Une nouvelle politique de solidarité sociale est annoncée en grandes pompes. Les exclus, les pauvres et familles déshéritées, seront plus soutenus à l'avenir. Mais il faudra commencer par les couffins honteux du Ramadhan qui seront bannis dès l'année prochaine. Une nouvelle politique de solidarité sociale est annoncée en grandes pompes. Les exclus, les pauvres et familles déshéritées, seront plus soutenus à l'avenir. Mais il faudra commencer par les couffins honteux du Ramadhan qui seront bannis dès l'année prochaine. Le département de Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, est décidé à donner un coup de pied dans la fourmilière. Il s'agit de tout revoir si l'on en croit la déclaration de la ministre depuis Souk Ahras. Les familles pauvres et les femmes vivant en milieu rural seront destinataires de nouveaux mécanismes d'aide à leur insertion de sorte que les aides directes de l'Etat leur seront octroyées directement. D'habitude, les couffins du Ramadhan sont servis chaque mois de cette période de jeûne à cette catégorie de personnes. Sauf que la ministre, après une large concertation avec le gouvernement, aurait décidé de ne plus reconduire cette mesure que d'aucuns qualifient de «honteuse» et humiliante pour ces familles. Il ressort ainsi qu'une enveloppe de 532 millions DA a été allouée aux différentes wilayas depuis avril dernier dans le cadre de l'opération de solidarité pour le mois de Ramadhan. Maigre budget qui ne suffira pas à calmer la fronde sociale durant cet été. Mais sur ce registre et après différentes enquêtes, il s'est avéré que le recensement de ces familles a des failles. Les communes sont pointées du doigt dans leur façon expéditive d'arrêter des listes dont des personnes aisées figuraient dessus. Pire, le couffin du Ramadhan qui ne contient pas la véritable ration pour une famille pauvre est rempli d'huile, sucre et légumes secs offensant ainsi les jeûneurs. La ministre, qui s'est offusquée à plusieurs reprises, ne cache pas sa colère face à une politique sociale aux contours limités. Selon elle, il faut «procéder dès maintenant à l'actualisation du fichier national de toutes les catégories sociales vulnérables pour mieux maîtriser la gestion des ressources de l'Etat ». Il faut rappeler déjà que le département de Mounia Meslem a dernièrement instruit les DAS à bien identifier les personnes vulnérables où Il s'agit notamment des démunis non assurés sociaux, des personnes bénéficiaires des allocations forfaitaires de solidarité (AFS), et du dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS) ainsi que des bénéficiaires des allocations de handicap à 100 %. Dans une déclaration à la presse, le SG du ministère de la Solidarité nationale avait indiqué « qu'il est demandé aux directeurs de l'action sociale et de solidarité de wilaya, coordinateurs des comités de wilaya chargés de cette opération, d'assurer la supervision des opérations menées sur le terrain et de transmettre des bulletins sur les actions de solidarité entreprises au niveau de leurs wilayas ». Comme première initiative il s'agit donc de mieux cibler les catégories vulnérables par des enquêtes de terrain menées par des personnes habilitées et autonomes alors qu'auparavant, on annonçait qu'il existe seulement 140.000 familles pauvres en Algérie. L'autre chantier consiste à ouvrir selon les projets du ministère les perspectives à une aide sociale à travers l'emploi, la création de micro-entreprises et de coopératives d'artisanat comme cela se fait à travers les pays du monde. Le département de Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, est décidé à donner un coup de pied dans la fourmilière. Il s'agit de tout revoir si l'on en croit la déclaration de la ministre depuis Souk Ahras. Les familles pauvres et les femmes vivant en milieu rural seront destinataires de nouveaux mécanismes d'aide à leur insertion de sorte que les aides directes de l'Etat leur seront octroyées directement. D'habitude, les couffins du Ramadhan sont servis chaque mois de cette période de jeûne à cette catégorie de personnes. Sauf que la ministre, après une large concertation avec le gouvernement, aurait décidé de ne plus reconduire cette mesure que d'aucuns qualifient de «honteuse» et humiliante pour ces familles. Il ressort ainsi qu'une enveloppe de 532 millions DA a été allouée aux différentes wilayas depuis avril dernier dans le cadre de l'opération de solidarité pour le mois de Ramadhan. Maigre budget qui ne suffira pas à calmer la fronde sociale durant cet été. Mais sur ce registre et après différentes enquêtes, il s'est avéré que le recensement de ces familles a des failles. Les communes sont pointées du doigt dans leur façon expéditive d'arrêter des listes dont des personnes aisées figuraient dessus. Pire, le couffin du Ramadhan qui ne contient pas la véritable ration pour une famille pauvre est rempli d'huile, sucre et légumes secs offensant ainsi les jeûneurs. La ministre, qui s'est offusquée à plusieurs reprises, ne cache pas sa colère face à une politique sociale aux contours limités. Selon elle, il faut «procéder dès maintenant à l'actualisation du fichier national de toutes les catégories sociales vulnérables pour mieux maîtriser la gestion des ressources de l'Etat ». Il faut rappeler déjà que le département de Mounia Meslem a dernièrement instruit les DAS à bien identifier les personnes vulnérables où Il s'agit notamment des démunis non assurés sociaux, des personnes bénéficiaires des allocations forfaitaires de solidarité (AFS), et du dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS) ainsi que des bénéficiaires des allocations de handicap à 100 %. Dans une déclaration à la presse, le SG du ministère de la Solidarité nationale avait indiqué « qu'il est demandé aux directeurs de l'action sociale et de solidarité de wilaya, coordinateurs des comités de wilaya chargés de cette opération, d'assurer la supervision des opérations menées sur le terrain et de transmettre des bulletins sur les actions de solidarité entreprises au niveau de leurs wilayas ». Comme première initiative il s'agit donc de mieux cibler les catégories vulnérables par des enquêtes de terrain menées par des personnes habilitées et autonomes alors qu'auparavant, on annonçait qu'il existe seulement 140.000 familles pauvres en Algérie. L'autre chantier consiste à ouvrir selon les projets du ministère les perspectives à une aide sociale à travers l'emploi, la création de micro-entreprises et de coopératives d'artisanat comme cela se fait à travers les pays du monde.