L e ministre algérien des Affaires étrangères recadre la question du Sahel et reste ferme sur le principe de non ingérence dans les affaires internes de ces voisins. L e ministre algérien des Affaires étrangères recadre la question du Sahel et reste ferme sur le principe de non ingérence dans les affaires internes de ces voisins. Seul le dialogue politique reste la voie prônée par l'Algérie pour résoudre les conflits qui secouent la région. Dans une déclaration à la presse à la veille de la 17e conférence ministérielle du mouvement des pays non-alignés qui se tient à Alger, le ministre a affirmé que « l'Algérie qui est sahélienne, est un pays incontournable dans l'instauration de la paix dans la région du Sahel » tout en précisant la proximité avec ces pays où « l'Algérie a plus de 2.400 km de frontières avec les pays du Sahel. Elle est aussi un voisin direct des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ». Mais contre les vat- en-guerre, l'Algérie prône la voie diplomatique et le dialogue politique dans le contexte de la crise malienne et les débordements qui résultent de la tension dans des pays comme ceux de l'Afrique de l'Ouest. Contre la tendance à s'ingérer dans les affaires politiques internes de la communauté sahélienne, le chef de la diplomatie algérienne recadre encore une fois le débat sur les « concertations dans divers domaines, notamment en ce qui concerne la sécurité ». Et de poursuivre « les relations entre l'Algérie et les pays du Sahel sont organiques et stratégiques. Elles sont bâties sur des intérêts communs ». Pour ce qui est du Mali qui connaît un regain de tension entre le gouvernement et les groupes rebelles, la position algérienne reste inflexible, faisant en sorte « qu'un dialogue inter-Maliens inclusif, seul à même de jeter les bases d'une réconciliation véritable entre tous les Maliens, d'une paix et d'une sécurité durable au Nord du Mali et dans tous le pays ». Autrement dit, la solution d'une intervention militaire même avec les pays de l'Otan est rejetée. Selon le ministre, la solution à la crise au Mali « n'est pas militaire, mais politique ». Le message est adressé subtilement au front des pays comme la France et les USA qui veulent « quadriller » la zone conflictuelle, sous prétexte de repousser ou de réduire l'impact des groupes armés. La même démarche sera suivie pour la question libyenne où Ramtane Lamamra a appelé au « respect de la souveraineté du peuple libyen, regrettant que la situation se soit davantage détériorée du fait du terrorisme qui y sévit ». Selon Lamamra une réunion informelle devrait se tenir à Alger, en marge de la réunion ministérielle des non-alignées, et regroupera les pays voisins de la Libye, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Nigeria, le Tchad, le Soudan et l'Egypte. L'Algérie aura à exercer les pressions diplomatiques sur ces partenaires pour inviter les factions libyennes à un « cessez-le-feu » et renouer avec le dialogue politique. La Libye que la « guerre civile » a replongé dans une déstabilisation dangereuse est abandonnée à son sort. Curieusement, l'Union européenne et son front atlantiste restent « froidement impliqués» pour trouver une voie de pacification et de stabilité politique. Les jours qui vont venir sauront nous renseigner si les pays de l'UE vont revoir leur copie ou non sur le drame libyen. Seul le dialogue politique reste la voie prônée par l'Algérie pour résoudre les conflits qui secouent la région. Dans une déclaration à la presse à la veille de la 17e conférence ministérielle du mouvement des pays non-alignés qui se tient à Alger, le ministre a affirmé que « l'Algérie qui est sahélienne, est un pays incontournable dans l'instauration de la paix dans la région du Sahel » tout en précisant la proximité avec ces pays où « l'Algérie a plus de 2.400 km de frontières avec les pays du Sahel. Elle est aussi un voisin direct des pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ». Mais contre les vat- en-guerre, l'Algérie prône la voie diplomatique et le dialogue politique dans le contexte de la crise malienne et les débordements qui résultent de la tension dans des pays comme ceux de l'Afrique de l'Ouest. Contre la tendance à s'ingérer dans les affaires politiques internes de la communauté sahélienne, le chef de la diplomatie algérienne recadre encore une fois le débat sur les « concertations dans divers domaines, notamment en ce qui concerne la sécurité ». Et de poursuivre « les relations entre l'Algérie et les pays du Sahel sont organiques et stratégiques. Elles sont bâties sur des intérêts communs ». Pour ce qui est du Mali qui connaît un regain de tension entre le gouvernement et les groupes rebelles, la position algérienne reste inflexible, faisant en sorte « qu'un dialogue inter-Maliens inclusif, seul à même de jeter les bases d'une réconciliation véritable entre tous les Maliens, d'une paix et d'une sécurité durable au Nord du Mali et dans tous le pays ». Autrement dit, la solution d'une intervention militaire même avec les pays de l'Otan est rejetée. Selon le ministre, la solution à la crise au Mali « n'est pas militaire, mais politique ». Le message est adressé subtilement au front des pays comme la France et les USA qui veulent « quadriller » la zone conflictuelle, sous prétexte de repousser ou de réduire l'impact des groupes armés. La même démarche sera suivie pour la question libyenne où Ramtane Lamamra a appelé au « respect de la souveraineté du peuple libyen, regrettant que la situation se soit davantage détériorée du fait du terrorisme qui y sévit ». Selon Lamamra une réunion informelle devrait se tenir à Alger, en marge de la réunion ministérielle des non-alignées, et regroupera les pays voisins de la Libye, à savoir l'Algérie, la Tunisie, le Nigeria, le Tchad, le Soudan et l'Egypte. L'Algérie aura à exercer les pressions diplomatiques sur ces partenaires pour inviter les factions libyennes à un « cessez-le-feu » et renouer avec le dialogue politique. La Libye que la « guerre civile » a replongé dans une déstabilisation dangereuse est abandonnée à son sort. Curieusement, l'Union européenne et son front atlantiste restent « froidement impliqués» pour trouver une voie de pacification et de stabilité politique. Les jours qui vont venir sauront nous renseigner si les pays de l'UE vont revoir leur copie ou non sur le drame libyen.