Ce qui se passe en Libye ne laisse pas indifférent les pays voisins. Les pays de l'Union du Maghreb arabe(UMA) sont préoccupés, en effet, au plus haut point C'est pourquoi les ministres des Affaires étrangères des cinq pays de cet ensemble régional ont prévu de tenir une réunion à l'effet d'aider autant que faire se peut ce pays à sortir de la crise politique dans laquelle il est plongé et qui menace même de déboucher sur une guerre civile. Ce qui se passe en Libye ne laisse pas indifférent les pays voisins. Les pays de l'Union du Maghreb arabe(UMA) sont préoccupés, en effet, au plus haut point C'est pourquoi les ministres des Affaires étrangères des cinq pays de cet ensemble régional ont prévu de tenir une réunion à l'effet d'aider autant que faire se peut ce pays à sortir de la crise politique dans laquelle il est plongé et qui menace même de déboucher sur une guerre civile. Cette réunion des chefs de la diplomatie des pays de l'UMA est prévue demain dans la capitale tunisienne. Mais avant cette réunion, Alger a été la plaque tournante d'intenses consultations sur le dossier libyen. En effet, à la faveur de la 17é conférence ministérielle des pays des non-alignés la diplomatie algérienne a été très active. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a eu, à cet effet, de nombreux entretiens avec ses homologues d'autres pays de la région préoccupés autant que l'Algérie de ce qui se passe en Libye. La Libye «a besoin aujourd'hui que les pays voisins la soutiennent en lui permettant de régler ses problèmes internes sans interférence étrangère», a déclaré avanthier jeudi Ramtane Lamamra lors d'une rencontre avec son homologue mauritanien, Hamadi Ould Baba Ould Hamadi. Pour le chef de la diplomatie algérienne « les pays voisins sont particulièrement mieux placés que d'autres » pour aider la Libye, «en vertu de la géographie, de la population et des échanges à travers l'histoire». Ces propos laissent clairement transparaître les inquiétudes de l'Algérie face aux menaces d'intervention étrangère dans la question libyenne et ses inévitables répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région en général et sur l'Algérie en particulier. L'Algérie a eu déjà a afficher ses craintes sur les conséquences d'un probable embrasement en Libye. Une situation conflictuelle dans ce pays conjuguée à ce qui se passe déjà au Mali nourrit, en effet, les plus vives inquiétudes des autorités algériennes. D'ailleurs Ramtane Lamamra a indiqué que «l'Algérie est extrêmement attentive.(....) Nous avons en tant qu'Etat nos propres moyens de nous informer et de faire connaître nos opinions» précisant que la Libye « est en tête de nos préoccupations régionales en ce moment ». Et si cela est le cas c'est parce que, comme l'a dit Lamamra, «l'Algérie veille à ce que ses frontières nationales ne soient en aucune façon utilisées pour déstabiliser un pays frère quel qu'il soit, a fortiori la Libye soeur». Ramtane Lamamra a aussi assisté à une réunion des pays voisins de la Libye. Une réunion qui a regroupé , outre le ministre algérien des Affaires étrangères , les ministres égyptien, soudanais, tchadien, libyen et tunisien. Il a alors été convenu, suite notamment au compte-rendu du ministre libyen des Affaires étrangères, de dépêcher une délégation de ces pays voisins à Tripoli pour s'enquérir de la situation et inciter les parties en conflit à trouver les solutions les meilleures pour éviter l'effusion de sang. Ce redéploiement tous azimuts de la diplomatie sera aussi ponctué par la réunion, demain à Tunis, des ministres des Affaires étrangères de l'UMA. Cette réunion extraordinaire sera suivie le lendemain, soit lundi 2 juin, d'une réunion des émissaires spéciaux chargés du suivi du dossier libyen au sein de la Ligue des Etats arabes, de l'ONU et de l'Union européenne ainsi que d'autres pays dont notamment la France, l'Italie, la Grande-Bretagne, la Turquie et les Etats-Unis d'Amérique. Cette réunion des chefs de la diplomatie des pays de l'UMA est prévue demain dans la capitale tunisienne. Mais avant cette réunion, Alger a été la plaque tournante d'intenses consultations sur le dossier libyen. En effet, à la faveur de la 17é conférence ministérielle des pays des non-alignés la diplomatie algérienne a été très active. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a eu, à cet effet, de nombreux entretiens avec ses homologues d'autres pays de la région préoccupés autant que l'Algérie de ce qui se passe en Libye. La Libye «a besoin aujourd'hui que les pays voisins la soutiennent en lui permettant de régler ses problèmes internes sans interférence étrangère», a déclaré avanthier jeudi Ramtane Lamamra lors d'une rencontre avec son homologue mauritanien, Hamadi Ould Baba Ould Hamadi. Pour le chef de la diplomatie algérienne « les pays voisins sont particulièrement mieux placés que d'autres » pour aider la Libye, «en vertu de la géographie, de la population et des échanges à travers l'histoire». Ces propos laissent clairement transparaître les inquiétudes de l'Algérie face aux menaces d'intervention étrangère dans la question libyenne et ses inévitables répercussions sur la sécurité et la stabilité de la région en général et sur l'Algérie en particulier. L'Algérie a eu déjà a afficher ses craintes sur les conséquences d'un probable embrasement en Libye. Une situation conflictuelle dans ce pays conjuguée à ce qui se passe déjà au Mali nourrit, en effet, les plus vives inquiétudes des autorités algériennes. D'ailleurs Ramtane Lamamra a indiqué que «l'Algérie est extrêmement attentive.(....) Nous avons en tant qu'Etat nos propres moyens de nous informer et de faire connaître nos opinions» précisant que la Libye « est en tête de nos préoccupations régionales en ce moment ». Et si cela est le cas c'est parce que, comme l'a dit Lamamra, «l'Algérie veille à ce que ses frontières nationales ne soient en aucune façon utilisées pour déstabiliser un pays frère quel qu'il soit, a fortiori la Libye soeur». Ramtane Lamamra a aussi assisté à une réunion des pays voisins de la Libye. Une réunion qui a regroupé , outre le ministre algérien des Affaires étrangères , les ministres égyptien, soudanais, tchadien, libyen et tunisien. Il a alors été convenu, suite notamment au compte-rendu du ministre libyen des Affaires étrangères, de dépêcher une délégation de ces pays voisins à Tripoli pour s'enquérir de la situation et inciter les parties en conflit à trouver les solutions les meilleures pour éviter l'effusion de sang. Ce redéploiement tous azimuts de la diplomatie sera aussi ponctué par la réunion, demain à Tunis, des ministres des Affaires étrangères de l'UMA. Cette réunion extraordinaire sera suivie le lendemain, soit lundi 2 juin, d'une réunion des émissaires spéciaux chargés du suivi du dossier libyen au sein de la Ligue des Etats arabes, de l'ONU et de l'Union européenne ainsi que d'autres pays dont notamment la France, l'Italie, la Grande-Bretagne, la Turquie et les Etats-Unis d'Amérique.