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Les modalités applicables revues et corrigées
Onu, régimes de sanctions contre Al-Qaïda
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 06 - 2014

Le recours aux enlèvements contre rançon constitue une menace certaine, partant de ce postulat, la communauté internationale s'organise et riposte. Le Conseil de sécurité a adopté, mardi à l'unanimité, une résolution visant à renforcer les régimes de sanctions contre Al-Qaïda et ses affiliés, et a rappelé le Mémorandum d'Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par les terroristes.
Le recours aux enlèvements contre rançon constitue une menace certaine, partant de ce postulat, la communauté internationale s'organise et riposte. Le Conseil de sécurité a adopté, mardi à l'unanimité, une résolution visant à renforcer les régimes de sanctions contre Al-Qaïda et ses affiliés, et a rappelé le Mémorandum d'Alger sur les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par les terroristes.
Dans cette résolution 2161, le Conseil de sécurité a ainsi revu les modalités applicables aux sanctions prises contre Al-Qaïda et les personnes, groupes et entités qui lui sont associés, en adaptant les règles aux évolutions récentes et en répondant à certaines préoccupations relatives à leur fonctionnement.
Les raisons de ce renforcement du régime de sanction de l'Onu étant que les mouvements terroristes se sont adaptés à la nouvelle donne et utilisent de nouveaux moyens pour leurs financements. Il est à rappeler que l'Algérie a proposé un mémorandum qui « préconise l'assèchement des sources de financement du terrorisme qui se nourrit via les paiements de rançons ».
Les termes du Mémorandum d'Alger précisent : « les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d'élimination des avantages qui en découlent ». Pour faire face à la nature évolutive de la menace que présente Al-Qaïda, l'équipe de surveillance de l'Onu sera « désormais chargée d'évaluer cette menace et les mesures optimales permettant d'y faire face »,
souligne la résolution qui précise que « l'évolution de la menace est caractérisée non seulement par l'afflux de recrues venant du monde entier dans les rangs d'Al-Qaïda et des groupes qui lui sont associés mais aussi par le détournement des activités des organisations à but non lucratif » que le Conseil appelle à prévenir par des « mesures fermes et énergiques ».
Il a ainsi fermement condamné les « enlèvements et les prises d'otages commis par les groupes terroristes, quels qu'en soient les motifs, dont la levée de fonds ou l'obtention de concessions politiques », se déclarant déter miné « à prévenir ces actes et à faire en sorte que les otages soient libérés en toute sécurité sans que soient versées des rançons ni accordées de concessions politiques, conformément aux règles applicables du droit international ».
Le Conseil a chargé l'équipe de surveillance de l'Onu de coopérer étroitement avec les organes des Nations unies, chargés de la lutte contre le terrorisme, en vue de fournir des informations sur les mesures prises par les pays pour faire face à cette tendance. L'Algérie a longtemps milité pour la lutte contre le paiement des rançons et a proposé « une initiative avec le soutien d'un certain nombre de partenaires qui tienne compte de ces évolutions et de ces mutations dans le cadre de la stratégie mondiale des Nations unies de lutte contre le terrorisme ».
Les autorités d'Alger ont estimé qu'en raison de sa vulnérabilité, l'Afrique est le lit de cette mutation du terrorisme tout en soutenant que « les groupes qui s'occupaient jusque-là de sécuriser le transport de cocaïne ou d'autres drogues sont maintenant directement impliqués dans des activités de terrorisme: ils font dans le trafic de drogues, d'armes et des personnes ».
L'Algérie a également milité pour la criminalisation par l'Onu du paiement de rançons et rendre « plus contraignant » le paiement des rançons aux terroristes. Depuis 2003, plus de 150 millions d'euros ont été payés aux terroristes en Afrique.
Dans cette résolution 2161, le Conseil de sécurité a ainsi revu les modalités applicables aux sanctions prises contre Al-Qaïda et les personnes, groupes et entités qui lui sont associés, en adaptant les règles aux évolutions récentes et en répondant à certaines préoccupations relatives à leur fonctionnement.
Les raisons de ce renforcement du régime de sanction de l'Onu étant que les mouvements terroristes se sont adaptés à la nouvelle donne et utilisent de nouveaux moyens pour leurs financements. Il est à rappeler que l'Algérie a proposé un mémorandum qui « préconise l'assèchement des sources de financement du terrorisme qui se nourrit via les paiements de rançons ».
Les termes du Mémorandum d'Alger précisent : « les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre rançon par des terroristes et d'élimination des avantages qui en découlent ». Pour faire face à la nature évolutive de la menace que présente Al-Qaïda, l'équipe de surveillance de l'Onu sera « désormais chargée d'évaluer cette menace et les mesures optimales permettant d'y faire face »,
souligne la résolution qui précise que « l'évolution de la menace est caractérisée non seulement par l'afflux de recrues venant du monde entier dans les rangs d'Al-Qaïda et des groupes qui lui sont associés mais aussi par le détournement des activités des organisations à but non lucratif » que le Conseil appelle à prévenir par des « mesures fermes et énergiques ».
Il a ainsi fermement condamné les « enlèvements et les prises d'otages commis par les groupes terroristes, quels qu'en soient les motifs, dont la levée de fonds ou l'obtention de concessions politiques », se déclarant déter miné « à prévenir ces actes et à faire en sorte que les otages soient libérés en toute sécurité sans que soient versées des rançons ni accordées de concessions politiques, conformément aux règles applicables du droit international ».
Le Conseil a chargé l'équipe de surveillance de l'Onu de coopérer étroitement avec les organes des Nations unies, chargés de la lutte contre le terrorisme, en vue de fournir des informations sur les mesures prises par les pays pour faire face à cette tendance. L'Algérie a longtemps milité pour la lutte contre le paiement des rançons et a proposé « une initiative avec le soutien d'un certain nombre de partenaires qui tienne compte de ces évolutions et de ces mutations dans le cadre de la stratégie mondiale des Nations unies de lutte contre le terrorisme ».
Les autorités d'Alger ont estimé qu'en raison de sa vulnérabilité, l'Afrique est le lit de cette mutation du terrorisme tout en soutenant que « les groupes qui s'occupaient jusque-là de sécuriser le transport de cocaïne ou d'autres drogues sont maintenant directement impliqués dans des activités de terrorisme: ils font dans le trafic de drogues, d'armes et des personnes ».
L'Algérie a également milité pour la criminalisation par l'Onu du paiement de rançons et rendre « plus contraignant » le paiement des rançons aux terroristes. Depuis 2003, plus de 150 millions d'euros ont été payés aux terroristes en Afrique.


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