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Les dangers du sèche-mains électrique
Gastro-entérite
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 06 - 2014

La gastro-entérite est une infection du système digestif qui cause nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhée. Elle est due à une inflammation des parois de l'estomac et de l'intestin. Dans la majorité des cas, elle est de courte durée. Les symptômes surviennent brutalement et disparaissent généralement au bout de 1 à 3 jours.
La gastro-entérite est une infection du système digestif qui cause nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhée. Elle est due à une inflammation des parois de l'estomac et de l'intestin. Dans la majorité des cas, elle est de courte durée. Les symptômes surviennent brutalement et disparaissent généralement au bout de 1 à 3 jours.
La gastro-entérite est un terme général qui désigne une multitude d'affections. Dans le langage courant, on parle parfois de «grippe intestinale». Ces affections peuvent être provoquées par de nombreux virus, bactéries ou autres micro-organismes (comme les amibes) qui se transmettent principalement par les mains sales, l'eau et les aliments. L'intensité et la durée des symptômes varient selon la cause. Les gastro-entérites virales sont de loin les plus fréquentes (plus des deux tiers des cas).
De nombreux virus peuvent être en cause. Chez les adultes, les norovirus (ou calicivirus) sont reconnus comme les agents les plus souvent impliqués dans les flambées épidémiques de gastroentérite virale. Le plus connu d'entre eux est le virus de Norwalk, identifié pour la première fois en 1968 dans une école de Norwalk aux Etats-Unis, lors d'une épidémie de gastro-entérite. Quant au rotavirus, c'est le type de virus le plus fréquemment coupable de gastroentérites chez les jeunes enfants (plus de la moitié des cas).
Les gastro-entérites bactériennes sont généralement dues à une intoxication alimentaire, causée par des salmonelles, des campylobacters ou des bactéries comme Shigella. La gastroentérite se contracte par l'une ou l'autre des deux voies suivantes : -Par intoxication alimentaire (gastro-entérites bactériennes surtout).
-Par contact avec une personne ou un objet contaminés (gastro- entérites virales surtout). C'est la voie dite « oro-fécale ». On peut contracter la maladie si, après avoir touché une personne contagieuse ou des objets ou surfaces contaminés, on porte les mains au visage ou on prépare un repas sans s'être bien lavé les mains. L'unique réflexe pour éviter la diffusion des germes reste une hygiène irréprochable des mains.
Comment se sécher les mains...
Depuis les dernières épidémies de gastro ou de grippe et notamment la grande psychose du virus H1N1, les lieux publics (aéroports, facultés, stations, musées, gares, restaurants, bars, stations-service, cinémas, etc.) ont été envahis par les séchoirs à air pulsé pour se sécher les mains. Des appareils au design futuriste qui pulsent de l'air froid à 640 km/h et chassent la moindre goutte d'eau de la paume de vos mains en quelques secondes.
Une solution de facilité donc pour un résultat qui semble impeccable à l'oeil nu et totalement écologique puisqu'il n'y a pas de déchet. Mais c'est seulement en apparence que nous avons les mains propres avec ces séchoirs électriques. Véritable aérosol à microbes inhalés à pleins poumons En effet, ces sèche-mains sont de formidables vecteurs de contamination et de propagation de bactéries.
Selon les conclusions édifiantes d'une étude anglaise réalisée par la School of Biosciences de l'université de Westminster à Londres, les séchoirs électriques dispersent les bactéries présentes dans l'environnement des toilettes. «Quand vous vous lavez les mains, il reste toujours des germes et le sèche-main électrique agit comme un véritable aérosol à microbes qu'on inhale à pleins poumons.
C'est une absurdité, il vaut encore mieux se sécher les mains à l'arrière de sa chemise», explique le docteur Frédéric Saldmann, auteur de On s'en lave les mains (Flammarion, 2007) dans les colonnes de 20 Minutes. Les constructeurs revendiquent, à grand renfort de communication basée sur des études qu'ils financent, une meilleure hygiène grâce à leur nouvelle «formule 1» équipée de filtre de qualité hospitalière.
Mais c'est juste en comparaison aux simples souffleurs d'air chaud. Même ces études disent que ces séchoirs nouvelle génération ne sont, en aucun cas, mieux que le papier. Car toutes les études depuis plus de 20 ans arrivent à la même conclusion : pour se sécher proprement les mains après les avoir lavées, rien ne vaut la serviette en papier à usage unique. Surtout dans les hôpitaux et les autres lieux publics où l'hygiène est capitale.
Ce que confirme cette étude de la School of Biosciences de l'université de Westminster à Londres. La serviette papier réduit le nombre moyen de tous les types de bactéries testées sur le bout des doigts et les paumes des sujets. Le séchoir à air chaud, au contraire, a augmenté le nombre moyen de ces bactéries.
Tout comme le séchoir à air pulsé même si c'est dans une moindre mesure. Par conséquent, l'affirmation des fabricants qualifiant le séchoir à air pulsé de sèche-mains le plus hygiénique est vraie, mais uniquement par rapport aux séchoirs à mains électriques. Car ses performances par rapport à l'hygiène des serviettes en papier non réutilisables sont bien pires à tous les égards, selon l'étude.
Bref si c'est pour avoir encore plus de bactéries sur les mains après les avoir séchées dans ces appareils dans l'environnement des toilettes qu'avant de les avoir lavées, autant ne pas le faire !
Rien ne vaut la serviette en papier à usage unique
Les auteurs de l'étude concluent que l'utilisation de sèche-mains à air chaud et sèche-mains à air pulsé devrait être considerée avec précaution dans les lieux où le respect de l'hygiène est d'une importance capitale, comme dans les hôpitaux, les cliniques, les écoles, les maternités, les cuisines...
Pour eux, l'utilisation d'essuiemains en papier serait très bénéfique pour une meilleure hygiène dans les établissements ouverts au public, comme les usines, bureaux, bars et restaurants.
Le lavage des mains plusieurs fois dans la journée, surtout si l'on s'occupe d'enfants et de personnes âgées, qui sont plus vulnérables. Ce geste est indispensable après s'être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l'extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre.
Pour un bon lavage des mains, on conseille d'utiliser un savon liquide (le pain de savon n'est pas aussi hygiénique car il reste humide) pendant trente secondes et de ne pas oublier de frotter les ongles et le bout des doigts, la paume et l'extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets.
Une solution hydro-alcoolique peut remplacer le savon
Le séchage, pour éviter la propagation des germes, doit se faire avec une serviette propre ou à l'air libre. En effet, il n'y a pas mieux que le papier pour avoir les mains vraiment propres après les avoir lavées. En voyageant un peu, on se rend compte que tous les pays «modernes» : USA, Allemagne, pays nordiques ont des lieux publics équipés d'essuie-mains à usage unique dans leurs toilettes.
Force est de constater qu'un peu plus de 2 ans seulement après le grand ramdam de la grippe H1N1 et la prise de conscience à l'époque de l'importance d'avoir les mains vraiment propres avec le boom des gels hydroalcooliques, nous sommes revenus à la case départ. Les séchoirs électriques posent un véritable problème de santé publique. In
La gastro-entérite est un terme général qui désigne une multitude d'affections. Dans le langage courant, on parle parfois de «grippe intestinale». Ces affections peuvent être provoquées par de nombreux virus, bactéries ou autres micro-organismes (comme les amibes) qui se transmettent principalement par les mains sales, l'eau et les aliments. L'intensité et la durée des symptômes varient selon la cause. Les gastro-entérites virales sont de loin les plus fréquentes (plus des deux tiers des cas).
De nombreux virus peuvent être en cause. Chez les adultes, les norovirus (ou calicivirus) sont reconnus comme les agents les plus souvent impliqués dans les flambées épidémiques de gastroentérite virale. Le plus connu d'entre eux est le virus de Norwalk, identifié pour la première fois en 1968 dans une école de Norwalk aux Etats-Unis, lors d'une épidémie de gastro-entérite. Quant au rotavirus, c'est le type de virus le plus fréquemment coupable de gastroentérites chez les jeunes enfants (plus de la moitié des cas).
Les gastro-entérites bactériennes sont généralement dues à une intoxication alimentaire, causée par des salmonelles, des campylobacters ou des bactéries comme Shigella. La gastroentérite se contracte par l'une ou l'autre des deux voies suivantes : -Par intoxication alimentaire (gastro-entérites bactériennes surtout).
-Par contact avec une personne ou un objet contaminés (gastro- entérites virales surtout). C'est la voie dite « oro-fécale ». On peut contracter la maladie si, après avoir touché une personne contagieuse ou des objets ou surfaces contaminés, on porte les mains au visage ou on prépare un repas sans s'être bien lavé les mains. L'unique réflexe pour éviter la diffusion des germes reste une hygiène irréprochable des mains.
Comment se sécher les mains...
Depuis les dernières épidémies de gastro ou de grippe et notamment la grande psychose du virus H1N1, les lieux publics (aéroports, facultés, stations, musées, gares, restaurants, bars, stations-service, cinémas, etc.) ont été envahis par les séchoirs à air pulsé pour se sécher les mains. Des appareils au design futuriste qui pulsent de l'air froid à 640 km/h et chassent la moindre goutte d'eau de la paume de vos mains en quelques secondes.
Une solution de facilité donc pour un résultat qui semble impeccable à l'oeil nu et totalement écologique puisqu'il n'y a pas de déchet. Mais c'est seulement en apparence que nous avons les mains propres avec ces séchoirs électriques. Véritable aérosol à microbes inhalés à pleins poumons En effet, ces sèche-mains sont de formidables vecteurs de contamination et de propagation de bactéries.
Selon les conclusions édifiantes d'une étude anglaise réalisée par la School of Biosciences de l'université de Westminster à Londres, les séchoirs électriques dispersent les bactéries présentes dans l'environnement des toilettes. «Quand vous vous lavez les mains, il reste toujours des germes et le sèche-main électrique agit comme un véritable aérosol à microbes qu'on inhale à pleins poumons.
C'est une absurdité, il vaut encore mieux se sécher les mains à l'arrière de sa chemise», explique le docteur Frédéric Saldmann, auteur de On s'en lave les mains (Flammarion, 2007) dans les colonnes de 20 Minutes. Les constructeurs revendiquent, à grand renfort de communication basée sur des études qu'ils financent, une meilleure hygiène grâce à leur nouvelle «formule 1» équipée de filtre de qualité hospitalière.
Mais c'est juste en comparaison aux simples souffleurs d'air chaud. Même ces études disent que ces séchoirs nouvelle génération ne sont, en aucun cas, mieux que le papier. Car toutes les études depuis plus de 20 ans arrivent à la même conclusion : pour se sécher proprement les mains après les avoir lavées, rien ne vaut la serviette en papier à usage unique. Surtout dans les hôpitaux et les autres lieux publics où l'hygiène est capitale.
Ce que confirme cette étude de la School of Biosciences de l'université de Westminster à Londres. La serviette papier réduit le nombre moyen de tous les types de bactéries testées sur le bout des doigts et les paumes des sujets. Le séchoir à air chaud, au contraire, a augmenté le nombre moyen de ces bactéries.
Tout comme le séchoir à air pulsé même si c'est dans une moindre mesure. Par conséquent, l'affirmation des fabricants qualifiant le séchoir à air pulsé de sèche-mains le plus hygiénique est vraie, mais uniquement par rapport aux séchoirs à mains électriques. Car ses performances par rapport à l'hygiène des serviettes en papier non réutilisables sont bien pires à tous les égards, selon l'étude.
Bref si c'est pour avoir encore plus de bactéries sur les mains après les avoir séchées dans ces appareils dans l'environnement des toilettes qu'avant de les avoir lavées, autant ne pas le faire !
Rien ne vaut la serviette en papier à usage unique
Les auteurs de l'étude concluent que l'utilisation de sèche-mains à air chaud et sèche-mains à air pulsé devrait être considerée avec précaution dans les lieux où le respect de l'hygiène est d'une importance capitale, comme dans les hôpitaux, les cliniques, les écoles, les maternités, les cuisines...
Pour eux, l'utilisation d'essuiemains en papier serait très bénéfique pour une meilleure hygiène dans les établissements ouverts au public, comme les usines, bureaux, bars et restaurants.
Le lavage des mains plusieurs fois dans la journée, surtout si l'on s'occupe d'enfants et de personnes âgées, qui sont plus vulnérables. Ce geste est indispensable après s'être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l'extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre.
Pour un bon lavage des mains, on conseille d'utiliser un savon liquide (le pain de savon n'est pas aussi hygiénique car il reste humide) pendant trente secondes et de ne pas oublier de frotter les ongles et le bout des doigts, la paume et l'extérieur des mains, les jointures des doigts et les poignets.
Une solution hydro-alcoolique peut remplacer le savon
Le séchage, pour éviter la propagation des germes, doit se faire avec une serviette propre ou à l'air libre. En effet, il n'y a pas mieux que le papier pour avoir les mains vraiment propres après les avoir lavées. En voyageant un peu, on se rend compte que tous les pays «modernes» : USA, Allemagne, pays nordiques ont des lieux publics équipés d'essuie-mains à usage unique dans leurs toilettes.
Force est de constater qu'un peu plus de 2 ans seulement après le grand ramdam de la grippe H1N1 et la prise de conscience à l'époque de l'importance d'avoir les mains vraiment propres avec le boom des gels hydroalcooliques, nous sommes revenus à la case départ. Les séchoirs électriques posent un véritable problème de santé publique. In


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