La ressource humaine est considérée, par M. Othmani, comme étant un facteur essentiel de l'augmentation du taux de productivité et de l'amélioration des performances des entreprises. La ressource humaine est considérée, par M. Othmani, comme étant un facteur essentiel de l'augmentation du taux de productivité et de l'amélioration des performances des entreprises. Pour Slim Othmani, P.-dg des Nouvelles conserveries algériennes Rouiba, il "est important de distribuer une partie des dividendes et des bénéfices aux travailleurs pour les motiver davantage, précisant que l'investissement dans la ressources humaine est un capital précieux". Les ressources humaines étant considéré, par ce manager, comme facteur essentiel de l'augmentation du taux de productivité et de l'amélioration des performances des entreprises. Aussi, il estime qu'il est prioritaire de dynamiser et moderniser le système bancaire et financier algérien tout en accélérant les réformes économiques qui tardent à s'affirmer. M. Othmani affirme qu'il est également impérieux d'assurer une politique visant à créer des emplois massifs afin de résorber le chômage, mais en prônant une stratégie de l'économie du savoir et de la valorisation des compétences, car la formation et le perfectionnement des employés sont des nécessité dans le contexte de l'économie de marché et du libéralisme économique. Midi Libre : L'entreprise "Les Nouvelles conserveries algériennes Rouiba" a fait son entrée en Bourse où elle possède des actifs. Peut-on dire qu'elle a acquis une aisance financière et une méthode de marketing-management rentable et moderne ? Slim Othmani : Nous n'avons pas d'aisance financière, mais nous avons réalisé de bons résultats cette année et nous avons, notamment, décidé de distribuer les dividendes en distribuant une partie de nos bénéfices à nos employés et à nos collaborateurs. Donc, nous continuons dans notre démarche extrêmement citoyenne, d'une part, et d'autre part, notre démarche d'entreprise privée au niveau de la Bourse. Malheureusement pour nous, la Bourse est toujours statique, elle n'est pas animée, les principaux actionnaires sont les banques... Nous, de notre côté, nous faisons de notre mieux, car il ne faut pas oublier aussi que la Bourse est naissante en Algérie et même les actionnaires privés et particuliers sont des actionnaires qui ne comprennent pas les mécanismes de la bourse. Celle-ci ne prête pas de l'argent, mais prendre de l'argent. La Bourse d'Alger c'est, indiscutablement, la présence d'institutionnels, des actionnaires de ces entreprises qui sont cotées. Intentionnelles signifient les compagnies d'assurances et les banques, autrement dit prendre des actions dans les entreprises cotées. Prendre des actions dans mon entreprise que ce soit par les banques ou les compagnies d'assurances même internationales. Cela, doit se faire dans un esprit non spéculatif, mais dans le but de stabiliser le capital et une prise de conscience pour les actionnaires. Ne faudrait-il pas moderniser le système financier algérien et l'intégrer dans le système financier international ? Il ne s'agit pas d'insérer le système bancaire algérien dans le système financier international, l'objectif n'est pas là. Mais, il s'agit de le moderniser et le dynamiser. Le système bancaire algérien traîne et les réformes ont été annoncées une dizaine de fois, d'ailleurs, nous ne comprenons pas bien pourquoi. Quelle est l'appréhension derrière cette réforme du système bancaire. Que pensez-vous de la nouvelle vision du gouvernement concernant la dynamisation et la modernisation du secteur privé, notamment pour ce qui est du management, des aides financières et de l'accès aux lignes de crédits bancaires , sachant que les entreprises privées rencontrent de multiples difficultés ? Il n'y pas de nouvelle vision, il y a seulement une action sur la contrainte. Les pouvoirs publics savent que le système de distribution de la rente possède des mécanismes de subvention actuellement insoutenables. Il y a urgence de diversifier l'économie, de créer beaucoup d'entreprises et de créer de nombreux emplois. Cette urgence-là fait qu'ils se sont engagés dans des "réformettes", car ce ne sont pas des réformes en profondeur sachant que le système bancaire tarde à venir, il y a quelques décisions. On nous annonce des décisions extraordinaires qui vont être annoncées, mais pourquoi on s'évertue à dire qu'on va annoncer, donc, il faut annoncer une fois pour toutes. Que proposez-vous pour dynamiser et moderniser l e secteur privé et que diriezvous aux pouvoirs publics concernant les revendications du secteur privé à ce sujet ? Il faut créer beaucoup d'emplois pour stimuler et moderniser l'entreprise privée, encore une fois il est impérieux de réformer le système bancaire, il y a urgence dans ce sens. Il faut également soutenir toutes les activités de services (d'où l'urgence à signaler pour un soutien immédiat) le parent pauvre de l'économie algérienne. Il ne faut pas oublier que les services représentent plus de onze (11) milliards dollars, beaucoup plus même que des produits finis. Il s'agit également d'investir dans le savoir comme le suggère le professeur Lamiri. Nous sommes tous d'accord avec cette suggestion. C'est aussi le leitmotiv du gouvernement auquel nous adhérons tous, et on ne comprend pas pourquoi ce gouvernement parle de débureaucratisation ; de lutte contre la débureaucratisation et dans les faits, il n'existe pas de sanctions contre les lourdeurs bureaucratiques. Au contraire, les gens qui pratiquent les lourdeurs bureaucratiques sont des gens qui sont toujours assis à leurs postes. A propos des exportations de produits agroalimentaires algériens, existe-t-il des opportunités d'exportation pour les entreprises privées sachant que ces produits sont prisés sur le marché nordaméricain et dans les pays subsahariens ? Nous n'avons pas essayé d'exporter sur le marché nord-américain, les marchés les plus proches pour nous, tel que le marché africain. Sur le marché africain, nous ne rencontrons pas actuellement de problèmes majeurs. Probablement, le problème c'est qu'au niveau de notre entreprise, par exemple, nous ne sommes pas suffisamment structurés pour pouvoir exporter. C'est une chose que nous sommes en train de faire, car nous répondons en priorité aux besoins du marché national. L'environnement des affaires qui encadre l'acte d'exporter gagnerait à être soutenu et gagnerait à être dynamisé et il est en train d'être réformé, je pense que les processus est en cours, à ma connaissance. Pour Slim Othmani, P.-dg des Nouvelles conserveries algériennes Rouiba, il "est important de distribuer une partie des dividendes et des bénéfices aux travailleurs pour les motiver davantage, précisant que l'investissement dans la ressources humaine est un capital précieux". Les ressources humaines étant considéré, par ce manager, comme facteur essentiel de l'augmentation du taux de productivité et de l'amélioration des performances des entreprises. Aussi, il estime qu'il est prioritaire de dynamiser et moderniser le système bancaire et financier algérien tout en accélérant les réformes économiques qui tardent à s'affirmer. M. Othmani affirme qu'il est également impérieux d'assurer une politique visant à créer des emplois massifs afin de résorber le chômage, mais en prônant une stratégie de l'économie du savoir et de la valorisation des compétences, car la formation et le perfectionnement des employés sont des nécessité dans le contexte de l'économie de marché et du libéralisme économique. Midi Libre : L'entreprise "Les Nouvelles conserveries algériennes Rouiba" a fait son entrée en Bourse où elle possède des actifs. Peut-on dire qu'elle a acquis une aisance financière et une méthode de marketing-management rentable et moderne ? Slim Othmani : Nous n'avons pas d'aisance financière, mais nous avons réalisé de bons résultats cette année et nous avons, notamment, décidé de distribuer les dividendes en distribuant une partie de nos bénéfices à nos employés et à nos collaborateurs. Donc, nous continuons dans notre démarche extrêmement citoyenne, d'une part, et d'autre part, notre démarche d'entreprise privée au niveau de la Bourse. Malheureusement pour nous, la Bourse est toujours statique, elle n'est pas animée, les principaux actionnaires sont les banques... Nous, de notre côté, nous faisons de notre mieux, car il ne faut pas oublier aussi que la Bourse est naissante en Algérie et même les actionnaires privés et particuliers sont des actionnaires qui ne comprennent pas les mécanismes de la bourse. Celle-ci ne prête pas de l'argent, mais prendre de l'argent. La Bourse d'Alger c'est, indiscutablement, la présence d'institutionnels, des actionnaires de ces entreprises qui sont cotées. Intentionnelles signifient les compagnies d'assurances et les banques, autrement dit prendre des actions dans les entreprises cotées. Prendre des actions dans mon entreprise que ce soit par les banques ou les compagnies d'assurances même internationales. Cela, doit se faire dans un esprit non spéculatif, mais dans le but de stabiliser le capital et une prise de conscience pour les actionnaires. Ne faudrait-il pas moderniser le système financier algérien et l'intégrer dans le système financier international ? Il ne s'agit pas d'insérer le système bancaire algérien dans le système financier international, l'objectif n'est pas là. Mais, il s'agit de le moderniser et le dynamiser. Le système bancaire algérien traîne et les réformes ont été annoncées une dizaine de fois, d'ailleurs, nous ne comprenons pas bien pourquoi. Quelle est l'appréhension derrière cette réforme du système bancaire. Que pensez-vous de la nouvelle vision du gouvernement concernant la dynamisation et la modernisation du secteur privé, notamment pour ce qui est du management, des aides financières et de l'accès aux lignes de crédits bancaires , sachant que les entreprises privées rencontrent de multiples difficultés ? Il n'y pas de nouvelle vision, il y a seulement une action sur la contrainte. Les pouvoirs publics savent que le système de distribution de la rente possède des mécanismes de subvention actuellement insoutenables. Il y a urgence de diversifier l'économie, de créer beaucoup d'entreprises et de créer de nombreux emplois. Cette urgence-là fait qu'ils se sont engagés dans des "réformettes", car ce ne sont pas des réformes en profondeur sachant que le système bancaire tarde à venir, il y a quelques décisions. On nous annonce des décisions extraordinaires qui vont être annoncées, mais pourquoi on s'évertue à dire qu'on va annoncer, donc, il faut annoncer une fois pour toutes. Que proposez-vous pour dynamiser et moderniser l e secteur privé et que diriezvous aux pouvoirs publics concernant les revendications du secteur privé à ce sujet ? Il faut créer beaucoup d'emplois pour stimuler et moderniser l'entreprise privée, encore une fois il est impérieux de réformer le système bancaire, il y a urgence dans ce sens. Il faut également soutenir toutes les activités de services (d'où l'urgence à signaler pour un soutien immédiat) le parent pauvre de l'économie algérienne. Il ne faut pas oublier que les services représentent plus de onze (11) milliards dollars, beaucoup plus même que des produits finis. Il s'agit également d'investir dans le savoir comme le suggère le professeur Lamiri. Nous sommes tous d'accord avec cette suggestion. C'est aussi le leitmotiv du gouvernement auquel nous adhérons tous, et on ne comprend pas pourquoi ce gouvernement parle de débureaucratisation ; de lutte contre la débureaucratisation et dans les faits, il n'existe pas de sanctions contre les lourdeurs bureaucratiques. Au contraire, les gens qui pratiquent les lourdeurs bureaucratiques sont des gens qui sont toujours assis à leurs postes. A propos des exportations de produits agroalimentaires algériens, existe-t-il des opportunités d'exportation pour les entreprises privées sachant que ces produits sont prisés sur le marché nordaméricain et dans les pays subsahariens ? Nous n'avons pas essayé d'exporter sur le marché nord-américain, les marchés les plus proches pour nous, tel que le marché africain. Sur le marché africain, nous ne rencontrons pas actuellement de problèmes majeurs. Probablement, le problème c'est qu'au niveau de notre entreprise, par exemple, nous ne sommes pas suffisamment structurés pour pouvoir exporter. C'est une chose que nous sommes en train de faire, car nous répondons en priorité aux besoins du marché national. L'environnement des affaires qui encadre l'acte d'exporter gagnerait à être soutenu et gagnerait à être dynamisé et il est en train d'être réformé, je pense que les processus est en cours, à ma connaissance.