Alger renoue avec les grandes réunions politiques. Elle sera la capitale du Mouvement des pays non-alignés, du moins elle accueillera, du 26 au 29 mai, la 17e conférence ministérielle du Mouvement. Cette réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger sera le prélude au Sommet des chefs d'Etat qui doit avoir lieu en 2015. Alger renoue avec les grandes réunions politiques. Elle sera la capitale du Mouvement des pays non-alignés, du moins elle accueillera, du 26 au 29 mai, la 17e conférence ministérielle du Mouvement. Cette réunion des ministres des Affaires étrangères à Alger sera le prélude au Sommet des chefs d'Etat qui doit avoir lieu en 2015. La date n'est pas encore officiellement fixée. Le sommet devrait vraisemblablement se tenir dans la capitale algérienne qui a une expérience certaine en matière de réunions au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. Cette réunion des ministres de l'organisation se tient à un moment crucial sur les plans politique et économique. Exacerbation des tensions politiques en divers points du monde, particulièrement des crises politiques dans les pays membres du Mouvement. Ingérences des "surpuissances" dans les affaires internes des Etats membres du MPA, si ce n'est leurs interventions armées pour renverser les régimes en place. Crises économiques dans les pays occidentaux et leurs incidences sur les pays des non-alignés. Le monde est devenu plus unipolaire que jamais, dominé par les USA qui imposent leur suprématie économique et militaire s'appuyant sur l'Otan et la disparition de l'ex-URSS qui formait, dans les années 60, le Bloc des pays anti-impérialistes. Le monde a connu depuis des mutations profondes. Des pays membres et pour certains fondateurs des Mouvement des nonalignés ont disparu de la carte du monde. D'autres Etats se sont désagrégés en une multitude de Nations. De la première conférence de Bandung (ou conférence de Bandoeng) qui s'est tenue en 1955 à Bandung, en Indonésie, que de chemin parcouru par le Mouvement. Dix-neuf pays africains et asiatiques étaient présents à cette première rencontre du genre. Gamal Abdenacer (Egypte), Nehru (Inde), Soekarno (Indonésie) et Zhou Enlai (Chine) étaient les animateurs du Mouvement. Cette conférence marqua l'entrée sur la scène internationale des pays du Tiers-Monde. Les pays du Tiers-Monde choisissent le non-alignement ; ils ne veulent pas coopérer avec les différents blocs. Ces pays décolonisés formèrent le troisième Bloc. Un Bloc qui tenait des réunions régulièrement pour faire « avancer » les causes des pays qui ne se sont alignés ni sur les thèses des pays du bloc de l'Ouest conduit pas les USA, ni sur celui de l'Est qui avait pour chef de file l'ex-URSS. Il en est ainsi du 4e Sommet des non-alignés (appelé aussi Conférence d'Alger) qui s'est tenu à Alger en 1973 et à l'issue duquel l'appel à un Nouvel ordre économique international (NOEI) fut lancé afin que les Etats du Tiers-Monde, produisant l'essentiel des ressources du monde, ne soient plus en situation d'exploitation face aux pays industriels du Nord. Le défunt Président algérien, Houari Boumediene, fut l'hôte de ce 4e Sommet de la conférence des pays non-alignés à Alger. Etaient présents 57 chefs d'Etat, ainsi que des personnalités marquantes du mouvement tiers-mondiste comme le défunt chef de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat. Le NOEI ne s'est pas concrétisé. Loin de là, le monde est plus que jamais tout aussi inégalitaire. Les pays riches qui maîtrisent les nouvelles technologies, sont de plus en plus riches. Les pays pauvres, majoritairement issus du Mouvement des pays non-alignés, sont de plus en plus pauvres et confrontés à des problèmes socio-économiques et politiques. Le thème choisi pour cette réunion ministérielle à Alger ne s'éloigne pas de ces questions qui conditionnent le développement durable de ces pays. Le thème choisi pour la conférence du 26 mai "Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité", avec un ordre du jour ouvert mais centré sur les problématiques interdépendantes de la paix et du développement. Les 117 pays membres de ce regroupement partent à la recherche d'une vraie solidarité internationale, fragilisée par de nombreux défis. Hier, c'était la confrontation des Blocs Est-Ouest qui a empêché cette solidarité de s'exprimer à large échelle. A présent c'est les nouveaux défis qui mettent à mal cette entraide internationale l'empêchant de prendre racine sur le terrain. Le Mouvement des non-alignés pourra-t-il s'adapter aux nouvelles donnes qui marquent les relations internationales ? Les enjeux sont multiples et les défis à relever immenses, souvent au dessus des moyens des Etats membres des PNA. La réunion d'Alger sera-t-elle le point de départ du « renouveau » du Mouvement des pays non-Alignés ? La date n'est pas encore officiellement fixée. Le sommet devrait vraisemblablement se tenir dans la capitale algérienne qui a une expérience certaine en matière de réunions au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement. Cette réunion des ministres de l'organisation se tient à un moment crucial sur les plans politique et économique. Exacerbation des tensions politiques en divers points du monde, particulièrement des crises politiques dans les pays membres du Mouvement. Ingérences des "surpuissances" dans les affaires internes des Etats membres du MPA, si ce n'est leurs interventions armées pour renverser les régimes en place. Crises économiques dans les pays occidentaux et leurs incidences sur les pays des non-alignés. Le monde est devenu plus unipolaire que jamais, dominé par les USA qui imposent leur suprématie économique et militaire s'appuyant sur l'Otan et la disparition de l'ex-URSS qui formait, dans les années 60, le Bloc des pays anti-impérialistes. Le monde a connu depuis des mutations profondes. Des pays membres et pour certains fondateurs des Mouvement des nonalignés ont disparu de la carte du monde. D'autres Etats se sont désagrégés en une multitude de Nations. De la première conférence de Bandung (ou conférence de Bandoeng) qui s'est tenue en 1955 à Bandung, en Indonésie, que de chemin parcouru par le Mouvement. Dix-neuf pays africains et asiatiques étaient présents à cette première rencontre du genre. Gamal Abdenacer (Egypte), Nehru (Inde), Soekarno (Indonésie) et Zhou Enlai (Chine) étaient les animateurs du Mouvement. Cette conférence marqua l'entrée sur la scène internationale des pays du Tiers-Monde. Les pays du Tiers-Monde choisissent le non-alignement ; ils ne veulent pas coopérer avec les différents blocs. Ces pays décolonisés formèrent le troisième Bloc. Un Bloc qui tenait des réunions régulièrement pour faire « avancer » les causes des pays qui ne se sont alignés ni sur les thèses des pays du bloc de l'Ouest conduit pas les USA, ni sur celui de l'Est qui avait pour chef de file l'ex-URSS. Il en est ainsi du 4e Sommet des non-alignés (appelé aussi Conférence d'Alger) qui s'est tenu à Alger en 1973 et à l'issue duquel l'appel à un Nouvel ordre économique international (NOEI) fut lancé afin que les Etats du Tiers-Monde, produisant l'essentiel des ressources du monde, ne soient plus en situation d'exploitation face aux pays industriels du Nord. Le défunt Président algérien, Houari Boumediene, fut l'hôte de ce 4e Sommet de la conférence des pays non-alignés à Alger. Etaient présents 57 chefs d'Etat, ainsi que des personnalités marquantes du mouvement tiers-mondiste comme le défunt chef de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Arafat. Le NOEI ne s'est pas concrétisé. Loin de là, le monde est plus que jamais tout aussi inégalitaire. Les pays riches qui maîtrisent les nouvelles technologies, sont de plus en plus riches. Les pays pauvres, majoritairement issus du Mouvement des pays non-alignés, sont de plus en plus pauvres et confrontés à des problèmes socio-économiques et politiques. Le thème choisi pour cette réunion ministérielle à Alger ne s'éloigne pas de ces questions qui conditionnent le développement durable de ces pays. Le thème choisi pour la conférence du 26 mai "Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité", avec un ordre du jour ouvert mais centré sur les problématiques interdépendantes de la paix et du développement. Les 117 pays membres de ce regroupement partent à la recherche d'une vraie solidarité internationale, fragilisée par de nombreux défis. Hier, c'était la confrontation des Blocs Est-Ouest qui a empêché cette solidarité de s'exprimer à large échelle. A présent c'est les nouveaux défis qui mettent à mal cette entraide internationale l'empêchant de prendre racine sur le terrain. Le Mouvement des non-alignés pourra-t-il s'adapter aux nouvelles donnes qui marquent les relations internationales ? Les enjeux sont multiples et les défis à relever immenses, souvent au dessus des moyens des Etats membres des PNA. La réunion d'Alger sera-t-elle le point de départ du « renouveau » du Mouvement des pays non-Alignés ?