Une cérémonie en hommage aux pionnières de la presse algérienne en signe de reconnaissance envers le talent et le sens de leur engagement qui représente aujourd'hui un "modèle de référence" pour les jeunes générations, a été rendu mercredi dernier dans la soirée , par le ministre de la Communication, Hamid Grine. Une cérémonie en hommage aux pionnières de la presse algérienne en signe de reconnaissance envers le talent et le sens de leur engagement qui représente aujourd'hui un "modèle de référence" pour les jeunes générations, a été rendu mercredi dernier dans la soirée , par le ministre de la Communication, Hamid Grine. Lors de cette cérémonie, qui s'est déroulée, à l'Hôtel El-Aurassi en présence d'une pléiade de personnalités politiques, femmes et des hommes du monde des médias, à l'instar de l'ancien ministre Lamine Bechichi, l'écrivain Amin Zaoui, Zhor Ounissi, Hanifa Belazoug, Baya El Hachemi, Mimi Maziz, Leila Boukli, Malika Belkahla, Fettouma Derdar et la photographe de presse Louiza Djedaidia. Dans une allocution, M. Grine a tenu à rappeler que ces femmes "ont investi, dès les premières heures de l'indépendance, certaines même à l'aube de la Révolution, une profession où il était inconcevable de voir des femmes journalistes". Ces femmes "ne sont donc pas seulement pionnières, parce qu'elles ont été les premières, mais également, et surtout, parce qu'elles ont conquis un espace où elles ont réussi à s'imposer et parfois à surpasser les hommes", a-t-il dit. M. Grine a ajouté que les pionnières de la presse algérienne qui étaient des "journalistes au moment où l'Algérie entamait sa marche pour le développement social et économique, ont, par leur talent et leur sens de l'engagement, accompagné chacune des étapes qui ont marqué l'histoire de notre pays". "Elles sont en droit de revendiquer, et nous sommes en devoir de leur reconnaître leur qualité de modèle de référence aussi bien du point de vue moral que du point de vue éthique", a souligné M. Grine tout en rendant, dans sa lancée, un autre hommage à "ces pionnières de la presse, aujourd'hui disparues, dont certaines peut-être qui sont parties dans l'anonymat". Le ministre a indiqué que les journalistes concernées par l'hommage "se voient ainsi reconnaître de façon inédite, comme des pionnières d'une presse dont elles ont eu le mérite d'ouvrir la voie à d'autres femmes, celles qui devaient les suivre et celles, aujourd'hui, qui se confortent de tous les acquis de l'émancipation et de la démocratie". De leur côté, les journalistes honorées, ont salué l'initiative de M. Grine à leur égard et, à travers elles, envers toutes les femmes journalistes algériennes. Elles ont, à leur tour, tenu à rendre hommage aux femmes journalistes assassinées pendant la décennie du terrorisme qu'a vécu tragiquement l'Algérie durant les années 90. Et pour donner un autre gout et une atmosphère différente à cette soirée, l'interprète de musique andalouse Nassima, a pu enchanter le public présent avec son répertoire riche et varié. La conscience du temps qui s'écoule inexorablement fait prendre la mesure du message des faits ainsi que des jugements formulés par les uns et les autres sur les manquements observés. Le chemin à parcourir est long et parsemé d'embuches. Il nous a fallu, et nous faut à la fois surmonter davantage les diverses contraintes qui constituent autant d'obstacles, mais aussi maintenir le rythme à notre marche vers l'émergence. De telles initiatives ne constituent pas un moment de célébrations festives, mais plutôt l'opportunité de mener une réflexion introspective toute à la fois individuelle et collective afin de tirer les meilleurs enseignements possibles de l'expérience vécue et de nous projeter dans le futur avec assurance. Elle s'est construite aux prix de multiples sacrifices de nos aînés. Lors de cette cérémonie, qui s'est déroulée, à l'Hôtel El-Aurassi en présence d'une pléiade de personnalités politiques, femmes et des hommes du monde des médias, à l'instar de l'ancien ministre Lamine Bechichi, l'écrivain Amin Zaoui, Zhor Ounissi, Hanifa Belazoug, Baya El Hachemi, Mimi Maziz, Leila Boukli, Malika Belkahla, Fettouma Derdar et la photographe de presse Louiza Djedaidia. Dans une allocution, M. Grine a tenu à rappeler que ces femmes "ont investi, dès les premières heures de l'indépendance, certaines même à l'aube de la Révolution, une profession où il était inconcevable de voir des femmes journalistes". Ces femmes "ne sont donc pas seulement pionnières, parce qu'elles ont été les premières, mais également, et surtout, parce qu'elles ont conquis un espace où elles ont réussi à s'imposer et parfois à surpasser les hommes", a-t-il dit. M. Grine a ajouté que les pionnières de la presse algérienne qui étaient des "journalistes au moment où l'Algérie entamait sa marche pour le développement social et économique, ont, par leur talent et leur sens de l'engagement, accompagné chacune des étapes qui ont marqué l'histoire de notre pays". "Elles sont en droit de revendiquer, et nous sommes en devoir de leur reconnaître leur qualité de modèle de référence aussi bien du point de vue moral que du point de vue éthique", a souligné M. Grine tout en rendant, dans sa lancée, un autre hommage à "ces pionnières de la presse, aujourd'hui disparues, dont certaines peut-être qui sont parties dans l'anonymat". Le ministre a indiqué que les journalistes concernées par l'hommage "se voient ainsi reconnaître de façon inédite, comme des pionnières d'une presse dont elles ont eu le mérite d'ouvrir la voie à d'autres femmes, celles qui devaient les suivre et celles, aujourd'hui, qui se confortent de tous les acquis de l'émancipation et de la démocratie". De leur côté, les journalistes honorées, ont salué l'initiative de M. Grine à leur égard et, à travers elles, envers toutes les femmes journalistes algériennes. Elles ont, à leur tour, tenu à rendre hommage aux femmes journalistes assassinées pendant la décennie du terrorisme qu'a vécu tragiquement l'Algérie durant les années 90. Et pour donner un autre gout et une atmosphère différente à cette soirée, l'interprète de musique andalouse Nassima, a pu enchanter le public présent avec son répertoire riche et varié. La conscience du temps qui s'écoule inexorablement fait prendre la mesure du message des faits ainsi que des jugements formulés par les uns et les autres sur les manquements observés. Le chemin à parcourir est long et parsemé d'embuches. Il nous a fallu, et nous faut à la fois surmonter davantage les diverses contraintes qui constituent autant d'obstacles, mais aussi maintenir le rythme à notre marche vers l'émergence. De telles initiatives ne constituent pas un moment de célébrations festives, mais plutôt l'opportunité de mener une réflexion introspective toute à la fois individuelle et collective afin de tirer les meilleurs enseignements possibles de l'expérience vécue et de nous projeter dans le futur avec assurance. Elle s'est construite aux prix de multiples sacrifices de nos aînés.