Le Parlement irakien a approuvé, samedi 18 octobre, les nominations des ministres de l'Intérieur et de la Défense, après des semaines de blocage. Le Parlement irakien a approuvé, samedi 18 octobre, les nominations des ministres de l'Intérieur et de la Défense, après des semaines de blocage. Le sunnite Khaled Al-Obaidi a été désigné ministre de la Défense, et le chiite Mohammed Al- Ghabbane, ministre de l'Intérieur. Le Parlement avait approuvé, le 8 septembre, la majorité du nouveau gouvernement dirigé par Haïdar Al- Abadi. Ce dernier avait alors demandé un délai d'une semaine pour proposer des candidats aux postes vacants, parmi lesquels l'intérieur et la défense, dont il assurait l'intérim. Mais le 16 septembre, le Parlement avait rejeté les deux noms proposés, laissant non attribués ces deux maroquins clés, au moment où le pays est engagé dans une vaste lutte contre les djihadistes de l'organisation Etat islamique. Le nouveau ministre de la Défense est membre du parti du vice-président irakien Oussama al Noudjaïfi. C'est également un proche du frère du viceprésident, Asil al Noudjaifi, gouverneur de la province de Ninive, envahie par les forces de l'Etat islamique. Le choix de Mohamed Al Ghabban est considéré comme un compromis : le chef de Badr, Hadi al Amri, n'avait pas été accepté par les partis sunnites. Les Kurdes, qui s'étaient vus à l'origine proposer le ministère des Finances, un poste de vice- Premier ministre et le ministère de la Culture, ont obtenu en outre les postes de ministre sans portefeuille, ministre de la Femme et ministre du Déplacement et des Migrations. "Le nouveau gouvernement sera représentatif et s'attaquera aux questions clés de la réconciliation, de la sécurité et de la stabilité à établir dans ce pays (...) et à résoudre les questions en suspens concernant le GRK à propos du pétrole et des territoires contestés", a déclaré à Reuters le nouveau ministre des Finances, Hochiyar Zebari, un Kurde. Le sunnite Khaled Al-Obaidi a été désigné ministre de la Défense, et le chiite Mohammed Al- Ghabbane, ministre de l'Intérieur. Le Parlement avait approuvé, le 8 septembre, la majorité du nouveau gouvernement dirigé par Haïdar Al- Abadi. Ce dernier avait alors demandé un délai d'une semaine pour proposer des candidats aux postes vacants, parmi lesquels l'intérieur et la défense, dont il assurait l'intérim. Mais le 16 septembre, le Parlement avait rejeté les deux noms proposés, laissant non attribués ces deux maroquins clés, au moment où le pays est engagé dans une vaste lutte contre les djihadistes de l'organisation Etat islamique. Le nouveau ministre de la Défense est membre du parti du vice-président irakien Oussama al Noudjaïfi. C'est également un proche du frère du viceprésident, Asil al Noudjaifi, gouverneur de la province de Ninive, envahie par les forces de l'Etat islamique. Le choix de Mohamed Al Ghabban est considéré comme un compromis : le chef de Badr, Hadi al Amri, n'avait pas été accepté par les partis sunnites. Les Kurdes, qui s'étaient vus à l'origine proposer le ministère des Finances, un poste de vice- Premier ministre et le ministère de la Culture, ont obtenu en outre les postes de ministre sans portefeuille, ministre de la Femme et ministre du Déplacement et des Migrations. "Le nouveau gouvernement sera représentatif et s'attaquera aux questions clés de la réconciliation, de la sécurité et de la stabilité à établir dans ce pays (...) et à résoudre les questions en suspens concernant le GRK à propos du pétrole et des territoires contestés", a déclaré à Reuters le nouveau ministre des Finances, Hochiyar Zebari, un Kurde.