Le ministre des affaires religieuses Mohamed Aïssa a révélé dernièrement que les fatwas radicales et suspicieuses dans certaines mosquées qui ont ébranlé la foi des Algériens seront carrément interdites sinon proscrites. Le ministre des affaires religieuses Mohamed Aïssa a révélé dernièrement que les fatwas radicales et suspicieuses dans certaines mosquées qui ont ébranlé la foi des Algériens seront carrément interdites sinon proscrites. Nous allons combattre les prêches radicaux a-t-il fait savoir lors d'une d'une sortie médiatique. Selon lui, les imams officiels seront les seuls à émettre des avis religieux émanant du conseil scientifique qui sera installé prochainement au niveau du ministère. Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs va introduire du nouveau pour les fatwas en Algérie. Désormais, un conseil scientifique sera le seul à se prononcer sur l'émission des fatwas. Les imams seront soumis régulièrement à un recyclage et devront encore faire preuve d'adaptation par rapport à la réalité algérienne. Le conseil scientifique qui regroupe déjà les personnalités théologiques de haut rang en plus d'universitaires spécialisés et les éminences du haut conseil islamique. Les avis religieux relèvent selon le ministre, des compétences scientifiques et de l'élite savante. D'après lui, les sujets qui relèvent du culte et qui font l'objet de débat en Algérie, doivent trouver pour cadre naturel des «références religieuses nationales». En la matière, le ministre défend la thèse d'un islam spécifique au contexte culturel et politiquer algérien. «L'Algérie n'est ni la Tunisie ni l'Iran, ni même l'Inde. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres en matière d'interprétation du texte sacré mais il y a un fait incontournable, notre pratique de l'Islam est spécifique». L'Algérie qui fait face à une invasion sectaire de courants idéologiques dont le salafisme et le courant radical « takfiriste » constituent une vraie menace pour les pratiquants modérés de la foi islamique. C'est dans ce cadre que la volonté du gouvernement Sellal par l'intermédiaire de son ministre de culte veut éradiquer «les foyers dangereux qui jettent le trouble dans la foi des citoyens». Les mosquées seront décidément soumis à l'autorité de l'imam officiel et aucun citoyen ou groupe de citoyens n'auront le droit de constituer un collectif pour influer ou contester les avis religieux des imams. Le ministre a formellement instruit tous les départements religieux des wilayas à l'application de ces instructions. Mieux, Mohamd Aissa envisage selon ces propos «envisager une charte, un référentiel qui nous prémunira contre tous les égarements ». Et d'ajouter que des rencontres vont avoir lieu où « les savants de l'islam et leurs homologues des sciences humaines comme les sociologues, les historiens et autres spécialistes qui ont un autre référent que la religion, vont se rencontrer à cette occasion ». Sur le registre de la promotion socio-professionnelle du collège des imams, le ministère est d'avis que « les imams vont bénéficier d'une indemnité allant de 50 à 60 % du salaire mensuel suivant les efforts déployés car le ministère est convaincu qu'ils méritent plus». Le ministre a affirmé que ses services oeuvrent à « revaloriser le régime indemnitaire des imams afin de répondre à leurs revendications ». Pour ce qui de la formation, il est utile de noter que le statut promulgué en 2008 a permis aux imams de bénéficier d'une formation spécialisée (de trois ans), aux enseignants du Coran (deux ans) et aux muezzins (d'un an). Nous allons combattre les prêches radicaux a-t-il fait savoir lors d'une d'une sortie médiatique. Selon lui, les imams officiels seront les seuls à émettre des avis religieux émanant du conseil scientifique qui sera installé prochainement au niveau du ministère. Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs va introduire du nouveau pour les fatwas en Algérie. Désormais, un conseil scientifique sera le seul à se prononcer sur l'émission des fatwas. Les imams seront soumis régulièrement à un recyclage et devront encore faire preuve d'adaptation par rapport à la réalité algérienne. Le conseil scientifique qui regroupe déjà les personnalités théologiques de haut rang en plus d'universitaires spécialisés et les éminences du haut conseil islamique. Les avis religieux relèvent selon le ministre, des compétences scientifiques et de l'élite savante. D'après lui, les sujets qui relèvent du culte et qui font l'objet de débat en Algérie, doivent trouver pour cadre naturel des «références religieuses nationales». En la matière, le ministre défend la thèse d'un islam spécifique au contexte culturel et politiquer algérien. «L'Algérie n'est ni la Tunisie ni l'Iran, ni même l'Inde. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres en matière d'interprétation du texte sacré mais il y a un fait incontournable, notre pratique de l'Islam est spécifique». L'Algérie qui fait face à une invasion sectaire de courants idéologiques dont le salafisme et le courant radical « takfiriste » constituent une vraie menace pour les pratiquants modérés de la foi islamique. C'est dans ce cadre que la volonté du gouvernement Sellal par l'intermédiaire de son ministre de culte veut éradiquer «les foyers dangereux qui jettent le trouble dans la foi des citoyens». Les mosquées seront décidément soumis à l'autorité de l'imam officiel et aucun citoyen ou groupe de citoyens n'auront le droit de constituer un collectif pour influer ou contester les avis religieux des imams. Le ministre a formellement instruit tous les départements religieux des wilayas à l'application de ces instructions. Mieux, Mohamd Aissa envisage selon ces propos «envisager une charte, un référentiel qui nous prémunira contre tous les égarements ». Et d'ajouter que des rencontres vont avoir lieu où « les savants de l'islam et leurs homologues des sciences humaines comme les sociologues, les historiens et autres spécialistes qui ont un autre référent que la religion, vont se rencontrer à cette occasion ». Sur le registre de la promotion socio-professionnelle du collège des imams, le ministère est d'avis que « les imams vont bénéficier d'une indemnité allant de 50 à 60 % du salaire mensuel suivant les efforts déployés car le ministère est convaincu qu'ils méritent plus». Le ministre a affirmé que ses services oeuvrent à « revaloriser le régime indemnitaire des imams afin de répondre à leurs revendications ». Pour ce qui de la formation, il est utile de noter que le statut promulgué en 2008 a permis aux imams de bénéficier d'une formation spécialisée (de trois ans), aux enseignants du Coran (deux ans) et aux muezzins (d'un an).