Fin 2013, le maître du cinéma d'animation japonais Hayao Miyazaki annonçait sa décision de mettre fin à sa carrière de réalisateur devant 600 journalistes et une nation bouleversée. Il n'aura fallu que quelques mois pour que le studio Ghibli, dont il avait été le cofondateur au milieu des années 1980, mette fin à la production de longs métrages d'animation. Fin 2013, le maître du cinéma d'animation japonais Hayao Miyazaki annonçait sa décision de mettre fin à sa carrière de réalisateur devant 600 journalistes et une nation bouleversée. Il n'aura fallu que quelques mois pour que le studio Ghibli, dont il avait été le cofondateur au milieu des années 1980, mette fin à la production de longs métrages d'animation. La fin d'une ère. Les studios Ghibli sont à l'origine de certains des plus grands chefs-d'oeuvre de l'animation comme Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoké, Le Château dans le ciel ou Mon voisin Totoro. L'atelier des rêves est en sursis : trop de dettes, de frais à couvrir... Le studio d'animation japonais Ghibli, fondé en 1985 par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, a été l'un des plus hauts étendards de la culture japonaise dans le monde. On lui doit une vingtaine de chefs-d'oeuvre, longs métrages d'animation uniques, artisanaux, poétiques où la nature est un personnage à part entière, où les esprits de la religion shinto sont partout, où les princesses sont des héroïnes féministes. Les studios Ghibli ont marqué des générations d'enfants. Au Japon, bien sûr, où les films font l'objet d'un véritable culte, mais aussi en occident et notamment en France où le public, lassé des productions Disney, a plébiscité ces fictions remarquablement adaptées à la complexité de l'époque. Comme dans les contes, les films de Miyazaki sont parcourus de conflits, de personnages troubles, d'angoisses, mais l'histoire finit toujours bien. Chaque production est entièrement originale, le niveau d'excellence artistique et technique très poussé. Le Conte de la princesse Kaguya, suite d'aquarelles animées à l'ancienne sortie cette année, n'a pas eu le succès attendu, fragilisant un équilibre économique déjà précaire. La fin d'une ère. Les studios Ghibli sont à l'origine de certains des plus grands chefs-d'oeuvre de l'animation comme Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoké, Le Château dans le ciel ou Mon voisin Totoro. L'atelier des rêves est en sursis : trop de dettes, de frais à couvrir... Le studio d'animation japonais Ghibli, fondé en 1985 par Hayao Miyazaki et Isao Takahata, a été l'un des plus hauts étendards de la culture japonaise dans le monde. On lui doit une vingtaine de chefs-d'oeuvre, longs métrages d'animation uniques, artisanaux, poétiques où la nature est un personnage à part entière, où les esprits de la religion shinto sont partout, où les princesses sont des héroïnes féministes. Les studios Ghibli ont marqué des générations d'enfants. Au Japon, bien sûr, où les films font l'objet d'un véritable culte, mais aussi en occident et notamment en France où le public, lassé des productions Disney, a plébiscité ces fictions remarquablement adaptées à la complexité de l'époque. Comme dans les contes, les films de Miyazaki sont parcourus de conflits, de personnages troubles, d'angoisses, mais l'histoire finit toujours bien. Chaque production est entièrement originale, le niveau d'excellence artistique et technique très poussé. Le Conte de la princesse Kaguya, suite d'aquarelles animées à l'ancienne sortie cette année, n'a pas eu le succès attendu, fragilisant un équilibre économique déjà précaire.