Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a reçu, hier, à Alger, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui effectue une visite de travail en Algérie. Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a reçu, hier, à Alger, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, qui effectue une visite de travail en Algérie. Une occasion pour les deux parties d'« examiner les relations de coopération militaire bilatérale et explorer les voies et moyens susceptibles de la consolider et la diversifier en ce qui sert au mieux les intérêts réciproques ». Mais les entretiens trouvent tous leurs intérêts par l'« échange d'approches et de points de vue au sujet des préoccupations sécuritaires qui caractérisent la scène internationale, plus particulièrement dans la sous-région du Sahel, en vue d'éclaircir et rapprocher les visions en perspective d'une meilleure coordination des efforts pour asseoir des solutions fiables et durables au contexte sécuritaire prévalant dans cette sousrégion». Le ministre français de la Défense a un agenda chargé durant son séjour à Alger. Après ses entretiens avec Ahmed Salah Gaïd et avant l'audience chez le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la fin de sa visite, il aura des entretiens politiques avec le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra qui se trouve être un dirigeant très au fait des affaires de la région pour avoir été le commissaire au Conseil de Paix et Sécurité de l'Union africaine. Il déjeunera avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Cette visite survient au moment où la situation au Mali et en Lybie connaît un développement inquiétant sur le plan sécuritaire et la dernière tournée du chef de la diplomatie algérienne dans la région du Sahel, à l'exemple, notamment, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Mali. A Paris, le ministère français de la Défense a assuré que la visite revêtait « une très grande importance » et constituait « l'occasion d'un dialogue politique à haut niveau » où seront notamment évoqués « les dispositifs de lutte contre le terrorisme au Sahel et la situation au Mali ». La France et l'Algérie sont liées par un « accord de coopération en matière de défense» entré en vigueur en février 2013. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, qui a accordé, dimanche, à la Radio Algérie Internationale (RAI) une interview dans laquelle il a fait le bilan de sa dernière tournée dans la région du Sahel, a cadré la visite de Jean-Yves Le Drian. Il a signalé qu'elle est inscrite dans le cadre de la construction du « partenariat d'exception » entre Alger et Paris « avec l'identification des questions d'intérêts communs, de nature sécuritaire, en particulier, la coopération bilatérale entre les armées des deux pays ». Il précise que l'Algérie et la France développent des discussions sur des sujets de portée stratégique vis-à-vis desquels elles ont des intérêts dans le continent africain, dans le Moyen-Orient et au-delà. Cette visite intervient également après celle du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, en visite de travail, début avril dernier, de deux jours en Algérie et celle programmée pour les prochains jours du ministre français des Affaires étrangères français. Lors de l'ouverture de la 2e session du Dialogue stratégique Algérie — Etats-Unis d'Amérique, tenue le 4 avril dernier à Alger, le ministre algérien des Affaires étrangères a déclaré que « la relation et la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique ont atteint un niveau sans précédent, aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif ». Pour sa part, John Kerry a salué les «efforts consentis (par l'Algérie) dans la stabilisation de la région du Sahel et dans le Mali et le Niger ». Il a relevé que la non-ingérence ne devrait pas être un obstacle au développement de la coopération entre Etats et au lancement d'initiatives pour endiguer la menace que représente Aqmi. Pour John Kerry et ce, même si de grands progrès ont été enregistrés, il faut encore développer les capacités de lutte contre les groupes terroristes. L'axe Alger-Paris-Washington se mettrait en place pour la lutte contre le terrorisme dans la région Sahel. Il est certain que le développement de la situation sécuritaire dans la région est des plus préoccupante. La reprise des combats entre les troupes régulières de Bamako et les rebelles touareg à Kidal constitue u regain de tension qui interpelle aussi bien les Algériens, Français qu'Américains, pour des raisons propres à chaque Etat. La montée en puissance du mouvement Boko- Haram au Nigéria est aussi une source de soucis pour toute la région où Américain et Français ont de gros intérêts à défendre. Une occasion pour les deux parties d'« examiner les relations de coopération militaire bilatérale et explorer les voies et moyens susceptibles de la consolider et la diversifier en ce qui sert au mieux les intérêts réciproques ». Mais les entretiens trouvent tous leurs intérêts par l'« échange d'approches et de points de vue au sujet des préoccupations sécuritaires qui caractérisent la scène internationale, plus particulièrement dans la sous-région du Sahel, en vue d'éclaircir et rapprocher les visions en perspective d'une meilleure coordination des efforts pour asseoir des solutions fiables et durables au contexte sécuritaire prévalant dans cette sousrégion». Le ministre français de la Défense a un agenda chargé durant son séjour à Alger. Après ses entretiens avec Ahmed Salah Gaïd et avant l'audience chez le président de la République, Abdelaziz Bouteflika à la fin de sa visite, il aura des entretiens politiques avec le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra qui se trouve être un dirigeant très au fait des affaires de la région pour avoir été le commissaire au Conseil de Paix et Sécurité de l'Union africaine. Il déjeunera avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Cette visite survient au moment où la situation au Mali et en Lybie connaît un développement inquiétant sur le plan sécuritaire et la dernière tournée du chef de la diplomatie algérienne dans la région du Sahel, à l'exemple, notamment, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Mali. A Paris, le ministère français de la Défense a assuré que la visite revêtait « une très grande importance » et constituait « l'occasion d'un dialogue politique à haut niveau » où seront notamment évoqués « les dispositifs de lutte contre le terrorisme au Sahel et la situation au Mali ». La France et l'Algérie sont liées par un « accord de coopération en matière de défense» entré en vigueur en février 2013. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, qui a accordé, dimanche, à la Radio Algérie Internationale (RAI) une interview dans laquelle il a fait le bilan de sa dernière tournée dans la région du Sahel, a cadré la visite de Jean-Yves Le Drian. Il a signalé qu'elle est inscrite dans le cadre de la construction du « partenariat d'exception » entre Alger et Paris « avec l'identification des questions d'intérêts communs, de nature sécuritaire, en particulier, la coopération bilatérale entre les armées des deux pays ». Il précise que l'Algérie et la France développent des discussions sur des sujets de portée stratégique vis-à-vis desquels elles ont des intérêts dans le continent africain, dans le Moyen-Orient et au-delà. Cette visite intervient également après celle du secrétaire d'Etat américain, John Kerry, en visite de travail, début avril dernier, de deux jours en Algérie et celle programmée pour les prochains jours du ministre français des Affaires étrangères français. Lors de l'ouverture de la 2e session du Dialogue stratégique Algérie — Etats-Unis d'Amérique, tenue le 4 avril dernier à Alger, le ministre algérien des Affaires étrangères a déclaré que « la relation et la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique ont atteint un niveau sans précédent, aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif ». Pour sa part, John Kerry a salué les «efforts consentis (par l'Algérie) dans la stabilisation de la région du Sahel et dans le Mali et le Niger ». Il a relevé que la non-ingérence ne devrait pas être un obstacle au développement de la coopération entre Etats et au lancement d'initiatives pour endiguer la menace que représente Aqmi. Pour John Kerry et ce, même si de grands progrès ont été enregistrés, il faut encore développer les capacités de lutte contre les groupes terroristes. L'axe Alger-Paris-Washington se mettrait en place pour la lutte contre le terrorisme dans la région Sahel. Il est certain que le développement de la situation sécuritaire dans la région est des plus préoccupante. La reprise des combats entre les troupes régulières de Bamako et les rebelles touareg à Kidal constitue u regain de tension qui interpelle aussi bien les Algériens, Français qu'Américains, pour des raisons propres à chaque Etat. La montée en puissance du mouvement Boko- Haram au Nigéria est aussi une source de soucis pour toute la région où Américain et Français ont de gros intérêts à défendre.