Les établissements de santé de proximité assurent désormais les prestations sanitaires de 8 heures du matin à 20 heures, a affirmé jeudi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Les établissements de santé de proximité assurent désormais les prestations sanitaires de 8 heures du matin à 20 heures, a affirmé jeudi à Alger le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. En marge de la signature d'un protocole de coopération entre l'Algérie et Cuba dans le domaine de la santé, M. Boudiaf a indiqué queson département oeuvrait à travers cette opération qui vise les établissements de santé de proximité, les polycliniques et les salles de soins à améliorer la santé de proximité et à la rapprocher du citoyen, insistant sur le respect de ces horaires (8h-14h et 14h- 20 h). Le ministère a décidé le réaménagement des horaires de travail de ces établissements pour renforcer ceux qui travaillent 24h/24h et alléger la charge des grands hôpitaux afin qu'ils puissent se consacrer à leur mission principale, à savoir, la prise en charge des maladies lourdes et la recherche scientifique. L'opération vise également à mettre fin au déplacement des malades d'un hôpital à un autre pour de légers soucis de santé. Concernant la décision du ministère de sanctionner la clinique relevant du secteur d'Oran et le professeur qui y travaillait sans autorisation et qui avait pratiqué une intervention sur un malade qui décéda des suites de cette opération dans un hôpital public, le ministre a affirmé qu'une plainte avait été déposée par la famille du malade et le ministère a décidé de suspendre le professeur. Après inspection des lieux par le ministère et les services de wilaya la clinique a été fermée, selon M. Boudiaf qui rappelé que les cliniques relevant du secteur privé offrant des prestations de qualité au citoyen sont nombreuses. Il a appelé ce dernier à ne pas "se soumettre" aux pratiques de certains médecins qui transfèrent les malades du secteur public au secteur privé "du moment que les établissements publics offrent des prestations gratuites", a-t-il précisé. Le ministre a estimé que le citoyen était "complice" de ces médecins l'appelant à la prudence et à ne pas se laisser entraîner par cette pratique. S'agissant des rapports de l'Inspection générale des finances qui ont relevé des déséquilibres dans le secteur de la santé, le ministre a affirmé que "le ministère n'avait pas reçu ces rapports soulignant que s'ils existaient réellement ils seront traités et les sanctions qui s'imposent seront prises à l'encontre des responsables". Il a évoqué à cette occasion la nouvelle feuille de route élaborée par le secteur sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en vue d'une révision du système de gestion et de l'organisation en vue de les adapter aux nouvelles exigences. Le ministre s'est dit par ailleurs satisfait de l'amélioration de la gestion des Urgences médicales au niveau des grands hôpitaux nationaux rappelant les visites inopinées qui l'ont mené mercredi aux CHU Mustapha Bacha et Bab El Oued où le problème du nombre des gardes malades entravant le fonctionnement des services reste encore posé . En marge de la signature d'un protocole de coopération entre l'Algérie et Cuba dans le domaine de la santé, M. Boudiaf a indiqué queson département oeuvrait à travers cette opération qui vise les établissements de santé de proximité, les polycliniques et les salles de soins à améliorer la santé de proximité et à la rapprocher du citoyen, insistant sur le respect de ces horaires (8h-14h et 14h- 20 h). Le ministère a décidé le réaménagement des horaires de travail de ces établissements pour renforcer ceux qui travaillent 24h/24h et alléger la charge des grands hôpitaux afin qu'ils puissent se consacrer à leur mission principale, à savoir, la prise en charge des maladies lourdes et la recherche scientifique. L'opération vise également à mettre fin au déplacement des malades d'un hôpital à un autre pour de légers soucis de santé. Concernant la décision du ministère de sanctionner la clinique relevant du secteur d'Oran et le professeur qui y travaillait sans autorisation et qui avait pratiqué une intervention sur un malade qui décéda des suites de cette opération dans un hôpital public, le ministre a affirmé qu'une plainte avait été déposée par la famille du malade et le ministère a décidé de suspendre le professeur. Après inspection des lieux par le ministère et les services de wilaya la clinique a été fermée, selon M. Boudiaf qui rappelé que les cliniques relevant du secteur privé offrant des prestations de qualité au citoyen sont nombreuses. Il a appelé ce dernier à ne pas "se soumettre" aux pratiques de certains médecins qui transfèrent les malades du secteur public au secteur privé "du moment que les établissements publics offrent des prestations gratuites", a-t-il précisé. Le ministre a estimé que le citoyen était "complice" de ces médecins l'appelant à la prudence et à ne pas se laisser entraîner par cette pratique. S'agissant des rapports de l'Inspection générale des finances qui ont relevé des déséquilibres dans le secteur de la santé, le ministre a affirmé que "le ministère n'avait pas reçu ces rapports soulignant que s'ils existaient réellement ils seront traités et les sanctions qui s'imposent seront prises à l'encontre des responsables". Il a évoqué à cette occasion la nouvelle feuille de route élaborée par le secteur sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en vue d'une révision du système de gestion et de l'organisation en vue de les adapter aux nouvelles exigences. Le ministre s'est dit par ailleurs satisfait de l'amélioration de la gestion des Urgences médicales au niveau des grands hôpitaux nationaux rappelant les visites inopinées qui l'ont mené mercredi aux CHU Mustapha Bacha et Bab El Oued où le problème du nombre des gardes malades entravant le fonctionnement des services reste encore posé .