La Commissaire du festival international de danses populaires, dont la 10e édition s'est ouvert jeudi soir, à Sidi Bel-Abbès, a souligné que cette manifestation ambitionne de créer une école dédiée à cet art authentique et séculaire. La Commissaire du festival international de danses populaires, dont la 10e édition s'est ouvert jeudi soir, à Sidi Bel-Abbès, a souligné que cette manifestation ambitionne de créer une école dédiée à cet art authentique et séculaire. "Notre ambition est de créer, en Algérie, une école dédiée à la danse. Nous travaillons dans ce sens pour concrétiser un des objectifs de notre festival", a indiqué, dans un entretien à l'APS, Halima Hankour. Des efforts sont actuellement déployés en direction des autorités de tutelle pour réaliser cet objectif visant à développer les arts de danse et de chorégraphie en Algérie, a-t-elle ajouté. "La danse populaire exprime un riche répertoire issu d'un terroir profondément ancré dans l'histoire et la société algérienne", a-t-elle ajouté. Pour Mme Hankour, cet important projet nécessite l'implication de toutes les parties concernées pour mettre en place une école devant prendre en charge toutes les formes d'expression de cet art et répondre aux exigences de préservation et de promotion de cet art et des instruments de musique et des costumes qui lui sont propres. D'autre part, il est prévu également la création d'un musée du costume traditionnel de danse. "La danse populaire est un patrimoine et un art qui expriment la diversité de la culture et de l'identité nationales. Elle a une relation étroite avec le costume porté par les membres de chaque troupe. Dans ce sens, l'autre objectif assigné à notre festival est la création d'un musée du costume populaire se rapportant à la danse", a signalé Mme Hankour. "Jusqu'à présent, nous avons a acquis quatre costumes traditionnels authentiques de danse populaire exprimant le patrimoine national. Ce sont les premières pièces qui seront exposées dans ce futur musée où seront conservés des costumes traditionnels divers liés à notre histoire et à notre société", a-t-elle ajouté. S'agissant du Festival international de danses populaires, qui en est à sa 10e édition, Mme Hankour a souligné que cette manifestation a permis de mettre en en exergue des expressions multiples de la culture locale, d'initier des échanges entre les troupes participantes et enfin de jeter des passerelles avec d'autres cultures du monde. Pour la participation de la Palestine, invitée d'honneur de cette édition, la responsable a expliqué que "pour cette année, nous veillons pour que la présence palestinienne soit très distinguée en solidarité avec le peuple palestinien et des martyrs de Ghaza et pour exprimer notre indignation face aux crimes barbares commis contre nos frères palestiniens". Concernant la baisse du nombre de pays participants à cette édition (10 pays en plus de l'Algérie) et la présence du Sénégal comme seul pays africain en dehors des pays arabes, Mme Hankour l'a justifiée par la réduction du budget (80 millions de dinars) débloqué par la tutelle. Dans ce contexte, elle a exprimé le voeu que la commune de Sidi Bel-Abbès contribue à promouvoir cette manifestation. Parade des troupes participantes avant l'ouverture Les troupes participantes à la 10e édition du festival international des danses populaires ont défilé, mercredi, à travers les rues de la ville de Sidi Bel-Abbès, donnant un avant-goût de ce que sera cette manifestation avec la Palestine comme invitée d'honneur. C'est à une parade riche en couleurs, en rythmes et en mouvements synchronisés que les habitants de la capitale de la Mekkara ont suivi avec une attention certaine, ovationnant les troupes des dix pays participants, notamment la formation représentant la Palestine. Depuis le lycée Azza- Abdelkader jusqu'à la Place du 1er-Novembre, au centre-ville, les troupes étrangères en plus de neuf formations représentant différentes wilayas du pays, les participants ont défilé, exécutant des pas de danses aux sons des musiques traditionnelles propres à leurs pays. Cette parade a précédé l'ouverture officielle du festival. Jusqu'au 11 août prochain, le public sera invité à (re) découvrir les mille et une facettes d'un art qui combine à la fois la grâce et la synchronisation des mouvements, la souplesse des corps et la richesse et la diversité des costumes reflétant la profondeur des patrimoines culturels des pays invités. Dans une déclaration à l'APS, la chargée de la communication du festival, Salima Bouachria, a indiqué qu'outre la Palestine et l'Algérie, pays organisateur, les autres troupes invitées représentent l'Egypte, le Sénégal, la Roumanie, la Tchéquie, la Turquie, la Tunisie, la Serbie, Kazakhstan et Cuba. Cette édition, placée sous le slogan "Harmonie et cohésion entre les cultures du monde", verra également la participation de neuf troupes représentant les wilayas de Batna, Constantine , Tamanrasset, Illizi, Bouira, Ain Temouchent, Tlemcen, Mostaganem et Relizane, ainsi qu'une douzaine d'associations culturelles de Sidi-Bel-Abbès. Parallèlement aux soirées prévues dans différents lieux de la ville, une exposition d'artisanat et d'art traditionnel sera mise sur pied, tout le long de la durée de l'évènement, à la maison de la culture Kateb-Yacine. Outre le théâtre de verdure, lieu principal où se dérouleront les spectacles, plusieurs places publiques abriteront des soirées artistiques qu'animeront les troupes participantes. Le Festival international des danses populaires est la seconde importante manifestation qu'abrite annuellement Sidi Bel-Abbès, après son incontournable Festival de la chanson raï. La danse, un message pour décrire les souffrances du peuple palestinien Le chef de la délégation palestinienne, participant en tant qu'invité d'honneur à la 10e édition du Festival international de danses populaires de Sidi Bel-Abbès, a estimé, jeudi, que la danse est un "message adressé au monde pour décrire la souffrance endurée par les Palestiniens face à la barbarie et la tyrannie de l'occupant sioniste". Rami Khider, directeur du théâtre "Diyar Rakis" de Beit Lahm, dans la bande Ouest, a rappelé, dans un entretien à l'APS, qu'en Palestine occupée "la danse n'est pas seulement un art populaire. Elle est un moyen pour exprimer la profondeur de notre histoire et un message de notre peuple opprimé au monde pour décrire ses souffrances et la barbarie de l'occupant sioniste". "Nous saisissons l'opportunité des festivals internationaux pour servir la cause de notre peuple, pour décrire artistiquement les souffrances endurées sous l'occupation et les agressions multiples", a-t-il souligné. Le chef de la délégation palestinienne, composée de 16 membres dont 14 danseurs et une danseuse, a souligné que "l'occupant sioniste ne veut pas de notre danse, ni de notre art. Il ne veut pas qu'on aime la vie, qu'on communique avec le reste du monde. Il veut faire taire par tous les moyens nos voix". "Nous résistons à travers l'art et la culture. C'est notre arme, un moyen de refuser la soumission, le fait accompli. Un message de paix, d'espoir et de résistance que nous transmettons au monde entier, là où nous nous produisons", a-t-il ajouté. Concernant les danses exécutées par cette troupe, Rami Khider a expliqué que celles-ci sont puisées du patrimoine millénaire palestinien avec une touche de modernisme pour être au diapason des tendances artistiques actuelles. "Le spectateur algérien sera agréablement surpris par notre spectacle", a-t-il dit. "Notre ambition est de créer, en Algérie, une école dédiée à la danse. Nous travaillons dans ce sens pour concrétiser un des objectifs de notre festival", a indiqué, dans un entretien à l'APS, Halima Hankour. Des efforts sont actuellement déployés en direction des autorités de tutelle pour réaliser cet objectif visant à développer les arts de danse et de chorégraphie en Algérie, a-t-elle ajouté. "La danse populaire exprime un riche répertoire issu d'un terroir profondément ancré dans l'histoire et la société algérienne", a-t-elle ajouté. Pour Mme Hankour, cet important projet nécessite l'implication de toutes les parties concernées pour mettre en place une école devant prendre en charge toutes les formes d'expression de cet art et répondre aux exigences de préservation et de promotion de cet art et des instruments de musique et des costumes qui lui sont propres. D'autre part, il est prévu également la création d'un musée du costume traditionnel de danse. "La danse populaire est un patrimoine et un art qui expriment la diversité de la culture et de l'identité nationales. Elle a une relation étroite avec le costume porté par les membres de chaque troupe. Dans ce sens, l'autre objectif assigné à notre festival est la création d'un musée du costume populaire se rapportant à la danse", a signalé Mme Hankour. "Jusqu'à présent, nous avons a acquis quatre costumes traditionnels authentiques de danse populaire exprimant le patrimoine national. Ce sont les premières pièces qui seront exposées dans ce futur musée où seront conservés des costumes traditionnels divers liés à notre histoire et à notre société", a-t-elle ajouté. S'agissant du Festival international de danses populaires, qui en est à sa 10e édition, Mme Hankour a souligné que cette manifestation a permis de mettre en en exergue des expressions multiples de la culture locale, d'initier des échanges entre les troupes participantes et enfin de jeter des passerelles avec d'autres cultures du monde. Pour la participation de la Palestine, invitée d'honneur de cette édition, la responsable a expliqué que "pour cette année, nous veillons pour que la présence palestinienne soit très distinguée en solidarité avec le peuple palestinien et des martyrs de Ghaza et pour exprimer notre indignation face aux crimes barbares commis contre nos frères palestiniens". Concernant la baisse du nombre de pays participants à cette édition (10 pays en plus de l'Algérie) et la présence du Sénégal comme seul pays africain en dehors des pays arabes, Mme Hankour l'a justifiée par la réduction du budget (80 millions de dinars) débloqué par la tutelle. Dans ce contexte, elle a exprimé le voeu que la commune de Sidi Bel-Abbès contribue à promouvoir cette manifestation. Parade des troupes participantes avant l'ouverture Les troupes participantes à la 10e édition du festival international des danses populaires ont défilé, mercredi, à travers les rues de la ville de Sidi Bel-Abbès, donnant un avant-goût de ce que sera cette manifestation avec la Palestine comme invitée d'honneur. C'est à une parade riche en couleurs, en rythmes et en mouvements synchronisés que les habitants de la capitale de la Mekkara ont suivi avec une attention certaine, ovationnant les troupes des dix pays participants, notamment la formation représentant la Palestine. Depuis le lycée Azza- Abdelkader jusqu'à la Place du 1er-Novembre, au centre-ville, les troupes étrangères en plus de neuf formations représentant différentes wilayas du pays, les participants ont défilé, exécutant des pas de danses aux sons des musiques traditionnelles propres à leurs pays. Cette parade a précédé l'ouverture officielle du festival. Jusqu'au 11 août prochain, le public sera invité à (re) découvrir les mille et une facettes d'un art qui combine à la fois la grâce et la synchronisation des mouvements, la souplesse des corps et la richesse et la diversité des costumes reflétant la profondeur des patrimoines culturels des pays invités. Dans une déclaration à l'APS, la chargée de la communication du festival, Salima Bouachria, a indiqué qu'outre la Palestine et l'Algérie, pays organisateur, les autres troupes invitées représentent l'Egypte, le Sénégal, la Roumanie, la Tchéquie, la Turquie, la Tunisie, la Serbie, Kazakhstan et Cuba. Cette édition, placée sous le slogan "Harmonie et cohésion entre les cultures du monde", verra également la participation de neuf troupes représentant les wilayas de Batna, Constantine , Tamanrasset, Illizi, Bouira, Ain Temouchent, Tlemcen, Mostaganem et Relizane, ainsi qu'une douzaine d'associations culturelles de Sidi-Bel-Abbès. Parallèlement aux soirées prévues dans différents lieux de la ville, une exposition d'artisanat et d'art traditionnel sera mise sur pied, tout le long de la durée de l'évènement, à la maison de la culture Kateb-Yacine. Outre le théâtre de verdure, lieu principal où se dérouleront les spectacles, plusieurs places publiques abriteront des soirées artistiques qu'animeront les troupes participantes. Le Festival international des danses populaires est la seconde importante manifestation qu'abrite annuellement Sidi Bel-Abbès, après son incontournable Festival de la chanson raï. La danse, un message pour décrire les souffrances du peuple palestinien Le chef de la délégation palestinienne, participant en tant qu'invité d'honneur à la 10e édition du Festival international de danses populaires de Sidi Bel-Abbès, a estimé, jeudi, que la danse est un "message adressé au monde pour décrire la souffrance endurée par les Palestiniens face à la barbarie et la tyrannie de l'occupant sioniste". Rami Khider, directeur du théâtre "Diyar Rakis" de Beit Lahm, dans la bande Ouest, a rappelé, dans un entretien à l'APS, qu'en Palestine occupée "la danse n'est pas seulement un art populaire. Elle est un moyen pour exprimer la profondeur de notre histoire et un message de notre peuple opprimé au monde pour décrire ses souffrances et la barbarie de l'occupant sioniste". "Nous saisissons l'opportunité des festivals internationaux pour servir la cause de notre peuple, pour décrire artistiquement les souffrances endurées sous l'occupation et les agressions multiples", a-t-il souligné. Le chef de la délégation palestinienne, composée de 16 membres dont 14 danseurs et une danseuse, a souligné que "l'occupant sioniste ne veut pas de notre danse, ni de notre art. Il ne veut pas qu'on aime la vie, qu'on communique avec le reste du monde. Il veut faire taire par tous les moyens nos voix". "Nous résistons à travers l'art et la culture. C'est notre arme, un moyen de refuser la soumission, le fait accompli. Un message de paix, d'espoir et de résistance que nous transmettons au monde entier, là où nous nous produisons", a-t-il ajouté. Concernant les danses exécutées par cette troupe, Rami Khider a expliqué que celles-ci sont puisées du patrimoine millénaire palestinien avec une touche de modernisme pour être au diapason des tendances artistiques actuelles. "Le spectateur algérien sera agréablement surpris par notre spectacle", a-t-il dit.