Les Assises nationales de la Santé ont débouché sur des recommandations qui, au demeurant, devraient améliorer le secteur qui vit sous perfusion. Les participants ont émis le voeu de voir hisser le ministère de la Santé au rang de ministère de souveraineté. Les Assises nationales de la Santé ont débouché sur des recommandations qui, au demeurant, devraient améliorer le secteur qui vit sous perfusion. Les participants ont émis le voeu de voir hisser le ministère de la Santé au rang de ministère de souveraineté. Dans les recommandations il a été question de la révision, voire la suppression de la réglementation du temps complémentaire des professionnels de santé ainsi que le service civil a été recommandée par les participants aux Assises, qui ont appelé, notamment, au "rattachement des organismes de la sécurité sociale au département de la santé". Les participants ont insisté sur la nécessité de "renforcer la complémentarité" entre les trois secteurs de la santé (public, privé, et parapublic), l'introduction de nouveaux outils de gestion et d'évaluation, ainsi que la répartition "rationnelle et équitable" de soins à travers notamment l'élaboration de référentiels nationaux tous secteurs confondus. Le renforcement des programmes nationaux de prévention est, également, recommandé, outre la prise en compte dans la politique nationale de santé de la spécificité des régions du Sud, des Hauts- Plateaux et des zones enclavées. En matière d'éthique et de déontologie, il est jugé nécessaire de valoriser l'enseignement de la déontologie dans les cursus de formation, la réactivation du Conseil national de l'éthique des sciences de la santé. Les participants ont, également, préconisé la promotion du dépistage des maladies transmissibles et non transmissibles selon les stratégies appropriées, ainsi que le renforcement des programmes de prévention générale et de prévention en milieux spécifiques. Ils ont, d'autre part, mis l'accent sur l'élaboration d'une nomenclature des métiers, l'amélioration des conditions de travail, la mise à niveau permanente des connaissances ainsi que la promotion de la recherche en santé. Les recommandations ont, en outre, porté sur la santé dans le Sud et les Hauts-Plateaux avec la nécessité de consacrer la "complémentarité" des secteurs public et libéral, de revoir les modalités de couverture sanitaire dans les zones indiquées et de redynamiser les conseils régionaux de santé, créés en 1995. La nouvelle loi sur la santé soumise au Parlement avant fin 2014 La nouvelle loi sur la santé sera soumise au Parlement avant la fin 2014, a annoncé mardi le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. Le ministre de la Santé, qui présidait la clôture des travaux des Assises nationales sur la santé, a annoncé l'installation prochaine de deux commissions: la première veillera au suivi de l'application des recommandations des assises et la deuxième à l'élaboration de la nouvelle loi sur la santé à la lumière de ces recommandations. Le ministre a souligné qu'il présenterait pour examen une copie de la première mouture du projet de loi sur la santé à tous les partenaires du secteur avant la fin de l'été. Boudiaf avait assisté à une rencontre avec les directeurs de wilaya de la santé pour écouter leurs préoccupations et évaluer le suivi des réformes engagées, au cours de laquelle les intervenants avaient relevé la disponibilité des médicaments et des vaccins dans toutes les régions du pays. A cette occasion, Boudiaf a donné des instructions fermes aux directeurs de la santé pour une bonne prise en charge des citoyens notamment durant le Ramadhan. Dans les recommandations il a été question de la révision, voire la suppression de la réglementation du temps complémentaire des professionnels de santé ainsi que le service civil a été recommandée par les participants aux Assises, qui ont appelé, notamment, au "rattachement des organismes de la sécurité sociale au département de la santé". Les participants ont insisté sur la nécessité de "renforcer la complémentarité" entre les trois secteurs de la santé (public, privé, et parapublic), l'introduction de nouveaux outils de gestion et d'évaluation, ainsi que la répartition "rationnelle et équitable" de soins à travers notamment l'élaboration de référentiels nationaux tous secteurs confondus. Le renforcement des programmes nationaux de prévention est, également, recommandé, outre la prise en compte dans la politique nationale de santé de la spécificité des régions du Sud, des Hauts- Plateaux et des zones enclavées. En matière d'éthique et de déontologie, il est jugé nécessaire de valoriser l'enseignement de la déontologie dans les cursus de formation, la réactivation du Conseil national de l'éthique des sciences de la santé. Les participants ont, également, préconisé la promotion du dépistage des maladies transmissibles et non transmissibles selon les stratégies appropriées, ainsi que le renforcement des programmes de prévention générale et de prévention en milieux spécifiques. Ils ont, d'autre part, mis l'accent sur l'élaboration d'une nomenclature des métiers, l'amélioration des conditions de travail, la mise à niveau permanente des connaissances ainsi que la promotion de la recherche en santé. Les recommandations ont, en outre, porté sur la santé dans le Sud et les Hauts-Plateaux avec la nécessité de consacrer la "complémentarité" des secteurs public et libéral, de revoir les modalités de couverture sanitaire dans les zones indiquées et de redynamiser les conseils régionaux de santé, créés en 1995. La nouvelle loi sur la santé soumise au Parlement avant fin 2014 La nouvelle loi sur la santé sera soumise au Parlement avant la fin 2014, a annoncé mardi le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf. Le ministre de la Santé, qui présidait la clôture des travaux des Assises nationales sur la santé, a annoncé l'installation prochaine de deux commissions: la première veillera au suivi de l'application des recommandations des assises et la deuxième à l'élaboration de la nouvelle loi sur la santé à la lumière de ces recommandations. Le ministre a souligné qu'il présenterait pour examen une copie de la première mouture du projet de loi sur la santé à tous les partenaires du secteur avant la fin de l'été. Boudiaf avait assisté à une rencontre avec les directeurs de wilaya de la santé pour écouter leurs préoccupations et évaluer le suivi des réformes engagées, au cours de laquelle les intervenants avaient relevé la disponibilité des médicaments et des vaccins dans toutes les régions du pays. A cette occasion, Boudiaf a donné des instructions fermes aux directeurs de la santé pour une bonne prise en charge des citoyens notamment durant le Ramadhan.