucune limite préalable, hormis celles relatives aux constantes nationales ainsi qu'aux valeurs et principe de notre société». Les invitations à cette « large concertation nationale » ont été adressées d'après la même source à 150 destinataires à savoir : 36 personnalités nationales, 64 partis agréés, le président du groupe des sénateurs du tiers présidentiel au Conseil de la nation, le président du groupe des députés indépendants à l'Assemblée populaire nationale,10 organisations nationales, 27 associations nationales représentant les droits de l'homme, les magistrats, les avocats, les journalistes, le secteur économique, la jeunesse et les étudiants, 12 professeurs d'université sollicités pour leurs compétences. Il a été également souligné que «des rencontres seront organisées avec les destinataires de ces invitations durant le mois de juin prochain, à des dates qui seront convenues ». Le contenu de la lettre d'invitation ainsi que des documents adressés aux partenaires à cette concertation sont disponibles depuis hier vendredi 16 mai, sur le site web de la présidence de la République, à l'adresse suivante : (www:el-mouradia.dz). Le Président avait déclaré la semaine passée que ces interlocuteurs (à savoir les 150 partenaires) seront invités, début juin prochain, à des rencontres à la présidence de la République, «pour exposer et débattre leurs vues, commentaires et éventuelles contre-propositions au sujet des propositions qu'ils auront eu le temps d'étudier ». La conduite de consultations confiée au ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, sous l'autorité du chef de l'Etat, et sera entourée de "transparence", et ce afin de "permettre à l'opinion d'en suivre le déroulement", avait-il indiqué. Les rencontres se tiendront le mois prochain, à des dates à convenir entre les parties invitées à cette large consultation. Evoquant la suite à donner à ces consultations autour de chantier qui ne fera l'objet d'"aucune limite préalable", le chef de l'Etat avait expliqué qu'un projet consolidé de révision constitutionnelle sera élaboré, en prenant en considération les vues et propositions des partenaires. "Ce texte fera alors l'objet de la procédure relative à la révision constitutionnelle, sur le fondement de l'article 174 ou 176 de la loi fondamentale en vigueur", avait-il dit, estimant que "la révision constitutionnelle est un moment important dans la vie de la Nation" et "mérite donc le concours de tous les acteurs politiques, dans le respect des différences et même des divergences tout à fait acceptables dans notre pays qui s'enorgueillit du niveau déjà atteint par son pluralisme démocratique". L'article 174 de la Constitution stipule que la révision constitutionnelle soit soumise par référendum à l'approbation du peuple, alors que l'article 176 prévoit que le projet de révision constitutionnelle peut être soumis directement au vote du parlement sans passer par la voie référendaire. Les partis politiques ont réagi différemment, à l'annonce de ce chantier qualifié de "prioritaire" lancé par le chef de l'Etat, aussitôt réélu pour un quatrième mandat. Trois tendances se sont dégagées lors : les formations politiques ayant soutenu la réélection du chef de l'Etat, qui ont accueilli favorablement, l'ouverture de ce chantier, celles qui y ont exprimé des réserves, soutenant que leurs positions respectives seront exposées une fois connu le contenu des amendements, et celle qui marqueront sans aucun doute cette révision de la Constitution ceux qui refuse d'y adhérer. C'est le cas notamment de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui tiendra sa conférence nationale pour la transition démocratique le 7 juin prochain, a annoncé Mohcine Belabbas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). « Nous commencerons à envoyer des invitations officielles à partir de mardi prochain. Entre temps, les membres de la coordination poursuivront les consultations chacun de son côté » avec les partis et les personnalités politiques, précise M. Belabbas. Les membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique ont rencontré plusieurs personnalités nationales dont Mouloud Hamrouche, Sid Ahmed Ghozali, Ali Benflis, Me Ali Yahia Abdenour et les deux anciens cadres du FIS dissous Kamel Guemazi et Ali Djeddi. Les membres de la CNLTD ont également rencontré des membres du mouvement Barakat. Quant aux Forces du changement, pôle national créé par le candidat malheureux au scrutin du 17 avril, Ali Benflis, se prononceront le 19 mai sur l'offre du pouvoir concernant la révision de la Constitution. Composé de 13 partis politiques ayant tous soutenu Benflis, les Forces du changement annoncent « ne pas vouloir agir dans la précipitation et de travailler au rythme imposé par le pouvoir, en ajoutant que qu'ils restent ouvert à tous les acteurs politiques, personnalités nationales et composantes de la société civile qui partagent le souci d'opérer un changement en haut lieu». Quant aux partis favorables à ces consultations tout comme ceux attendant le contenu des amendements de révision constitutionnelle dont ils ont été destinataires, ont prévu de tenir dans les prochains jours, des rencontres sur la question, pour y dégager leurs propositions respectives pour les uns, et pour les autres, leurs positions vis-à-vis de ce chantier. Dans un communiqué rendu public, la présidence de la République souligne que « ces invitations sont accompagnées des propositions dégagées par un comité d'experts ainsi que d'une note explicative de la démarche. Cette note souligne notamment que les propositions adressées sont à titre indicatif seulement, le chantier de révision constitutionnelle ne faisant l'objet d'aucune limite préalable, hormis celles relatives aux constantes nationales ainsi qu'aux valeurs et principe de notre société». Les invitations à cette « large concertation nationale » ont été adressées d'après la même source à 150 destinataires à savoir : 36 personnalités nationales, 64 partis agréés, le président du groupe des sénateurs du tiers présidentiel au Conseil de la nation, le président du groupe des députés indépendants à l'Assemblée populaire nationale,10 organisations nationales, 27 associations nationales représentant les droits de l'homme, les magistrats, les avocats, les journalistes, le secteur économique, la jeunesse et les étudiants, 12 professeurs d'université sollicités pour leurs compétences. Il a été également souligné que «des rencontres seront organisées avec les destinataires de ces invitations durant le mois de juin prochain, à des dates qui seront convenues ». Le contenu de la lettre d'invitation ainsi que des documents adressés aux partenaires à cette concertation sont disponibles depuis hier vendredi 16 mai, sur le site web de la présidence de la République, à l'adresse suivante : (www:el-mouradia.dz). Le Président avait déclaré la semaine passée que ces interlocuteurs (à savoir les 150 partenaires) seront invités, début juin prochain, à des rencontres à la présidence de la République, «pour exposer et débattre leurs vues, commentaires et éventuelles contre-propositions au sujet des propositions qu'ils auront eu le temps d'étudier ». La conduite de consultations confiée au ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, sous l'autorité du chef de l'Etat, et sera entourée de "transparence", et ce afin de "permettre à l'opinion d'en suivre le déroulement", avait-il indiqué. Les rencontres se tiendront le mois prochain, à des dates à convenir entre les parties invitées à cette large consultation. Evoquant la suite à donner à ces consultations autour de chantier qui ne fera l'objet d'"aucune limite préalable", le chef de l'Etat avait expliqué qu'un projet consolidé de révision constitutionnelle sera élaboré, en prenant en considération les vues et propositions des partenaires. "Ce texte fera alors l'objet de la procédure relative à la révision constitutionnelle, sur le fondement de l'article 174 ou 176 de la loi fondamentale en vigueur", avait-il dit, estimant que "la révision constitutionnelle est un moment important dans la vie de la Nation" et "mérite donc le concours de tous les acteurs politiques, dans le respect des différences et même des divergences tout à fait acceptables dans notre pays qui s'enorgueillit du niveau déjà atteint par son pluralisme démocratique". L'article 174 de la Constitution stipule que la révision constitutionnelle soit soumise par référendum à l'approbation du peuple, alors que l'article 176 prévoit que le projet de révision constitutionnelle peut être soumis directement au vote du parlement sans passer par la voie référendaire. Les partis politiques ont réagi différemment, à l'annonce de ce chantier qualifié de "prioritaire" lancé par le chef de l'Etat, aussitôt réélu pour un quatrième mandat. Trois tendances se sont dégagées lors : les formations politiques ayant soutenu la réélection du chef de l'Etat, qui ont accueilli favorablement, l'ouverture de ce chantier, celles qui y ont exprimé des réserves, soutenant que leurs positions respectives seront exposées une fois connu le contenu des amendements, et celle qui marqueront sans aucun doute cette révision de la Constitution ceux qui refuse d'y adhérer. C'est le cas notamment de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui tiendra sa conférence nationale pour la transition démocratique le 7 juin prochain, a annoncé Mohcine Belabbas, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). « Nous commencerons à envoyer des invitations officielles à partir de mardi prochain. Entre temps, les membres de la coordination poursuivront les consultations chacun de son côté » avec les partis et les personnalités politiques, précise M. Belabbas. Les membres de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique ont rencontré plusieurs personnalités nationales dont Mouloud Hamrouche, Sid Ahmed Ghozali, Ali Benflis, Me Ali Yahia Abdenour et les deux anciens cadres du FIS dissous Kamel Guemazi et Ali Djeddi. Les membres de la CNLTD ont également rencontré des membres du mouvement Barakat. Quant aux Forces du changement, pôle national créé par le candidat malheureux au scrutin du 17 avril, Ali Benflis, se prononceront le 19 mai sur l'offre du pouvoir concernant la révision de la Constitution. Composé de 13 partis politiques ayant tous soutenu Benflis, les Forces du changement annoncent « ne pas vouloir agir dans la précipitation et de travailler au rythme imposé par le pouvoir, en ajoutant que qu'ils restent ouvert à tous les acteurs politiques, personnalités nationales et composantes de la société civile qui partagent le souci d'opérer un changement en haut lieu». Quant aux partis favorables à ces consultations tout comme ceux attendant le contenu des amendements de révision constitutionnelle dont ils ont été destinataires, ont prévu de tenir dans les prochains jours, des rencontres sur la question, pour y dégager leurs propositions respectives pour les uns, et pour les autres, leurs positions vis-à-vis de ce chantier.