Un médicament expérimental du laboratoire helvétique Novartis s'est montré très efficace lors d'une vaste étude clinique pour prolonger la vie de malades souffrant d'insuffisance cardiaque, réduisant la mortalité de 20 %. Un médicament expérimental du laboratoire helvétique Novartis s'est montré très efficace lors d'une vaste étude clinique pour prolonger la vie de malades souffrant d'insuffisance cardiaque, réduisant la mortalité de 20 %. Ce traitement pourrait ainsi remplacer les thérapies actuelles contre cette pathologie qui affecte au moins 26 millions de personnes dans le monde. Le LCZ696 de Novartis apparaît comme un traitement très prometteur de l'insuffisance cardiaque. Mais s'il est homologué, il sera probablement très coûteux. Malgré les traitements existants, le taux de mortalité de l'insuffisance cardiaque demeure élevé, avec jusqu'à 50 % des patients décédant dans les cinq ans après le diagnostic. L'insuffisance cardiaque, qui empêche le coeur de pomper suffisamment de sang dans les organes, entraîne un manque de souffle, de la fatigue et une rétention de liquide dans les membres inférieurs. Le géant pharmaceutique suisse Novartis a dévoilé samedi les résultats très attendus d'un essacernent un traitement pour les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque, ont été publiées simultanément dans la revue médicale New England Journal of Medicine. Une réduction significative de la mortalité cardiovasculaire Menée auprès de 8.442 patients dans 47 pays suivis durant 27 mois, cette étude visait à évaluer l'innocuité et l'efficacité de ce traitement chez des sujets souffrant d'insuffisance cardiaque en comparant avec ceux soignés avec l'enalapril, le traitement de choix actuel commercialisé sous les marques Renitec et Vasotec. À la fin de cette période d'observation, 21,8 % des participants traités avec le LCZ696 sont morts d'insuffisance cardiaque et 26,5 % chez ceux traités avec l'enalapril, ce qui représente 20 % de moins. Novartis avait annoncé en mars dernier qu'il mettait fin à cet essai clinique plus tôt que prévu car le traitement était nettement supérieur à l'enalapril, le médicament le plus utilisé actuellement contre l'insuffisance cardiaque, l'hypertension et des dysfonctionnements du ventricule gauche du coeur. Impression 3D du cerveau pour faciliter les interventions Aux Etats-Unis, à Boston, une équipe de chirurgiens d'un hôpital pour enfants utilise depuis un an des reproductions matérielles du corps de patients pour faciliter les interventions. Dernière victoire en date : un bébé sauvé d'une très grave épilepsie. ence.com La nouvelle, diffusée par le magazine The Verge, fait sensation : le petit Gabriel, un bébé de cinq mois, a pu être sauvé d'une crise épileptique gravissime, survenue au début de cette année, grâce à une opération complexe où une imprimante 3D a joué un rôle crucial. Comment ? Parce qu'une équipe de l'Hôpital des enfants de Boston (Boston Children's Hospital) a réalisé un modèle en plastique très précis du cerveau de l'enfant avant de pratiquer une hémisphèrectomie. Cette intervention, lourde et délicate, consiste à extraire ou à déconnecter complètement un hémisphère. Elle laisse des séquelles graves au patient, comme une disparition d'une moitié du champ visuel, mais qui peuvent s'atténuer ou se résorber avec le temps. L'épilepsie de Gabriel mettait sa vie en danger et cette hémisphèrectomie semblait la seule solution. Sur le modèle en plastique, réalisé après un scanner et imprimé avec une résolution de 16 microns (taille du plus petit volume réalisable), les chirurgiens ont pu s'exercer à l'intervention avant de la pratiquer sur l'enfant. Elle a duré 10 heures et Gabriel, aujourd'hui âgé de 18 mois, se porte bien d'après les personnes interrogées. « Réaliser un essai sur ce modèle nous a certainement aidés » explique le neurochirurgien Joseph Madsen sur le site de ce service de l'hôpital de Boston. Une copie fidèle de la partie du corps à opérer est réalisée et remise à l'équipe chirurgicale en une journée. Ce traitement pourrait ainsi remplacer les thérapies actuelles contre cette pathologie qui affecte au moins 26 millions de personnes dans le monde. Le LCZ696 de Novartis apparaît comme un traitement très prometteur de l'insuffisance cardiaque. Mais s'il est homologué, il sera probablement très coûteux. Malgré les traitements existants, le taux de mortalité de l'insuffisance cardiaque demeure élevé, avec jusqu'à 50 % des patients décédant dans les cinq ans après le diagnostic. L'insuffisance cardiaque, qui empêche le coeur de pomper suffisamment de sang dans les organes, entraîne un manque de souffle, de la fatigue et une rétention de liquide dans les membres inférieurs. Le géant pharmaceutique suisse Novartis a dévoilé samedi les résultats très attendus d'un essacernent un traitement pour les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque, ont été publiées simultanément dans la revue médicale New England Journal of Medicine. Une réduction significative de la mortalité cardiovasculaire Menée auprès de 8.442 patients dans 47 pays suivis durant 27 mois, cette étude visait à évaluer l'innocuité et l'efficacité de ce traitement chez des sujets souffrant d'insuffisance cardiaque en comparant avec ceux soignés avec l'enalapril, le traitement de choix actuel commercialisé sous les marques Renitec et Vasotec. À la fin de cette période d'observation, 21,8 % des participants traités avec le LCZ696 sont morts d'insuffisance cardiaque et 26,5 % chez ceux traités avec l'enalapril, ce qui représente 20 % de moins. Novartis avait annoncé en mars dernier qu'il mettait fin à cet essai clinique plus tôt que prévu car le traitement était nettement supérieur à l'enalapril, le médicament le plus utilisé actuellement contre l'insuffisance cardiaque, l'hypertension et des dysfonctionnements du ventricule gauche du coeur. Impression 3D du cerveau pour faciliter les interventions Aux Etats-Unis, à Boston, une équipe de chirurgiens d'un hôpital pour enfants utilise depuis un an des reproductions matérielles du corps de patients pour faciliter les interventions. Dernière victoire en date : un bébé sauvé d'une très grave épilepsie. ence.com La nouvelle, diffusée par le magazine The Verge, fait sensation : le petit Gabriel, un bébé de cinq mois, a pu être sauvé d'une crise épileptique gravissime, survenue au début de cette année, grâce à une opération complexe où une imprimante 3D a joué un rôle crucial. Comment ? Parce qu'une équipe de l'Hôpital des enfants de Boston (Boston Children's Hospital) a réalisé un modèle en plastique très précis du cerveau de l'enfant avant de pratiquer une hémisphèrectomie. Cette intervention, lourde et délicate, consiste à extraire ou à déconnecter complètement un hémisphère. Elle laisse des séquelles graves au patient, comme une disparition d'une moitié du champ visuel, mais qui peuvent s'atténuer ou se résorber avec le temps. L'épilepsie de Gabriel mettait sa vie en danger et cette hémisphèrectomie semblait la seule solution. Sur le modèle en plastique, réalisé après un scanner et imprimé avec une résolution de 16 microns (taille du plus petit volume réalisable), les chirurgiens ont pu s'exercer à l'intervention avant de la pratiquer sur l'enfant. Elle a duré 10 heures et Gabriel, aujourd'hui âgé de 18 mois, se porte bien d'après les personnes interrogées. « Réaliser un essai sur ce modèle nous a certainement aidés » explique le neurochirurgien Joseph Madsen sur le site de ce service de l'hôpital de Boston. Une copie fidèle de la partie du corps à opérer est réalisée et remise à l'équipe chirurgicale en une journée.