Le pouvoir invite des opposants et certaines personnalités politiques nationales au projet d'enrichissement de la Constitution. L'opposition, du moins, celle la plus représentative sur l'échiquier politique national, elle, s'oppose frontalement. Le débat y est engagé sur la « révision consensuelle de la loi fondamentale ». Le pouvoir invite des opposants et certaines personnalités politiques nationales au projet d'enrichissement de la Constitution. L'opposition, du moins, celle la plus représentative sur l'échiquier politique national, elle, s'oppose frontalement. Le débat y est engagé sur la « révision consensuelle de la loi fondamentale ». L es opposants estiment que le moment est venu de « repenser l'édification de l'Etat et de l'Autorité ». Tous les acteurs politiques sont d'accord sur la manière de parvenir à une Constitution rénovée en rediscutant aujourd'hui les termes d'un nouveau pacte politique national, dans le cadre d'un consensus. Mais pas le consensus tel que porté par le projet de Constitution proposée par le président de la République, soulignent ses détracteurs, mais « un consensus national nouveau, en associant tous les acteurs nationaux et en écoutant toutes les voix sans exclusion et loin des préjugés, des sensibilités et rancunes d'hier", pour «parvenir à un Etat qui soit le reflet d'une société qui transcende ses appartenances tribales, régionales, claniques, au nom de l'intérêt général ». Le projet que les opposants ambitionnent porte sur la recherche et la construction d'un consensus national destiné à édifier un Etat moderne, projet rejeté par le pouvoir qui propose son projet dans une nouvelle mouture et qui sera discuté à partir du mois de juin prochain. Selon l'ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche sous Chadli, « ce consensus représentera une opportunité pour notre pays pour édifier un Etat moderne et instaurer une bonne gouvernance. Ce consensus nécessite l'examen des moyens de sa concrétisation, son rythme et avec quels acteurs faut-il le mettre en place ». Tout un programme qui est difficile et complexe à mener à bien face à une opposition qui demeure, elle, fidèle à son projet de « transition politique » pour changer non pas le pouvoir mais tout le système, pierre angulaire de ce pouvoir. L'idée d'un consensus national a été mise sur le « terrain » par le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed. Il a été à l'avant-garde de cette démarche novatrice, construite sur un consensus national autour « d'idées liées à la démocratie, l'Etat de droit, le système de gouvernance et autres questions concernant l'avenir de l'Algérie » et non d'une « personne ». Le secrétaire national du parti, Ahmed Betatache avait récemment exprimé l'engagement de son parti pour la reconstruction d'un consensus national autour de l'idée centrale de l'instauration d'un système de bonne gouvernance, rappelant que « la reconstruction de ce consensus national » a été inspirée du « premier consensus intervenu entre Algériens pour le recouvrement de l'indépendance du pays et vise l'avènement d'un système de gouvernance qui permettra au citoyen de s'émanciper et de jouir de ses droits ». Il sera pour le moins très difficile de bâtir un consensus national sur le projet de révision de la Constitution, tel que l'a proposé le pouvoir. Même sa recherche est sur un chemin aléatoire. Le Mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL) vient de réagir violemment sur la manière avec laquelle sera mené le projet. L'invitation faite par Ahmed Ouyahia récemment à certains responsables de l'ex-FIS (dissous), comme Abdelkader Boukhamkham, El-Hachemi Sahnouni et même au responsable de son bras armé, l'ex- « émir » de l'AIS, Madani Mezrag est perçue comme une « provocation » par cette organisation qui a fait parler d'elle un certain été de 2012 et qui risque de rééditer les actions qui l'ont faite émerger sur la place publique. Le MNGCL considère ces invitations comme une énième provocation de la part du pouvoir en place qui «poursuit ses complots contre tous ceux qui se sont mis face au terrorisme pour sauver l'Algérie». Une réaction très musclée qui renseigne sur la colère des gardes communaux à l'égard d'un pouvoir qui a « oublié » leurs immenses sacrifices pour sauver la République dès que la Charte pour la réconciliation nationale fut promulguée. L es opposants estiment que le moment est venu de « repenser l'édification de l'Etat et de l'Autorité ». Tous les acteurs politiques sont d'accord sur la manière de parvenir à une Constitution rénovée en rediscutant aujourd'hui les termes d'un nouveau pacte politique national, dans le cadre d'un consensus. Mais pas le consensus tel que porté par le projet de Constitution proposée par le président de la République, soulignent ses détracteurs, mais « un consensus national nouveau, en associant tous les acteurs nationaux et en écoutant toutes les voix sans exclusion et loin des préjugés, des sensibilités et rancunes d'hier", pour «parvenir à un Etat qui soit le reflet d'une société qui transcende ses appartenances tribales, régionales, claniques, au nom de l'intérêt général ». Le projet que les opposants ambitionnent porte sur la recherche et la construction d'un consensus national destiné à édifier un Etat moderne, projet rejeté par le pouvoir qui propose son projet dans une nouvelle mouture et qui sera discuté à partir du mois de juin prochain. Selon l'ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche sous Chadli, « ce consensus représentera une opportunité pour notre pays pour édifier un Etat moderne et instaurer une bonne gouvernance. Ce consensus nécessite l'examen des moyens de sa concrétisation, son rythme et avec quels acteurs faut-il le mettre en place ». Tout un programme qui est difficile et complexe à mener à bien face à une opposition qui demeure, elle, fidèle à son projet de « transition politique » pour changer non pas le pouvoir mais tout le système, pierre angulaire de ce pouvoir. L'idée d'un consensus national a été mise sur le « terrain » par le Front des forces socialistes (FFS) de Hocine Aït Ahmed. Il a été à l'avant-garde de cette démarche novatrice, construite sur un consensus national autour « d'idées liées à la démocratie, l'Etat de droit, le système de gouvernance et autres questions concernant l'avenir de l'Algérie » et non d'une « personne ». Le secrétaire national du parti, Ahmed Betatache avait récemment exprimé l'engagement de son parti pour la reconstruction d'un consensus national autour de l'idée centrale de l'instauration d'un système de bonne gouvernance, rappelant que « la reconstruction de ce consensus national » a été inspirée du « premier consensus intervenu entre Algériens pour le recouvrement de l'indépendance du pays et vise l'avènement d'un système de gouvernance qui permettra au citoyen de s'émanciper et de jouir de ses droits ». Il sera pour le moins très difficile de bâtir un consensus national sur le projet de révision de la Constitution, tel que l'a proposé le pouvoir. Même sa recherche est sur un chemin aléatoire. Le Mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL) vient de réagir violemment sur la manière avec laquelle sera mené le projet. L'invitation faite par Ahmed Ouyahia récemment à certains responsables de l'ex-FIS (dissous), comme Abdelkader Boukhamkham, El-Hachemi Sahnouni et même au responsable de son bras armé, l'ex- « émir » de l'AIS, Madani Mezrag est perçue comme une « provocation » par cette organisation qui a fait parler d'elle un certain été de 2012 et qui risque de rééditer les actions qui l'ont faite émerger sur la place publique. Le MNGCL considère ces invitations comme une énième provocation de la part du pouvoir en place qui «poursuit ses complots contre tous ceux qui se sont mis face au terrorisme pour sauver l'Algérie». Une réaction très musclée qui renseigne sur la colère des gardes communaux à l'égard d'un pouvoir qui a « oublié » leurs immenses sacrifices pour sauver la République dès que la Charte pour la réconciliation nationale fut promulguée.