La cohabitation du Comité olympique algérien et du Musée olympique, sous une même structure et édifice, montre toute la convivialité sportive du mouvement sportif national qui veut réhabiliter l'histoire des athlètes ayant porté les couleurs nationales lors des grands rendez-vous olympiques. La cohabitation du Comité olympique algérien et du Musée olympique, sous une même structure et édifice, montre toute la convivialité sportive du mouvement sportif national qui veut réhabiliter l'histoire des athlètes ayant porté les couleurs nationales lors des grands rendez-vous olympiques. La mise en place de ce musée olympique marque un nouveau départ pour les sportifs algériens de haut niveau, en ce sens, que cela les encouragerait à redoubler d'efforts pour réaliser de bonnes performances lors des JO 2016 de Rio de Janeiro, au Brésil. En principe, les responsables du COA et du Musée olympique sauront apporter un souffle nouveau aux sports collectifs, mais également aux sports individuels, puisque c'est principalement la discipline de l'athlétisme qui a apporté plus de médailles d'or à l'Algérie aux Jeux Olympiques de Barcelone 1992 (Morceli et Boulmerka médaillés d'or), Atlanta 1996 (Morceli médaillé d'or) Sydney 2000 (Nouria Benida Merrah médaillée d'or) et Londres 2012 (Makhloufi médaillé d'or)... Midi Libre : Présentez-vous à nos lecteurs... Mohamed Yamani : J'ai été le premier sportif et athlète algérien à représenter l'Algérie aux Jeux olympiques de 1964 à Tokyo. Les gens me connaissent sous le nom de Lazhari Mohamed. On me présente toujours après l'indépendance, dans une période donnée. C'est aux Jeux olympiques où j'ai eu la chance de représenter l'Algérie à ce moment-là. Pourquoi ce changement de nom ? C'est une longue histoire au sein de ma famille, nous n'avions pas de nom patronymique, et mon père a choisi comme nom Yamani, car il semblerait que ma famille, ou mes grands-parents sont issus du Yémen. Donc, pour faire court, Yamani est dérivé de Yémen. Le Yémen est une grande nation historiquement et culturellement. D'ailleurs, les buildings américains viennent de la culture yéménite... Il faut que j'aille visiter ce pays, parce qu'en fait, jusqu'à présent, il ne m'a pas été donné l'occasion de le visiter. Pouvez-vous nous parler du Musée olympique dont vous êtes directeur? Oui, officiellement depuis avril 2013, j'ai été nommé directeur du Musée olympique bien qu'il y a eu des tentatives avant, mais le fruit n'était pas assez mûr pour pouvoir mettre en situation ce Musée olympique. Il faut dire que ma carrière sportive commence avant 1964. Ce n'est pas pour parler de moi, mais c'est pour dire que le mouvement sportif national a une histoire. Donc, il ne faut pas la bloquer à une certaine époque. J'ai eu le privilège d'être champion de France, mais, après cela, je suis rentré dans le cadre algérien et j'ai été le premier représentant algérien aux Jeux olympiques. Puis, il y a eu une multitude de fonctions qui m'ont amené à être président de la Fédération africaine de gymnastique. J'ai fait ma passation, car après 22 ans au niveau de cette institution, j'ai cédé ma place à un autre Algérien, Zaâtar qui est en train de faire du bon travail pour continuer l'oeuvre que nous avons commencée. Donc, à l'intérieur du Musée olympique, ce n'est pas seulement Mohamed Yamani qu'on met en évidence. Je suis directeur d'une institution, et cette institution doit être le reflet du mouvement sportif national dans sa partie historique. Vous êtes le directeur et l'ambassadeur de ce musée pour le sport olympique. Mais il y aussi l'athlète et le marcheur qui a gagné aux Jeux Olympiques de Paris... Le musée est pour le sport olympique, donc à dominance olympique. Mais, n'oublions pas qu'El Ouafi a été champion olympique. Il y a aussi Alain Mimoun qui a été également champion olympique. C'est un Algérien, même s'il a représenté la France. Et puis, il y en a d'autres. On peut parler de Kebaili et Zâaf en cyclisme. Il y a l'équipe du FLN. Ce n'est pas un problème de mettre l'équipe du FLN. A l'intérieur, vous avez des individus où chacun a une histoire. Voilà un peu ce qu'est un Musée olympique. Ce n'est pas seulement une institution qui comptabilise simplement. Mais, une institution qui va à la recherche de l'histoire du mouvement sportif sans se prononcer. Nous, c'est le véhicule, nous mettons en lumière ce qui a été fait. Et puis, c'est aux historiens d'écrire l'histoire du mouvement sportif national. Le Musée olympique est situé au siège du Comité olympique algérien ? Il fallait commencer quelque part, donc l'actuelle direction du comité national olympique a jugé utile de nous donner cette impulsion en nous réservant une aile de l'actuel siège du COA. Il fallait motiver les gens. Qu'en est-il aujourd'hui ? Il y a une toute petite partie, peut-être le millième de l'histoire du mouvement sportif national, et tout à l'heure nous avons parlé de la première participation algérienne. Si je n'avais pas, je dis bien je, car si c'étaient mes propres archives, il y a eu des photos de la participation. Mes propres photos sur la participation algérienne aux Jeux olympiques de Tokyo, il n'y a rien concernant cette participation. Il y a quelques jours, j'étais à Lausanne, au Musée olympique. Il n'y a pas de photo de la délégation algérienne. Mais, il y a quelques années, j'ai remis ces mêmes photos. Cependant, les esprits n'étaient pas encore mûrs pour voir ces photos. Il y a des athlètes qui ont offert leurs souliers... Certains athlètes ont offert leurs souliers, d'autres ont offert leurs maillots tandis que d'autres ont offert des médailles.La dernière concerne un athlète ayant participé aux Jeux maghrébins. Il s'agit de Hamici. La mise en place de ce musée olympique marque un nouveau départ pour les sportifs algériens de haut niveau, en ce sens, que cela les encouragerait à redoubler d'efforts pour réaliser de bonnes performances lors des JO 2016 de Rio de Janeiro, au Brésil. En principe, les responsables du COA et du Musée olympique sauront apporter un souffle nouveau aux sports collectifs, mais également aux sports individuels, puisque c'est principalement la discipline de l'athlétisme qui a apporté plus de médailles d'or à l'Algérie aux Jeux Olympiques de Barcelone 1992 (Morceli et Boulmerka médaillés d'or), Atlanta 1996 (Morceli médaillé d'or) Sydney 2000 (Nouria Benida Merrah médaillée d'or) et Londres 2012 (Makhloufi médaillé d'or)... Midi Libre : Présentez-vous à nos lecteurs... Mohamed Yamani : J'ai été le premier sportif et athlète algérien à représenter l'Algérie aux Jeux olympiques de 1964 à Tokyo. Les gens me connaissent sous le nom de Lazhari Mohamed. On me présente toujours après l'indépendance, dans une période donnée. C'est aux Jeux olympiques où j'ai eu la chance de représenter l'Algérie à ce moment-là. Pourquoi ce changement de nom ? C'est une longue histoire au sein de ma famille, nous n'avions pas de nom patronymique, et mon père a choisi comme nom Yamani, car il semblerait que ma famille, ou mes grands-parents sont issus du Yémen. Donc, pour faire court, Yamani est dérivé de Yémen. Le Yémen est une grande nation historiquement et culturellement. D'ailleurs, les buildings américains viennent de la culture yéménite... Il faut que j'aille visiter ce pays, parce qu'en fait, jusqu'à présent, il ne m'a pas été donné l'occasion de le visiter. Pouvez-vous nous parler du Musée olympique dont vous êtes directeur? Oui, officiellement depuis avril 2013, j'ai été nommé directeur du Musée olympique bien qu'il y a eu des tentatives avant, mais le fruit n'était pas assez mûr pour pouvoir mettre en situation ce Musée olympique. Il faut dire que ma carrière sportive commence avant 1964. Ce n'est pas pour parler de moi, mais c'est pour dire que le mouvement sportif national a une histoire. Donc, il ne faut pas la bloquer à une certaine époque. J'ai eu le privilège d'être champion de France, mais, après cela, je suis rentré dans le cadre algérien et j'ai été le premier représentant algérien aux Jeux olympiques. Puis, il y a eu une multitude de fonctions qui m'ont amené à être président de la Fédération africaine de gymnastique. J'ai fait ma passation, car après 22 ans au niveau de cette institution, j'ai cédé ma place à un autre Algérien, Zaâtar qui est en train de faire du bon travail pour continuer l'oeuvre que nous avons commencée. Donc, à l'intérieur du Musée olympique, ce n'est pas seulement Mohamed Yamani qu'on met en évidence. Je suis directeur d'une institution, et cette institution doit être le reflet du mouvement sportif national dans sa partie historique. Vous êtes le directeur et l'ambassadeur de ce musée pour le sport olympique. Mais il y aussi l'athlète et le marcheur qui a gagné aux Jeux Olympiques de Paris... Le musée est pour le sport olympique, donc à dominance olympique. Mais, n'oublions pas qu'El Ouafi a été champion olympique. Il y a aussi Alain Mimoun qui a été également champion olympique. C'est un Algérien, même s'il a représenté la France. Et puis, il y en a d'autres. On peut parler de Kebaili et Zâaf en cyclisme. Il y a l'équipe du FLN. Ce n'est pas un problème de mettre l'équipe du FLN. A l'intérieur, vous avez des individus où chacun a une histoire. Voilà un peu ce qu'est un Musée olympique. Ce n'est pas seulement une institution qui comptabilise simplement. Mais, une institution qui va à la recherche de l'histoire du mouvement sportif sans se prononcer. Nous, c'est le véhicule, nous mettons en lumière ce qui a été fait. Et puis, c'est aux historiens d'écrire l'histoire du mouvement sportif national. Le Musée olympique est situé au siège du Comité olympique algérien ? Il fallait commencer quelque part, donc l'actuelle direction du comité national olympique a jugé utile de nous donner cette impulsion en nous réservant une aile de l'actuel siège du COA. Il fallait motiver les gens. Qu'en est-il aujourd'hui ? Il y a une toute petite partie, peut-être le millième de l'histoire du mouvement sportif national, et tout à l'heure nous avons parlé de la première participation algérienne. Si je n'avais pas, je dis bien je, car si c'étaient mes propres archives, il y a eu des photos de la participation. Mes propres photos sur la participation algérienne aux Jeux olympiques de Tokyo, il n'y a rien concernant cette participation. Il y a quelques jours, j'étais à Lausanne, au Musée olympique. Il n'y a pas de photo de la délégation algérienne. Mais, il y a quelques années, j'ai remis ces mêmes photos. Cependant, les esprits n'étaient pas encore mûrs pour voir ces photos. Il y a des athlètes qui ont offert leurs souliers... Certains athlètes ont offert leurs souliers, d'autres ont offert leurs maillots tandis que d'autres ont offert des médailles.La dernière concerne un athlète ayant participé aux Jeux maghrébins. Il s'agit de Hamici.