À 15 jours de l'Aïd el-Adha, les marchés informels de vente d'ovins commencent à pousser comme des champignons. Les trottoirs, les parkings ouverts, les garages et de nombreux locaux commerciaux ont été reconvertis en points de vente de moutons. À 15 jours de l'Aïd el-Adha, les marchés informels de vente d'ovins commencent à pousser comme des champignons. Les trottoirs, les parkings ouverts, les garages et de nombreux locaux commerciaux ont été reconvertis en points de vente de moutons. Il est certes ressassé à l'envi que les ovins ne sont pas touchés par la fièvre aphteuse, mais qu'en sera-t-il avec la prolifération de ces marchés anarchiques ? La prolifération impressionnante de ces marchés anarchiques ne semble pourtant pas interpeller les autorités, qui se sont, paradoxalement au constat réel, lancé à la traque des marchés informels. Cette année nous avons pu constater que même des garages de mécanique auto ont été convertis en étables de fortune. Ainsi, la capitale est s'est travestie en une étable géante où les maquignons dictent leur loi. Les quartiers populaires, à l'image de Bab El-Oued, Hussein Dey, Bachdjerrah, et autres, se retrouvent chaque année complètement envahis par les béliers et les bottes de foin, entravant la circulation des piétons et des véhicules. Même les quartiers huppés, tels qu'Hydra et Dely Ibrahim, n'échappent, malheureusement pas à ce phénomène récurrent. De nombreux « saisonniers » ont squatté ce qui reste des espaces de vente pour y étaler leurs bottes de foin et des sacs de charbon. Les routes se retrouvent complètement fermées à la circulation à cause des véhicules des acheteurs qui bloquent les passages au vu et au su de tous. Une telle anarchie ne semble, cependant, pas déranger les responsables chargés de l'organisation des marchés populaires. La prolifération du phénomène témoigne, si besoin est, de la parfaite démission des services concernés. Contrairement à ce que stipule la règlementation, certains maquignons saisonniers ont affirmé que les autorités locales leur ont prêté, à titre gracieux, les parkings publics pour y vendre leur bétail. D'autres jeunes revendeurs ont affirmé que les autorités ne veulent pas s'opposer à ce genre d'activité afin d'éviter toute confrontation. De ce fait le mouton est devenu omniprésent, ces quelques derniers jours, le principal occupant de la capitale. Par ailleurs, il faut dire que les conditions d'entretien des moutons laissent souvent à désirer. Aucune hygiène n'est garantie aux bestiaux, souvent abandonnés dans les étables improvisées sans nourriture ni hydratation, les visites sanitaires des services vétérinaires demeurent, aussi, improbables. Car, faut-il le noter, les visites de contrôle du bétail sont généralement effectuées au niveau des marchés réglementés uniquement. Le reste des points de vente, informels, n'étant même pas recensés, ne font pas partie, malheureusement, de l'organigramme consacré au contrôle sanitaire. Par ailleurs, rares sont les revendeurs qui présentent les documents vétérinaires certifiant la bonne santé de cette bête sacrée, ce qui représente une menace pour la santé des consommateurs. Surtout avec la propagation de la fièvre aphteuse des bovins. Il est certes dit à maintes reprises que les ovins ne sont pas touchés par cette fièvre, mais après la prolifération de ces marchés anarchiques on est en droit d'en douter. La présidente du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique (SNVFAP), Saïda Akali a assuré qu'aucun cas de fièvre aphteuse n'a été signalé, jusqu'à présent, au sein du cheptel ovin. « Aucun cas de fièvre aphteuse n'a été diagnostiqué jusqu'à ce jour au sein du cheptel ovin » a-t-elle déclaré lors d'un point de presse organisé par l'Association de protection et d'orientation des consommateurs (APOCE), en soulignant que les pouvoirs publics ont durci les mesures pour empêcher la transmission de cette maladie virale au cheptel ovin. « Le déplacement et transfert du cheptel ovin entre les wilayas ne peut se faire sans la présentation du certificat du vétérinaire attestant l'absence de la maladie », a expliqué Mme Akali. Selon elle, une permanence est assurée par les vétérinaires relevant des communes durant la fête de l'Aïd et auxquels les citoyens peuvent faire appel en cas de suspicion. Au sujet de la viande bovine, Mme Akali a également tenu à assurer que la viande qui provient des bovins malades ne représente aucun risque sur la santé. D'ailleurs, insiste-t-elle, « ce sont uniquement les parties saines qui sont commercialisées ». Pour sa part, le président de l'APOCE Mustapha Zebdi, s'est dit étonné par le fait que les prix de la viande bovine demeurent inchangés chez les bouchers. « La fièvre aphteuse ne profite qu'aux bouchers. Les éleveurs et les consommateurs sont les perdants », se désolet- il. Même constat au sujet des fruits et légumes qui connaissent, selon M. Zebdi, une courbe ascendante. « C'est devenu un rituel. A la veille de chaque fête de l'Aïd, les prix des fruits et légumes augmentent », remarque-t-il. Il est certes ressassé à l'envi que les ovins ne sont pas touchés par la fièvre aphteuse, mais qu'en sera-t-il avec la prolifération de ces marchés anarchiques ? La prolifération impressionnante de ces marchés anarchiques ne semble pourtant pas interpeller les autorités, qui se sont, paradoxalement au constat réel, lancé à la traque des marchés informels. Cette année nous avons pu constater que même des garages de mécanique auto ont été convertis en étables de fortune. Ainsi, la capitale est s'est travestie en une étable géante où les maquignons dictent leur loi. Les quartiers populaires, à l'image de Bab El-Oued, Hussein Dey, Bachdjerrah, et autres, se retrouvent chaque année complètement envahis par les béliers et les bottes de foin, entravant la circulation des piétons et des véhicules. Même les quartiers huppés, tels qu'Hydra et Dely Ibrahim, n'échappent, malheureusement pas à ce phénomène récurrent. De nombreux « saisonniers » ont squatté ce qui reste des espaces de vente pour y étaler leurs bottes de foin et des sacs de charbon. Les routes se retrouvent complètement fermées à la circulation à cause des véhicules des acheteurs qui bloquent les passages au vu et au su de tous. Une telle anarchie ne semble, cependant, pas déranger les responsables chargés de l'organisation des marchés populaires. La prolifération du phénomène témoigne, si besoin est, de la parfaite démission des services concernés. Contrairement à ce que stipule la règlementation, certains maquignons saisonniers ont affirmé que les autorités locales leur ont prêté, à titre gracieux, les parkings publics pour y vendre leur bétail. D'autres jeunes revendeurs ont affirmé que les autorités ne veulent pas s'opposer à ce genre d'activité afin d'éviter toute confrontation. De ce fait le mouton est devenu omniprésent, ces quelques derniers jours, le principal occupant de la capitale. Par ailleurs, il faut dire que les conditions d'entretien des moutons laissent souvent à désirer. Aucune hygiène n'est garantie aux bestiaux, souvent abandonnés dans les étables improvisées sans nourriture ni hydratation, les visites sanitaires des services vétérinaires demeurent, aussi, improbables. Car, faut-il le noter, les visites de contrôle du bétail sont généralement effectuées au niveau des marchés réglementés uniquement. Le reste des points de vente, informels, n'étant même pas recensés, ne font pas partie, malheureusement, de l'organigramme consacré au contrôle sanitaire. Par ailleurs, rares sont les revendeurs qui présentent les documents vétérinaires certifiant la bonne santé de cette bête sacrée, ce qui représente une menace pour la santé des consommateurs. Surtout avec la propagation de la fièvre aphteuse des bovins. Il est certes dit à maintes reprises que les ovins ne sont pas touchés par cette fièvre, mais après la prolifération de ces marchés anarchiques on est en droit d'en douter. La présidente du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique (SNVFAP), Saïda Akali a assuré qu'aucun cas de fièvre aphteuse n'a été signalé, jusqu'à présent, au sein du cheptel ovin. « Aucun cas de fièvre aphteuse n'a été diagnostiqué jusqu'à ce jour au sein du cheptel ovin » a-t-elle déclaré lors d'un point de presse organisé par l'Association de protection et d'orientation des consommateurs (APOCE), en soulignant que les pouvoirs publics ont durci les mesures pour empêcher la transmission de cette maladie virale au cheptel ovin. « Le déplacement et transfert du cheptel ovin entre les wilayas ne peut se faire sans la présentation du certificat du vétérinaire attestant l'absence de la maladie », a expliqué Mme Akali. Selon elle, une permanence est assurée par les vétérinaires relevant des communes durant la fête de l'Aïd et auxquels les citoyens peuvent faire appel en cas de suspicion. Au sujet de la viande bovine, Mme Akali a également tenu à assurer que la viande qui provient des bovins malades ne représente aucun risque sur la santé. D'ailleurs, insiste-t-elle, « ce sont uniquement les parties saines qui sont commercialisées ». Pour sa part, le président de l'APOCE Mustapha Zebdi, s'est dit étonné par le fait que les prix de la viande bovine demeurent inchangés chez les bouchers. « La fièvre aphteuse ne profite qu'aux bouchers. Les éleveurs et les consommateurs sont les perdants », se désolet- il. Même constat au sujet des fruits et légumes qui connaissent, selon M. Zebdi, une courbe ascendante. « C'est devenu un rituel. A la veille de chaque fête de l'Aïd, les prix des fruits et légumes augmentent », remarque-t-il.