Le projet de loi, relatif au service national, a été débattu hier à l'APN lors d'une séance plénière. Présenté par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi, ce texte n'a pas suscité l'engouement des députés. Le projet de loi, relatif au service national, a été débattu hier à l'APN lors d'une séance plénière. Présenté par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi, ce texte n'a pas suscité l'engouement des députés. En effet la séance, présidée dans un premier temps par le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, avant qu'il ne quitte l'assemblée par la suite cédant sa place à une députée, s'est déroulée devant un hémicycle très clairsemé puisque quelques dizaines de députés seulement étaient présents. Dans sa présentation de ce projet Khelil Mahi a notamment indiqué que le projet de loi s'inscrit dans le cadre des changements que connaît l'Algérie dans plusieurs domaines et vise à renforcer le principe de l'Etat de droit. Le projet de loi selon le ministre, « se veut aussi un miroir des mutations que connait l'ANP pour recentrer l'activité du service national sur la mobilisation et la formation des citoyens, afin de répondre en premier lieu aux besoins en matière de défense nationale ». Ce projet de loi, pour rappel, va réduire la durée du service national à 12 mois alors qu'elle est de 18 mois actuellement. Cette disposition législative est d'ores et déjà bien accueillie par les jeunes notamment. Car les jeunes ne sont pas motivés d'aller passer 18 mois de leur vie dans une caserne. En effet des milliers de jeunes rechignent, chaque année, à aller servir sous les drapeaux. Selon les chiffres officiels, comme cela a été bien notifié dans le rapport présenté aux députés, Ils ne sont pas moins de 160.000 insoumis. Ce projet de loi, qui contient 77 articles répartis sur huit chapitres et qui va consacrer davantage la professionnalisation de l'ANP, contient plusieurs autres mesures incitatives. Il est ainsi question du droit des appelés au service national de percevoir une indemnité mensuelle selon le grade et d'avoir la priorité pour s'engager dans les rangs de l'ANP. La durée du service national, selon une des dispositions du projet de loi en question, sera comptabilisée dans le calcul de l'expérience professionnelle. Par ailleurs la réintégration des appelés dans leurs postes d'emploi initiaux tout en bénéficiant de tous les droits est aussi garantie par le projet de loi. Dans le rapport préliminaire, la commission de la défense nationale de l'APN a mis l'accent sur l'importance du service national et le rôle qu'il joue dans le renforcement des liens entre le peuple et son armée. Dans l'ensemble les députés ont fait montre de leur satisfaction non sans présenter des propositions ou de faire quelques critiques. Mettant en exergue le fait que les jeune rechignent à accomplir le service national Naamane Laouar, député de l'alliance pour l'Algérie verte (AAV)a proposé de réduire encore la durée à six mois. Slimane Saadaoui du FLN, qui a rappelé le grand travail déjà accompli dans les années 70 et 80 notamment, a proposé la participation des appelés dans les tâches d'édification nationale. Belkacem Amarouche du FFS a mis en avant la nécessité pour les appelés d'avoir le droit de recours qui n'existe pas dans le projet de loi. En effet la séance, présidée dans un premier temps par le président de l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, avant qu'il ne quitte l'assemblée par la suite cédant sa place à une députée, s'est déroulée devant un hémicycle très clairsemé puisque quelques dizaines de députés seulement étaient présents. Dans sa présentation de ce projet Khelil Mahi a notamment indiqué que le projet de loi s'inscrit dans le cadre des changements que connaît l'Algérie dans plusieurs domaines et vise à renforcer le principe de l'Etat de droit. Le projet de loi selon le ministre, « se veut aussi un miroir des mutations que connait l'ANP pour recentrer l'activité du service national sur la mobilisation et la formation des citoyens, afin de répondre en premier lieu aux besoins en matière de défense nationale ». Ce projet de loi, pour rappel, va réduire la durée du service national à 12 mois alors qu'elle est de 18 mois actuellement. Cette disposition législative est d'ores et déjà bien accueillie par les jeunes notamment. Car les jeunes ne sont pas motivés d'aller passer 18 mois de leur vie dans une caserne. En effet des milliers de jeunes rechignent, chaque année, à aller servir sous les drapeaux. Selon les chiffres officiels, comme cela a été bien notifié dans le rapport présenté aux députés, Ils ne sont pas moins de 160.000 insoumis. Ce projet de loi, qui contient 77 articles répartis sur huit chapitres et qui va consacrer davantage la professionnalisation de l'ANP, contient plusieurs autres mesures incitatives. Il est ainsi question du droit des appelés au service national de percevoir une indemnité mensuelle selon le grade et d'avoir la priorité pour s'engager dans les rangs de l'ANP. La durée du service national, selon une des dispositions du projet de loi en question, sera comptabilisée dans le calcul de l'expérience professionnelle. Par ailleurs la réintégration des appelés dans leurs postes d'emploi initiaux tout en bénéficiant de tous les droits est aussi garantie par le projet de loi. Dans le rapport préliminaire, la commission de la défense nationale de l'APN a mis l'accent sur l'importance du service national et le rôle qu'il joue dans le renforcement des liens entre le peuple et son armée. Dans l'ensemble les députés ont fait montre de leur satisfaction non sans présenter des propositions ou de faire quelques critiques. Mettant en exergue le fait que les jeune rechignent à accomplir le service national Naamane Laouar, député de l'alliance pour l'Algérie verte (AAV)a proposé de réduire encore la durée à six mois. Slimane Saadaoui du FLN, qui a rappelé le grand travail déjà accompli dans les années 70 et 80 notamment, a proposé la participation des appelés dans les tâches d'édification nationale. Belkacem Amarouche du FFS a mis en avant la nécessité pour les appelés d'avoir le droit de recours qui n'existe pas dans le projet de loi.