Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a élaboré, à Addis Abeba, une stratégie sur la sécurité dans les pays du Sahel formulant des recommandations visant à prendre en charge ce domaine sensible. Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine (UA) a élaboré, à Addis Abeba, une stratégie sur la sécurité dans les pays du Sahel formulant des recommandations visant à prendre en charge ce domaine sensible. Les axes prioritaires de la stratégie comportent la promotion de la coopération régionale en matière de sécurité à travers le processus de Nouakchott, créé en mars 2013 dans lacapitale mauritanienne, la participation à la réflexion pour son approfondissement et le soutien aux programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socio-économique des groupes armés du Nord Mali. La stratégie a également axé sur la participation aux programmes de réforme du secteur de la sécurité dans la région du Sahel et sur la coopération avec les partenaires dans le domaine sécuritaire. S'agissant des trois premiers volets, les rédacteurs du texte ont préconisé notamment d'assurer le partage d'informations, le suivi et la mise en oeuvre des recommandations, ainsi que l'appropriation de la présente stratégie par les Etats de la région. Ils ont recommandé, en outre, de "participer au développement du concept d'opération générique et d'un cadre juridique pour la mise en place d'unités mixtes pour les patrouilles aux frontières et la sécurisation des camps de réfugiés, en s'appuyant sur les expériences réussies dans la région". Les rédacteurs du document ont évoqué, par ailleurs, la réflexion sur la capacité africaine de réaction immédiate aux crises pour que celle-ci "intègre les capacités spécifiques de réponse aux menaces de la région". Ils ont estimé que la réforme du secteur sécuritaire était "essentielle" pour tout pays en situation post-conflit (...), mais elle s'avérait également "nécessaire" pour beaucoup d'autres pays de la région, même ceux qui sortent d'une crise majeure. Sur la coopération avec les partenaires dans ce domaine, ils ont indiqué que l'UA pourrait "faciliter l'intégration de modules sur le Sahel dans les programmes de formation et de recherche d'un certain nombre d'établissement existants", préconisant de "demander aux institutions spécialisées et aux organisations internationales la mise à disposition d'experts africaines dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et la lutte contre les trafics en tous genres". Des axes prioritaires pour la bonne gouvernance Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a élaboré une stratégie sur la bonne gouvernance dans les pays du Sahel assortie de recommandations utiles à l'intention et en collaboration avec les pays concernés propres à atteindre cet objectif. La stratégie sur la bonne gouvernance a mis en avant des "axes prioritaires" tels que la consolidation de l'Etat de droit et le renforcement des institutions démocratiques, la décentralisation et le partage d'expériences réussies dans ce domaine, la lutte contre la corruption et la promotion des normes internationales de gestion des finances publiques, et la promotion des droits humains et de l'action humanitaires. La stratégie africaine, dans ce domaine, comporte également l'appui aux processus de dialogue et de réconciliation y compris la justice transitionnelle, les processus électoraux dans la région, la promotion de la paix et de la cohésion à travers les leaders religieux et traditionnels mais, aussi, la gestion de conflits et l'intégration des communautés nomades. Avant de formuler nombre de recommandations dans ce domaine, le CPS a expliqué que la bonne gouvernance politique reposait sur "un système gouvernemental dans lequel les populations jouent un rôle principal dans l'élection de leurs gouvernements et de leurs représentants et dans le fonctionnement quotidien de leur pays ou collectivité". Sur le bonne gouvernance économique, il a estimé qu'elle impliquait une gestion "saine" des ressources publiques du pays ou de la collectivité et leur distribution "équitable" entre les différentes populations et région de la Cité, tout en permettant aux populations de contrôler cette gestion. Les axes prioritaires de la stratégie comportent la promotion de la coopération régionale en matière de sécurité à travers le processus de Nouakchott, créé en mars 2013 dans lacapitale mauritanienne, la participation à la réflexion pour son approfondissement et le soutien aux programmes de désarmement, de démobilisation et de réinsertion socio-économique des groupes armés du Nord Mali. La stratégie a également axé sur la participation aux programmes de réforme du secteur de la sécurité dans la région du Sahel et sur la coopération avec les partenaires dans le domaine sécuritaire. S'agissant des trois premiers volets, les rédacteurs du texte ont préconisé notamment d'assurer le partage d'informations, le suivi et la mise en oeuvre des recommandations, ainsi que l'appropriation de la présente stratégie par les Etats de la région. Ils ont recommandé, en outre, de "participer au développement du concept d'opération générique et d'un cadre juridique pour la mise en place d'unités mixtes pour les patrouilles aux frontières et la sécurisation des camps de réfugiés, en s'appuyant sur les expériences réussies dans la région". Les rédacteurs du document ont évoqué, par ailleurs, la réflexion sur la capacité africaine de réaction immédiate aux crises pour que celle-ci "intègre les capacités spécifiques de réponse aux menaces de la région". Ils ont estimé que la réforme du secteur sécuritaire était "essentielle" pour tout pays en situation post-conflit (...), mais elle s'avérait également "nécessaire" pour beaucoup d'autres pays de la région, même ceux qui sortent d'une crise majeure. Sur la coopération avec les partenaires dans ce domaine, ils ont indiqué que l'UA pourrait "faciliter l'intégration de modules sur le Sahel dans les programmes de formation et de recherche d'un certain nombre d'établissement existants", préconisant de "demander aux institutions spécialisées et aux organisations internationales la mise à disposition d'experts africaines dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et la lutte contre les trafics en tous genres". Des axes prioritaires pour la bonne gouvernance Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a élaboré une stratégie sur la bonne gouvernance dans les pays du Sahel assortie de recommandations utiles à l'intention et en collaboration avec les pays concernés propres à atteindre cet objectif. La stratégie sur la bonne gouvernance a mis en avant des "axes prioritaires" tels que la consolidation de l'Etat de droit et le renforcement des institutions démocratiques, la décentralisation et le partage d'expériences réussies dans ce domaine, la lutte contre la corruption et la promotion des normes internationales de gestion des finances publiques, et la promotion des droits humains et de l'action humanitaires. La stratégie africaine, dans ce domaine, comporte également l'appui aux processus de dialogue et de réconciliation y compris la justice transitionnelle, les processus électoraux dans la région, la promotion de la paix et de la cohésion à travers les leaders religieux et traditionnels mais, aussi, la gestion de conflits et l'intégration des communautés nomades. Avant de formuler nombre de recommandations dans ce domaine, le CPS a expliqué que la bonne gouvernance politique reposait sur "un système gouvernemental dans lequel les populations jouent un rôle principal dans l'élection de leurs gouvernements et de leurs représentants et dans le fonctionnement quotidien de leur pays ou collectivité". Sur le bonne gouvernance économique, il a estimé qu'elle impliquait une gestion "saine" des ressources publiques du pays ou de la collectivité et leur distribution "équitable" entre les différentes populations et région de la Cité, tout en permettant aux populations de contrôler cette gestion.