Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a assuré dimanche que les mosquées en Algérie sont "immunisées" contre les idéologies extrémistes. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a assuré dimanche que les mosquées en Algérie sont "immunisées" contre les idéologies extrémistes. Inaugurant l'année de la formation au niveau des instituts nationaux relevant du secteur, le ministre a souligné qu'il sera procédé lors de cette saison à la révision du programme de formation des cadres du secteur, notamment les imams, à travers la révision du contenu en vue de "sortir d'une étape où l'objectif principal consistait à immuniser les mosquées et y interdire les courants extrémistes". M. Aïssa a affirmé que les mosquées du pays "sont aujourd'hui immunisées" grâce aux mécanismes d'inspection adoptés, ajoutant que les idéologies extrémistes "sont étrangères à la société algérienne". Le ministre a indiqué que l'intérêt de son département sera"focalisé cette année sur l'approfondissement de la réformé du système de formation de ses cadres en renforçant la formation dispensée dans les instituts par une formation parallèle au niveau des mosquées d'application supervisées par les meilleurs imams avec une moyenne d'une mosquée par daïra". Il a affirmé, dans ce contexte, que l'administration "sera intransigeante concernant le lieu réservé à la formation de ses cadres et la désignation des superviseurs" au regard de son importance et de son influence sur la société. "Il existe encore des jeunes qui rejoignent les groupes terroristes et des jeunes qui s'adonnent à la drogue et ont des comportements vils une fois sortis des mosquées d'où la nécessité d'élever le niveau de l'imam afin qu'il puisse assumer son rôle de sensibilisation et d'orientation", a-t-il dit. Concernant l'enseignement du Coran, M. Aïssa a affirmé que "c'est un fait répandu dans la société algérienne, mais le problème réside dans le manque de compétences des enseignants, ajoutant que les écoles coraniques préscolaires seront dotées de moyens pédagogiques et des compétences nécessaires à l'instar des écoles préparatoires relevant du ministère de l'Education en introduisant des matières importantes dans les programmes comme l'Histoire". Il a également indiqué que son département participera avec le ministère de l'Education nationale à la révision de la matière de l'éducation religieuse dans les écoles publiques et privées pour "en faire une matière qui change les comportements de l'élève et par conséquent de la société". Dans une conférence de presse à l'issue de la cérémonie d'inauguration, M. Aïssa a indiqué à propos des déclarations du Syndicat autonome des imams - accusant la tutelle de lui mettre la pression - que le ministère, qui oeuvre à impliquer cette catégorie dans les décisions, "s'intéresse à préserver la dignité de l'imam et à améliorer son niveau de vie". Le ministre a, en outre, évoqué la question de l'appel à la prière soulignant qu'elle sera réglementée selon "la référence religieuse et culturelle en Algérie" à l'instar de plusieurs pays musulmans. Inaugurant l'année de la formation au niveau des instituts nationaux relevant du secteur, le ministre a souligné qu'il sera procédé lors de cette saison à la révision du programme de formation des cadres du secteur, notamment les imams, à travers la révision du contenu en vue de "sortir d'une étape où l'objectif principal consistait à immuniser les mosquées et y interdire les courants extrémistes". M. Aïssa a affirmé que les mosquées du pays "sont aujourd'hui immunisées" grâce aux mécanismes d'inspection adoptés, ajoutant que les idéologies extrémistes "sont étrangères à la société algérienne". Le ministre a indiqué que l'intérêt de son département sera"focalisé cette année sur l'approfondissement de la réformé du système de formation de ses cadres en renforçant la formation dispensée dans les instituts par une formation parallèle au niveau des mosquées d'application supervisées par les meilleurs imams avec une moyenne d'une mosquée par daïra". Il a affirmé, dans ce contexte, que l'administration "sera intransigeante concernant le lieu réservé à la formation de ses cadres et la désignation des superviseurs" au regard de son importance et de son influence sur la société. "Il existe encore des jeunes qui rejoignent les groupes terroristes et des jeunes qui s'adonnent à la drogue et ont des comportements vils une fois sortis des mosquées d'où la nécessité d'élever le niveau de l'imam afin qu'il puisse assumer son rôle de sensibilisation et d'orientation", a-t-il dit. Concernant l'enseignement du Coran, M. Aïssa a affirmé que "c'est un fait répandu dans la société algérienne, mais le problème réside dans le manque de compétences des enseignants, ajoutant que les écoles coraniques préscolaires seront dotées de moyens pédagogiques et des compétences nécessaires à l'instar des écoles préparatoires relevant du ministère de l'Education en introduisant des matières importantes dans les programmes comme l'Histoire". Il a également indiqué que son département participera avec le ministère de l'Education nationale à la révision de la matière de l'éducation religieuse dans les écoles publiques et privées pour "en faire une matière qui change les comportements de l'élève et par conséquent de la société". Dans une conférence de presse à l'issue de la cérémonie d'inauguration, M. Aïssa a indiqué à propos des déclarations du Syndicat autonome des imams - accusant la tutelle de lui mettre la pression - que le ministère, qui oeuvre à impliquer cette catégorie dans les décisions, "s'intéresse à préserver la dignité de l'imam et à améliorer son niveau de vie". Le ministre a, en outre, évoqué la question de l'appel à la prière soulignant qu'elle sera réglementée selon "la référence religieuse et culturelle en Algérie" à l'instar de plusieurs pays musulmans.