Hervé Gourdel, un touriste français de 55 ans, a été enlevé dimanche à Tizi-Ouzou. Un groupe lié à l'Etat islamique a revendiqué le rapt dans une vidéo authentifiée. Ses ravisseurs menacent de l'exécuter dans les 24 heures si la France n'arrête pas ses frappes en Irak. Hervé Gourdel, un touriste français de 55 ans, a été enlevé dimanche à Tizi-Ouzou. Un groupe lié à l'Etat islamique a revendiqué le rapt dans une vidéo authentifiée. Ses ravisseurs menacent de l'exécuter dans les 24 heures si la France n'arrête pas ses frappes en Irak. Ce rapt est intervenu quelques heures après l'appel de l'Etat islamique à ses partisans de s'en prendre « de n'importe quelle manière » à des citoyens français, en représailles notamment aux frappes aériennes menées en Irak depuis vendredi. Un groupe lié à l'Etat islamique, "Jounoud al-Khilafa" (les soldats du califat), mouvement dissident d'al-Qaïda au Maghreb islamique qui avait annoncé sa création au début de l'été 2014, a revendiqué lundi le rapt dans une vidéo authentifiée. C'est le branle-bas de combat dans cette zone pour tenter de retrouver Hervé Gourde. "La coopération est totale entre la France et l'Algérie à tous les niveaux pour tenter de retrouver et de faire libérer notre compatriote" », a déclaré un communiqué de l'Elysée qui indique que François Hollande s'est entretenu avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. Selon plusieurs sources, les recherches se poursuivent dans la zone où le rapt a été opéré pour tenter de localiser le Français. Une cellule d'opération spéciale a été mise en place dans les montagnes du Djurdjura, en Kabylie, dès que l'on a appris l'enlèvement. Le chef de la Gendarmerie algérienne est sur place. La gendarmerie menait dans la nuit de lundi à mardi une opération dans la zone où Hervé Gourdel a disparu. Environ 2000 hommes, des militaires et des gendarmes sont dans la zone. Des hélicoptères ont également été envoyés dans la région. Des ratissages sont en cours. Ce rapt est intervenu quelques heures après l'appel de l'Etat islamique à ses partisans de s'en prendre "de n'importe quelle manière" à des citoyens français, en représailles notamment aux frappes aériennes menées en Irak depuis vendredi. Hervé Gourdel, un guide de haute montagne passionné de photographie, venait d'entamer un trekking en Kabylie. Dans une vidéo de quelques minutes, diffusée lundi, entouré de deux hommes armés, Hervé Gourdel lit un texte : "Monsieur le Président Hollande, je suis Hervé Gourdel, je suis né à Nice, en France (...), je suis guide de haute montagne (...). Je suis arrivé en Algérie le 20 septembre 2014 et je suis depuis hier aux mains d'un groupe armé... Ce groupe armé me demande de vous faire la demande de ne pas intervenir en Irak", dit-il. "Je laisse à Hollande, le président de l'Etat français criminel, le soin d'arrêter les attaques contre l'Etat islamique dans les 24 heures qui suivent la publication de ce communiqué ou son ressortissant Hervé Gourdel sera égorgé", déclare un des deux hommes armés dans cette vidéo. "Aucune discussion, aucune négociation", avec les ravisseurs de Hervé Gourdel, a affirmé le Premier ministre français Manuel Valls. Paris rejette catégoriquement l'ultimatum lancé par le groupe armé. "Pas question de céder aussi peu que ce soit aux menaces d'un groupe terroriste", a réagi pour sa part, lundi soir le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius qui indique que "'attitude de la France est constante. Nous essayons de faire le maximum pour libérer des otages, mais un groupe terroriste ne peut pas infléchir la position de la France", a-t-il déclaré depuis, New York. Paris ne cédera donc pas aux demandes des ravisseurs, qui exigent de la France un arrêt des frappes visant l'Etat islamique en Irak.Le groupe armé, "Jounoud al- Khilafa" (les soldats du califat), qui a fait allégeance mi-juillet au groupe de l'Etat islamique (EI) était jusqu'ici inconnu. Selon des analystes en questions sécuritaires, c'est une dissidence très récente d'al-Qaïda au Maghreb islamique et c'est aujourd'hui la première et la seule franchise africaine du groupe Etat islamique. Ses premiers communiqués annonçant sa rupture avec Aqmi remontent au mois de mars, mais son allégeance officielle à l'Etat islamique date de la mi-juillet. Dans son message audio d'allégeance, diffusé sur Internet, le groupe promet à Abu Abu Bakr al-Baghdadi, calife de l'Etat islamique en Irak et en Syrie, d'être ses "soldats en Algérie". C'est pour cela que ces dissidents d'Aqmi se font aujourd'hui appeler Jounoud al-Khalifa fil al-Jazail, les soldats du Califat en Algérie, c'est a dire "les soldats du Califat en Algérie". Leurs communiqués sont signés de leur chef militaire, l'ex-commandant d'Aqmi pour la zone centre en Kabylie, Khaled Abou Souleimane ou Slimane de son nom de guerre, Gouri Abdelmalek pour l'état civil. C'est un ancien du maquis en Algérie bien connu des services algériens puisqu'il est recherché après plusieurs condamnations dans des affaires de terrorisme. Pour rappel, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé, la nuit dernière, les premiers raids aériens contre l'Etat islamique en Syrie. En réponse aux frappes de la France en Irak, l'Etat Ce rapt est intervenu quelques heures après l'appel de l'Etat islamique à ses partisans de s'en prendre « de n'importe quelle manière » à des citoyens français, en représailles notamment aux frappes aériennes menées en Irak depuis vendredi. Un groupe lié à l'Etat islamique, "Jounoud al-Khilafa" (les soldats du califat), mouvement dissident d'al-Qaïda au Maghreb islamique qui avait annoncé sa création au début de l'été 2014, a revendiqué lundi le rapt dans une vidéo authentifiée. C'est le branle-bas de combat dans cette zone pour tenter de retrouver Hervé Gourde. "La coopération est totale entre la France et l'Algérie à tous les niveaux pour tenter de retrouver et de faire libérer notre compatriote" », a déclaré un communiqué de l'Elysée qui indique que François Hollande s'est entretenu avec le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. Selon plusieurs sources, les recherches se poursuivent dans la zone où le rapt a été opéré pour tenter de localiser le Français. Une cellule d'opération spéciale a été mise en place dans les montagnes du Djurdjura, en Kabylie, dès que l'on a appris l'enlèvement. Le chef de la Gendarmerie algérienne est sur place. La gendarmerie menait dans la nuit de lundi à mardi une opération dans la zone où Hervé Gourdel a disparu. Environ 2000 hommes, des militaires et des gendarmes sont dans la zone. Des hélicoptères ont également été envoyés dans la région. Des ratissages sont en cours. Ce rapt est intervenu quelques heures après l'appel de l'Etat islamique à ses partisans de s'en prendre "de n'importe quelle manière" à des citoyens français, en représailles notamment aux frappes aériennes menées en Irak depuis vendredi. Hervé Gourdel, un guide de haute montagne passionné de photographie, venait d'entamer un trekking en Kabylie. Dans une vidéo de quelques minutes, diffusée lundi, entouré de deux hommes armés, Hervé Gourdel lit un texte : "Monsieur le Président Hollande, je suis Hervé Gourdel, je suis né à Nice, en France (...), je suis guide de haute montagne (...). Je suis arrivé en Algérie le 20 septembre 2014 et je suis depuis hier aux mains d'un groupe armé... Ce groupe armé me demande de vous faire la demande de ne pas intervenir en Irak", dit-il. "Je laisse à Hollande, le président de l'Etat français criminel, le soin d'arrêter les attaques contre l'Etat islamique dans les 24 heures qui suivent la publication de ce communiqué ou son ressortissant Hervé Gourdel sera égorgé", déclare un des deux hommes armés dans cette vidéo. "Aucune discussion, aucune négociation", avec les ravisseurs de Hervé Gourdel, a affirmé le Premier ministre français Manuel Valls. Paris rejette catégoriquement l'ultimatum lancé par le groupe armé. "Pas question de céder aussi peu que ce soit aux menaces d'un groupe terroriste", a réagi pour sa part, lundi soir le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius qui indique que "'attitude de la France est constante. Nous essayons de faire le maximum pour libérer des otages, mais un groupe terroriste ne peut pas infléchir la position de la France", a-t-il déclaré depuis, New York. Paris ne cédera donc pas aux demandes des ravisseurs, qui exigent de la France un arrêt des frappes visant l'Etat islamique en Irak.Le groupe armé, "Jounoud al- Khilafa" (les soldats du califat), qui a fait allégeance mi-juillet au groupe de l'Etat islamique (EI) était jusqu'ici inconnu. Selon des analystes en questions sécuritaires, c'est une dissidence très récente d'al-Qaïda au Maghreb islamique et c'est aujourd'hui la première et la seule franchise africaine du groupe Etat islamique. Ses premiers communiqués annonçant sa rupture avec Aqmi remontent au mois de mars, mais son allégeance officielle à l'Etat islamique date de la mi-juillet. Dans son message audio d'allégeance, diffusé sur Internet, le groupe promet à Abu Abu Bakr al-Baghdadi, calife de l'Etat islamique en Irak et en Syrie, d'être ses "soldats en Algérie". C'est pour cela que ces dissidents d'Aqmi se font aujourd'hui appeler Jounoud al-Khalifa fil al-Jazail, les soldats du Califat en Algérie, c'est a dire "les soldats du Califat en Algérie". Leurs communiqués sont signés de leur chef militaire, l'ex-commandant d'Aqmi pour la zone centre en Kabylie, Khaled Abou Souleimane ou Slimane de son nom de guerre, Gouri Abdelmalek pour l'état civil. C'est un ancien du maquis en Algérie bien connu des services algériens puisqu'il est recherché après plusieurs condamnations dans des affaires de terrorisme. Pour rappel, les Etats-Unis et leurs alliés arabes ont lancé, la nuit dernière, les premiers raids aériens contre l'Etat islamique en Syrie. En réponse aux frappes de la France en Irak, l'Etat