Evo Morales, au pouvoir depuis 2006, pourrait décrocher dès le premier tour de l'élection présidentielle dimanche un troisième mandat d'affilée à la tête de la Bolivie. Dans les derniers sondages d'intention de vote, il devance son plus proche rival de plus de quarante points. Evo Morales, au pouvoir depuis 2006, pourrait décrocher dès le premier tour de l'élection présidentielle dimanche un troisième mandat d'affilée à la tête de la Bolivie. Dans les derniers sondages d'intention de vote, il devance son plus proche rival de plus de quarante points. Un succès, et l'ancien producteur de coca, premier Indien à avoir accédé à la présidence de la nation andine, sera parti pour établir un record de longévité. Le slogan de ses affiches de campagne - "avec Evo, nous allons bien" - renvoie au succès de sa politique économique, avec une croissance moyenne du produit intérieur brut supérieure à 5 % par an. Le président de gauche a nationalisé des secteurs clés de l'économie, dont le pétrole et le gaz, et a réinvesti les bénéfices dans des programmes sociaux, l'éducation et l'amélioration des infrastructures routières du pays. En 2006, plus du tiers des Boliviens vivaient sous le seuil d'extrême pauvreté. La proportion est passée aujourd'hui sous les 20 %. Parallèlement, la part des revenus pétroliers et gaziers dans le PIB a explosé de 10 à 35 %. "Son gouvernement a repris le contrôle des ressources naturelles au nom du peuple et les a données aux pauvres. C'est pour ça que nous voulons Evo, parce que personne avant lui nous avait donné quoi que ce soit", déclare Janette Gonzalez, une électrice d'El Alto, faubourg populaire de La Paz. Amendée en 2009, la Constitution limite à deux mandats consécutifs l'exercice du pouvoir présidentiel. Mais Morales a pu se représenter à la suite d'un arrêt de la Cour suprême qui a jugé l'an dernier que la première partie de son mandat, entre 2006 et 2009, antérieure à la réforme constitutionnelle, ne devait pas être prise en compte. Pour l'emporter dès le premier tour, Morales doit obtenir 50 % des suffrages exprimés, ou 40 % avec au moins dix points d'avance sur son plus proche rival. La semaine dernière, un sondage Ipsos le créditait de 59 % des intentions de vote, loin devant Samuel Doria Medina, un magnat du ciment qu'il a déjà battu lors des deux précédentes élections, et Jorque Quiroga, qui fut brièvement président en 2001-2002. Le vote est obligatoire en Bolivie, où les quelque six millions d'électeurs devront aussi renouveler le Congrès, ou le MAS (Mouvement vers le socialisme) de Morales est majoritaire. Un succès, et l'ancien producteur de coca, premier Indien à avoir accédé à la présidence de la nation andine, sera parti pour établir un record de longévité. Le slogan de ses affiches de campagne - "avec Evo, nous allons bien" - renvoie au succès de sa politique économique, avec une croissance moyenne du produit intérieur brut supérieure à 5 % par an. Le président de gauche a nationalisé des secteurs clés de l'économie, dont le pétrole et le gaz, et a réinvesti les bénéfices dans des programmes sociaux, l'éducation et l'amélioration des infrastructures routières du pays. En 2006, plus du tiers des Boliviens vivaient sous le seuil d'extrême pauvreté. La proportion est passée aujourd'hui sous les 20 %. Parallèlement, la part des revenus pétroliers et gaziers dans le PIB a explosé de 10 à 35 %. "Son gouvernement a repris le contrôle des ressources naturelles au nom du peuple et les a données aux pauvres. C'est pour ça que nous voulons Evo, parce que personne avant lui nous avait donné quoi que ce soit", déclare Janette Gonzalez, une électrice d'El Alto, faubourg populaire de La Paz. Amendée en 2009, la Constitution limite à deux mandats consécutifs l'exercice du pouvoir présidentiel. Mais Morales a pu se représenter à la suite d'un arrêt de la Cour suprême qui a jugé l'an dernier que la première partie de son mandat, entre 2006 et 2009, antérieure à la réforme constitutionnelle, ne devait pas être prise en compte. Pour l'emporter dès le premier tour, Morales doit obtenir 50 % des suffrages exprimés, ou 40 % avec au moins dix points d'avance sur son plus proche rival. La semaine dernière, un sondage Ipsos le créditait de 59 % des intentions de vote, loin devant Samuel Doria Medina, un magnat du ciment qu'il a déjà battu lors des deux précédentes élections, et Jorque Quiroga, qui fut brièvement président en 2001-2002. Le vote est obligatoire en Bolivie, où les quelque six millions d'électeurs devront aussi renouveler le Congrès, ou le MAS (Mouvement vers le socialisme) de Morales est majoritaire.