La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a plaidé samedi à Sétif pour "un large débat autour de la révision de la Constitution, ouvert à toutes les catégories de la population". La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a plaidé samedi à Sétif pour "un large débat autour de la révision de la Constitution, ouvert à toutes les catégories de la population". Au cours d'une rencontre régionale qui a regroupé, des cadres de son parti venus de huit wilayas dans l'est du pays, Louisa Hanoune, soulignant que son parti "ne s'oppose pas aux consultations avec les partis politiques, les organisations et les personnalités nationales. Quelle que soit la volonté de ces derniers, a-t-elle ajouté, la parole doit revenir au peuple", car, a-t-elle indiqué, "les partis ne peuvent pas se substituer à la souveraineté populaire". Dans ce contexte, la chef de file du PT a considéré que l'institution législative avec ses deux chambres "n'est pas habilitée" et "n'a ni la légitimité, ni la crédibilité" pour représenter le peuple dans la révision de la Constitution. "Le peuple algérien désire renforcer la paix et la souveraineté, aspire à résoudre les questions politiques, sociales et économiques en suspens, et rompre avec les pratiques (...) qui entravent l'approfondissement de la démocratie et le processus de développement économique et social", a-t-elle estimé. Le PT considère, a-t-elle indiqué, "que la réalisation de ces aspirations légitimes nécessite une réforme constitutionnelle profonde qui instaure la deuxième République (...) avec l'adhésion de toutes les composantes de la société pour réaliser le choix des institutions de la pleine souveraineté". Pour Louisa Hanoune, "un tel objectif ne peut se suffire d'une révision de la Constitution qui soit uniquement l'oeuvre des partis et de personnalités nationales qui ne peuvent s'ériger en tutelle du peuple algérien". Elle a considéré, dans ce contexte, que la représentation populaire doit être "réglée en urgence par l'organisation d' élections législatives anticipées". L'intervenante a estimé que le peuple algérien a "pris toutes ses responsabilités" le 17 avril dernier, et "éloigné le spectre des menaces visant le pays". Elle a ajouté que le président de la République est aujourd'hui "devant un choix historique", puisque "ce que lui est demandé, pour la première fois depuis l'indépendance de l'Algérie, est de permettre au peuple de décider dans le fond et dans la forme des institutions correspondant à sa pleine souveraineté et à la réalisation de ses aspirations". Au cours d'une rencontre régionale qui a regroupé, des cadres de son parti venus de huit wilayas dans l'est du pays, Louisa Hanoune, soulignant que son parti "ne s'oppose pas aux consultations avec les partis politiques, les organisations et les personnalités nationales. Quelle que soit la volonté de ces derniers, a-t-elle ajouté, la parole doit revenir au peuple", car, a-t-elle indiqué, "les partis ne peuvent pas se substituer à la souveraineté populaire". Dans ce contexte, la chef de file du PT a considéré que l'institution législative avec ses deux chambres "n'est pas habilitée" et "n'a ni la légitimité, ni la crédibilité" pour représenter le peuple dans la révision de la Constitution. "Le peuple algérien désire renforcer la paix et la souveraineté, aspire à résoudre les questions politiques, sociales et économiques en suspens, et rompre avec les pratiques (...) qui entravent l'approfondissement de la démocratie et le processus de développement économique et social", a-t-elle estimé. Le PT considère, a-t-elle indiqué, "que la réalisation de ces aspirations légitimes nécessite une réforme constitutionnelle profonde qui instaure la deuxième République (...) avec l'adhésion de toutes les composantes de la société pour réaliser le choix des institutions de la pleine souveraineté". Pour Louisa Hanoune, "un tel objectif ne peut se suffire d'une révision de la Constitution qui soit uniquement l'oeuvre des partis et de personnalités nationales qui ne peuvent s'ériger en tutelle du peuple algérien". Elle a considéré, dans ce contexte, que la représentation populaire doit être "réglée en urgence par l'organisation d' élections législatives anticipées". L'intervenante a estimé que le peuple algérien a "pris toutes ses responsabilités" le 17 avril dernier, et "éloigné le spectre des menaces visant le pays". Elle a ajouté que le président de la République est aujourd'hui "devant un choix historique", puisque "ce que lui est demandé, pour la première fois depuis l'indépendance de l'Algérie, est de permettre au peuple de décider dans le fond et dans la forme des institutions correspondant à sa pleine souveraineté et à la réalisation de ses aspirations".