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L'Algérie dans le rouge
Baisse record et inquiétante des prix du pétrole
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 09 - 2014

L'âge d'or des prix élevés des prix du baril est-il révolu ? Les prix du brut dégringolent. La zone rouge n'est pas loin. A quelques dollars près ! Les prix du brut dégringolent. A New-York et aussi à Londres.
L'âge d'or des prix élevés des prix du baril est-il révolu ? Les prix du brut dégringolent. La zone rouge n'est pas loin. A quelques dollars près ! Les prix du brut dégringolent. A New-York et aussi à Londres.
La barre symbolique des 90 dollars le baril risque d'être franchi les jours prochains. Les prix du pétrole cotés à New York perdaient toujours du terrain lundi à l'ouverture, dans le sillage des cours du Brent à Londres, pénalisés par des données économiques chinoises décevantes. Ainsi, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en octobre lâchait 39 cents à 91,88 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Avant la clôture de la séance, un ouf de soulagement! Les prix du pétrole coté à New York ont légèrement rebondi lundi, en clôture de a séance, après avoir essuyé de fortes pertes récemment, soutenus par la cadence élevée des raffineries américaines et la persistance de risques géopolitiques au Moyen-Orient notamment. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a avancé de 65 cents et s'est établi à 92,92 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Il avait terminé vendredi à son plus faible niveau en clôture depuis janvier après être descendu en séance à un prix plus vu depuis mai 2013. Un peu de vigueur mais qui n'incite pas à l'optimisme. Cette tendance qui flirte avec la zone rouge donne bien du souci au gouvernement. Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, s'est alarmé de ce retournement du marché pétrolier. En visite de travail, lundi dernier, à Mostaganem, le représentant du gouvernement n'a pas caché son inquiétude.
« C'est là une grande préoccupation et ce qui nous préoccupe davantage c'est cette tendance baissière rapide du cours du baril » a-t-il souligné lundi devant des journalistes en marge de sa visite à Mostaganem. « Nous suivons avec une très grande attention cette évolution et nous sommes en train d'étudier les répercussions potentielles de cette chute qui ‘'s'entretient'' dans la durée alors que l'équilibre entre l'offre et la demande en pétrole est demeuré entre-temps relativement maintenu », a ajouté le ministre de l'énergie. Habituellement très « prudent » dans ses déclarations à propos des prix du brut, les propos de Yousfi sonnent comme un coup de semonce.
Les prix relativement du brut vont « s'entretenir » dans la durée avait affirmé le ministre de l'Energie. Le phénomène n'est pas donc conjoncturel, lié à des évènements passagers. C'est ce qui préoccupe. Plus la baisse s'inscrit dans la durée, plus les recettes de l'Algérie, tirées de cette ressources diminuent. A plus de 100 dollars le baril, l'Algérie, ces derniers a puisé dans son bas de laine, le Fonds de régulation des recettes (FRR) alimenté par les recettes pétrolières pour équilibrer sa balance de paiement.
C'est ce qui fait dire au ministre que « nous suivons avec une très grande attention cette évolution et nous sommes en train d'étudier les répercussions potentielles de cette chute ». Le sort de l'Algérie tient au prix du baril. Qu'est ce qui a fait que les prix du baril de pétrole atteignent un niveau aussi bas ? Selon le site « PrixDuBarilcom », le marché énergétique avait été plombé dans la matinée (lundi) des deux côtés de l'Atlantique par la publication ce week-end de données économiques chinoises jugées préoccupantes pour la demande du deuxième consommateur d'or noir de la planète.
Plus précis, il explique que « la production industrielle du géant asiatique a marqué en août un brutal ralentissement, enregistrant son plus bas taux de croissance depuis plus de 5 ans, tandis que les ventes au détail et les investissements en capital fixe ont également ralenti leur progression le mois dernier ». Ces chiffres ont touché de plein fouet les prix du pétrole, car le marché compte sur la Chine pour absorber les excédents de production dans le monde. Autre « mauvaise nouvelle » pour l'Algérie.
Le redressement bien plus rapide que prévu de la production libyenne laisse anticiper une offre encore plus importante qu'attendu et pèse sur les prix. En effet, en dépit du chaos régnant dans ce pays clef pour la production en brut en Afrique du Nord, la production s'élève désormais à 870.000 barils par jour, selon un ministre libyen. Le pays en produisait moins de 200.000 au pire de la crise du secteur, contre 1,3 million de barils en juin 2013. Un retournement du marché, hausse du prix du baril, est-il possible à très court terme ? Des experts n'écartent pas cette perspective.
Selon eux, la persistance d'importants risques géopolitiques en Irak notamment montre que la production pétrolière dans certains pays n'est pas sûre et peut à tout moment être perturbée, a rappelé un de ces spécialistes du marché énergétique. En attendant, faute d'une économie forte et compétitive, l'Algérie est à la merci des aléas des marchés pétroliers. Son sort dépend des « sautes d'humeur » des marchés de New-York ou de Londres.
La barre symbolique des 90 dollars le baril risque d'être franchi les jours prochains. Les prix du pétrole cotés à New York perdaient toujours du terrain lundi à l'ouverture, dans le sillage des cours du Brent à Londres, pénalisés par des données économiques chinoises décevantes. Ainsi, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en octobre lâchait 39 cents à 91,88 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Avant la clôture de la séance, un ouf de soulagement! Les prix du pétrole coté à New York ont légèrement rebondi lundi, en clôture de a séance, après avoir essuyé de fortes pertes récemment, soutenus par la cadence élevée des raffineries américaines et la persistance de risques géopolitiques au Moyen-Orient notamment. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre a avancé de 65 cents et s'est établi à 92,92 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Il avait terminé vendredi à son plus faible niveau en clôture depuis janvier après être descendu en séance à un prix plus vu depuis mai 2013. Un peu de vigueur mais qui n'incite pas à l'optimisme. Cette tendance qui flirte avec la zone rouge donne bien du souci au gouvernement. Le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi, s'est alarmé de ce retournement du marché pétrolier. En visite de travail, lundi dernier, à Mostaganem, le représentant du gouvernement n'a pas caché son inquiétude.
« C'est là une grande préoccupation et ce qui nous préoccupe davantage c'est cette tendance baissière rapide du cours du baril » a-t-il souligné lundi devant des journalistes en marge de sa visite à Mostaganem. « Nous suivons avec une très grande attention cette évolution et nous sommes en train d'étudier les répercussions potentielles de cette chute qui ‘'s'entretient'' dans la durée alors que l'équilibre entre l'offre et la demande en pétrole est demeuré entre-temps relativement maintenu », a ajouté le ministre de l'énergie. Habituellement très « prudent » dans ses déclarations à propos des prix du brut, les propos de Yousfi sonnent comme un coup de semonce.
Les prix relativement du brut vont « s'entretenir » dans la durée avait affirmé le ministre de l'Energie. Le phénomène n'est pas donc conjoncturel, lié à des évènements passagers. C'est ce qui préoccupe. Plus la baisse s'inscrit dans la durée, plus les recettes de l'Algérie, tirées de cette ressources diminuent. A plus de 100 dollars le baril, l'Algérie, ces derniers a puisé dans son bas de laine, le Fonds de régulation des recettes (FRR) alimenté par les recettes pétrolières pour équilibrer sa balance de paiement.
C'est ce qui fait dire au ministre que « nous suivons avec une très grande attention cette évolution et nous sommes en train d'étudier les répercussions potentielles de cette chute ». Le sort de l'Algérie tient au prix du baril. Qu'est ce qui a fait que les prix du baril de pétrole atteignent un niveau aussi bas ? Selon le site « PrixDuBarilcom », le marché énergétique avait été plombé dans la matinée (lundi) des deux côtés de l'Atlantique par la publication ce week-end de données économiques chinoises jugées préoccupantes pour la demande du deuxième consommateur d'or noir de la planète.
Plus précis, il explique que « la production industrielle du géant asiatique a marqué en août un brutal ralentissement, enregistrant son plus bas taux de croissance depuis plus de 5 ans, tandis que les ventes au détail et les investissements en capital fixe ont également ralenti leur progression le mois dernier ». Ces chiffres ont touché de plein fouet les prix du pétrole, car le marché compte sur la Chine pour absorber les excédents de production dans le monde. Autre « mauvaise nouvelle » pour l'Algérie.
Le redressement bien plus rapide que prévu de la production libyenne laisse anticiper une offre encore plus importante qu'attendu et pèse sur les prix. En effet, en dépit du chaos régnant dans ce pays clef pour la production en brut en Afrique du Nord, la production s'élève désormais à 870.000 barils par jour, selon un ministre libyen. Le pays en produisait moins de 200.000 au pire de la crise du secteur, contre 1,3 million de barils en juin 2013. Un retournement du marché, hausse du prix du baril, est-il possible à très court terme ? Des experts n'écartent pas cette perspective.
Selon eux, la persistance d'importants risques géopolitiques en Irak notamment montre que la production pétrolière dans certains pays n'est pas sûre et peut à tout moment être perturbée, a rappelé un de ces spécialistes du marché énergétique. En attendant, faute d'une économie forte et compétitive, l'Algérie est à la merci des aléas des marchés pétroliers. Son sort dépend des « sautes d'humeur » des marchés de New-York ou de Londres.


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