Face à la situation explosive libyenne, l'Algérie plaide pour une approche politico-sécuritaire globale. Pas question de laisser les "milices" et groupes armés à la solde de l'étranger ruiner le pays voisin. L'aide sera multilatérale pour sauver un pays endeuillé depuis 3 années. Face à la situation explosive libyenne, l'Algérie plaide pour une approche politico-sécuritaire globale. Pas question de laisser les "milices" et groupes armés à la solde de l'étranger ruiner le pays voisin. L'aide sera multilatérale pour sauver un pays endeuillé depuis 3 années. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a plaidé dimanche dernier à Hammamet en Tunisie pour dégager une approche devant inciter les parties libyennes à engager un dialogue sérieux et global est une nouvelle vision pour mettre terme à un conflit qui n'a que trop duré. L'Algérie devrait, selon ce dernier, mettre un plan afin de favoriser des pourparlers entre différentes factions loin de toute ingérence étrangère. Le chef de la diplomatie algérienne a, encore une fois, réitéré l'engagement algérien en faveur d'une solution politique en Libye. Il partage l'inquiétude avec la Tunisie sur un pourrissement au niveau des frontières de ces deux pays où les groupes armés tentent de faire circuler des armes et créer des foyers de déstabilisation. Ramtane Lamamra a pris en main depuis quelques jours le dossier libyen en apportant avec soin l'aide qui devrait favoriser un arrêt à long terme de tous les combats et affrontements entre faction rivale. Pour ce faire, l'Algérie et la Tunisie sont prêts à coopérer sur le plan sécuritaire en établissant une sorte de bouclier entre les trois pays pour cerner et mettre hors d'état de nuire toutes les milices illégitimes qui mettraient en danger l'intégrité territoriale libyenne. C'est en gros ce qui ressort de l'approche algérienne en matière de sécurité à l'endroit d'un pays comme la Libye. Mais pas que ça, le ministre algérien est favorable à l'installation rapide d'une commission sécuritaire maghrébine et d'une autre commission politique qui inviterait toutes les parties libyennes à dialoguer. Sur un plan pratique, l'Algérie dispose de renseignements fiables sur l'intrusion de groupes terroristes liés à des réseaux étrangers. Dans cette histoire, ces groupes tentent de rallier les milices proches des thèses djihadistes en se diluant dans leurs unités de combats. La partie officielle libyenne tente de diaboliser ces groupes sans y parvenir. Et c'est dans cette optique que l'Algérie est prête à fournir son assistance en exhortant la partie libyenne de ne pas céder au chantage des « étrangers ». Une telle situation aux ingrédients explosifs, il est évident que selon plusieurs diplomates maghrébins, ce sont des pays du Maghreb qui sont visés par la « contagion des effets de la déstabilisation de la Libye ». Notons que l'Algérie réitère depuis mai dernier à une coopération avec la Libye pour le contrôle des frontières, la formation des services de sécurité et des unités de l'armée et l'intensification de la coopération en matière de renseignements. Mais jusque-là, l'Algérie a montré ses dents en se déployant militairement au niveau de ces frontières avec une alerte maximale sur le plan de contrôle et vigilance. Les groupes armés, activant en territoire libyen, ne peuvent plus circuler comme auparavant et la circulation d'armes se détournerait de l'Algérie pour se frayer d'autres chemins. Mais là encore la partie n'est pas encore gagnée. ,ace à un conflit fratricide qui ne trouve pas de répit, l'Algérie joue a fond la carte du dialogue et de l'apaisement. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui a plaidé dimanche dernier à Hammamet en Tunisie pour dégager une approche devant inciter les parties libyennes à engager un dialogue sérieux et global est une nouvelle vision pour mettre terme à un conflit qui n'a que trop duré. L'Algérie devrait, selon ce dernier, mettre un plan afin de favoriser des pourparlers entre différentes factions loin de toute ingérence étrangère. Le chef de la diplomatie algérienne a, encore une fois, réitéré l'engagement algérien en faveur d'une solution politique en Libye. Il partage l'inquiétude avec la Tunisie sur un pourrissement au niveau des frontières de ces deux pays où les groupes armés tentent de faire circuler des armes et créer des foyers de déstabilisation. Ramtane Lamamra a pris en main depuis quelques jours le dossier libyen en apportant avec soin l'aide qui devrait favoriser un arrêt à long terme de tous les combats et affrontements entre faction rivale. Pour ce faire, l'Algérie et la Tunisie sont prêts à coopérer sur le plan sécuritaire en établissant une sorte de bouclier entre les trois pays pour cerner et mettre hors d'état de nuire toutes les milices illégitimes qui mettraient en danger l'intégrité territoriale libyenne. C'est en gros ce qui ressort de l'approche algérienne en matière de sécurité à l'endroit d'un pays comme la Libye. Mais pas que ça, le ministre algérien est favorable à l'installation rapide d'une commission sécuritaire maghrébine et d'une autre commission politique qui inviterait toutes les parties libyennes à dialoguer. Sur un plan pratique, l'Algérie dispose de renseignements fiables sur l'intrusion de groupes terroristes liés à des réseaux étrangers. Dans cette histoire, ces groupes tentent de rallier les milices proches des thèses djihadistes en se diluant dans leurs unités de combats. La partie officielle libyenne tente de diaboliser ces groupes sans y parvenir. Et c'est dans cette optique que l'Algérie est prête à fournir son assistance en exhortant la partie libyenne de ne pas céder au chantage des « étrangers ». Une telle situation aux ingrédients explosifs, il est évident que selon plusieurs diplomates maghrébins, ce sont des pays du Maghreb qui sont visés par la « contagion des effets de la déstabilisation de la Libye ». Notons que l'Algérie réitère depuis mai dernier à une coopération avec la Libye pour le contrôle des frontières, la formation des services de sécurité et des unités de l'armée et l'intensification de la coopération en matière de renseignements. Mais jusque-là, l'Algérie a montré ses dents en se déployant militairement au niveau de ces frontières avec une alerte maximale sur le plan de contrôle et vigilance. Les groupes armés, activant en territoire libyen, ne peuvent plus circuler comme auparavant et la circulation d'armes se détournerait de l'Algérie pour se frayer d'autres chemins. Mais là encore la partie n'est pas encore gagnée. ,ace à un conflit fratricide qui ne trouve pas de répit, l'Algérie joue a fond la carte du dialogue et de l'apaisement.