Même si aucun cas de la fièvre hémorragique n'a été signalé en Algérie ou dans un autre pays de l'Afrique du nord, les flux migratoires qui passent par le Mali et le Niger, via des postes-frontières ou clandestinement Même si aucun cas de la fièvre hémorragique n'a été signalé en Algérie ou dans un autre pays de l'Afrique du nord, les flux migratoires qui passent par le Mali et le Niger, via des postes-frontières ou clandestinement , ainsi que les aéroports internationaux, notamment celui d'Alger peuvent constituer une réelle porte d'entrée pour ce virus qui a fait jusque-là près de 5000 morts à travers le monde.Il a été signalé que des mesures préventives ont été prises au niveau des aéroports et des postesfrontières du sud du pays pour se prémunir contre le virus d'Ebola. Mais sommes-nous totalement en sécurité lorsqu'on constate que les autorités n'ont pas durci les mesures pour faire face à cette fièvre mortelle ? «Certes, aucun pays au monde n'est à l'abri mais tout dépend du degré d'organisation du pays et de la détection précoce de cette maladie», a précisé le directeur de la communication au ministère de la Santé, Slim Belkacem. Une déclaration qui reste confuse pour le citoyen algérien, vu qu'Ebola a déjà touché 10.000 personnes dont le décès de 4.922 morts dans le monde mais que les autorités algériennes semblent prendre ce virus à la légère. Mais d'un autre côté M. Slim Belkacem souligne à TSA qu'« aucune mesure spéciale n'a été prise par le ministère de la Santé ». Selon lui, la situation n'est pas alarmante puisque « nous n'avons pas une liaison directe avec les trois pays les plus touchés par la maladie ». Les autorités sanitaires estiment que le dispositif actuel est suffisant pour faire face à la situation. Le dispositif mis en place consiste en le renforcement en médecins et équipements de toutes les structures sanitaires déjà installées au niveau des ports, aéroports et postes frontaliers terrestres. Une surprenante déclaration alors que le virus Ebola est arrivé aux frontières algériennes. Un premier décès a été enregistré au Mali. Une fillette de deux ans qui avait séjourné récemment en Guinée est morte vendredi dans l'ouest du Mali où elle était hospitalisée. Cette nouvelle situation devrait changer la donne d'autant plus que l'Algérie connait un flux migratoire qui passe par le Mali et le Niger. Un risque majeur que les autorités devraient prendre en considération. De leur côté, le Dr Djamel Fourar, directeur de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, et le Dr Fawzi Derrar, spécialiste en épidémiologie à l'Institut pasteur d'Algérie, ont tenté de rassurer l'opinion publique en affirmant que «le risque d'apparition du virus Ebola en Algérie est très faible», étant donné l'environnement et le climat du pays. Puisque le risque est faible aux yeux des différents responsables du secteur de la santé, pourquoi la Protection civile a entrepris la mise en place d'un dispositif de prise en charge d'éventuels cas d'Ebola à travers la formation du personnel et le strict respect des mesures d'intervention. « Le dispositif mis en place en coordination avec le ministère de la Santé, vise à former les éléments de la Protection civile pour communiquer sur les risques de la maladie et les mesures à prendre lors des opérations d'intervention », a indiqué le sou- directeur du secours médicalisé, le lieutenant-colonel Ahcène Saadi, lors d'une journée d'étude sur l'Ebola. Cette rencontre vise à expliquer aux éléments de la Protection civile les mesures à prendre pour l'évacuation des cas d'Ebola. Pour ce faire, la Direction générale de la Protection civile a décidé de prendre des mesures préventives et opérationnelles afin de répondre à ce type de maladie. Pour sa part, le chargé de communication à la Protection civile, le lieutenant-colonel Farouk Achour, a mis l'accent sur l'importance du volet de la sensibilisation et la communication, soulignant l' «impératif» de faire preuve de vigilance en cas d'évacuation d'un malade atteint du virus. En matière d'intervention, le même responsable à fait savoir que des équipes ont été mobilisées pour subir des formations spécifiques aux techniques d'intervention et d'évacuation des malades. Concernant les établissements hospitaliers, le Pr Fawzi Derar, spécialiste en virologie à l'Institut Pasteur d'Alger, a indiqué que le ministère de la Santé a choisi des hôpitaux de référence pour le soin et le traitement des malades, rappelant qu'il n'existe, à l'heure actuelle, aucun remède et que les médicaments prescrits sont symptomatiques et aident le malade à combattre la maladie. La fièvre hémorragique Ebola a dépassé la barre des 10.000 cas, avec 4.922 morts, selon le dernier bilan publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le bilan établi au 23 octobre, 10.141 cas ont été déclarés dans huit pays depuis le début de l'épidémie, faisant 4.922 morts. L'OMS divise en deux groupes les pays touchés, distinguant les pays les plus gravement atteints (Guinée, Liberia, Sierra Leone) et ceux ayant dénombré un ou quelques cas (Mali, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis). Parmi ces derniers, le Nigeria et le Sénégal ne sont plus considérés comme affectés par l'épidémie. Parmi le personnel de santé, 450 personnes ont été infectées par le virus depuis le début de l'épidémie, dont 228 au Liberia et 127 en Sierra Leone. Au 23 octobre, 244 d'entre eux ont succombé à la maladie. , ainsi que les aéroports internationaux, notamment celui d'Alger peuvent constituer une réelle porte d'entrée pour ce virus qui a fait jusque-là près de 5000 morts à travers le monde.Il a été signalé que des mesures préventives ont été prises au niveau des aéroports et des postesfrontières du sud du pays pour se prémunir contre le virus d'Ebola. Mais sommes-nous totalement en sécurité lorsqu'on constate que les autorités n'ont pas durci les mesures pour faire face à cette fièvre mortelle ? «Certes, aucun pays au monde n'est à l'abri mais tout dépend du degré d'organisation du pays et de la détection précoce de cette maladie», a précisé le directeur de la communication au ministère de la Santé, Slim Belkacem. Une déclaration qui reste confuse pour le citoyen algérien, vu qu'Ebola a déjà touché 10.000 personnes dont le décès de 4.922 morts dans le monde mais que les autorités algériennes semblent prendre ce virus à la légère. Mais d'un autre côté M. Slim Belkacem souligne à TSA qu'« aucune mesure spéciale n'a été prise par le ministère de la Santé ». Selon lui, la situation n'est pas alarmante puisque « nous n'avons pas une liaison directe avec les trois pays les plus touchés par la maladie ». Les autorités sanitaires estiment que le dispositif actuel est suffisant pour faire face à la situation. Le dispositif mis en place consiste en le renforcement en médecins et équipements de toutes les structures sanitaires déjà installées au niveau des ports, aéroports et postes frontaliers terrestres. Une surprenante déclaration alors que le virus Ebola est arrivé aux frontières algériennes. Un premier décès a été enregistré au Mali. Une fillette de deux ans qui avait séjourné récemment en Guinée est morte vendredi dans l'ouest du Mali où elle était hospitalisée. Cette nouvelle situation devrait changer la donne d'autant plus que l'Algérie connait un flux migratoire qui passe par le Mali et le Niger. Un risque majeur que les autorités devraient prendre en considération. De leur côté, le Dr Djamel Fourar, directeur de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles au ministère de la Santé, et le Dr Fawzi Derrar, spécialiste en épidémiologie à l'Institut pasteur d'Algérie, ont tenté de rassurer l'opinion publique en affirmant que «le risque d'apparition du virus Ebola en Algérie est très faible», étant donné l'environnement et le climat du pays. Puisque le risque est faible aux yeux des différents responsables du secteur de la santé, pourquoi la Protection civile a entrepris la mise en place d'un dispositif de prise en charge d'éventuels cas d'Ebola à travers la formation du personnel et le strict respect des mesures d'intervention. « Le dispositif mis en place en coordination avec le ministère de la Santé, vise à former les éléments de la Protection civile pour communiquer sur les risques de la maladie et les mesures à prendre lors des opérations d'intervention », a indiqué le sou- directeur du secours médicalisé, le lieutenant-colonel Ahcène Saadi, lors d'une journée d'étude sur l'Ebola. Cette rencontre vise à expliquer aux éléments de la Protection civile les mesures à prendre pour l'évacuation des cas d'Ebola. Pour ce faire, la Direction générale de la Protection civile a décidé de prendre des mesures préventives et opérationnelles afin de répondre à ce type de maladie. Pour sa part, le chargé de communication à la Protection civile, le lieutenant-colonel Farouk Achour, a mis l'accent sur l'importance du volet de la sensibilisation et la communication, soulignant l' «impératif» de faire preuve de vigilance en cas d'évacuation d'un malade atteint du virus. En matière d'intervention, le même responsable à fait savoir que des équipes ont été mobilisées pour subir des formations spécifiques aux techniques d'intervention et d'évacuation des malades. Concernant les établissements hospitaliers, le Pr Fawzi Derar, spécialiste en virologie à l'Institut Pasteur d'Alger, a indiqué que le ministère de la Santé a choisi des hôpitaux de référence pour le soin et le traitement des malades, rappelant qu'il n'existe, à l'heure actuelle, aucun remède et que les médicaments prescrits sont symptomatiques et aident le malade à combattre la maladie. La fièvre hémorragique Ebola a dépassé la barre des 10.000 cas, avec 4.922 morts, selon le dernier bilan publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Selon le bilan établi au 23 octobre, 10.141 cas ont été déclarés dans huit pays depuis le début de l'épidémie, faisant 4.922 morts. L'OMS divise en deux groupes les pays touchés, distinguant les pays les plus gravement atteints (Guinée, Liberia, Sierra Leone) et ceux ayant dénombré un ou quelques cas (Mali, Nigeria, Sénégal, Espagne et Etats-Unis). Parmi ces derniers, le Nigeria et le Sénégal ne sont plus considérés comme affectés par l'épidémie. Parmi le personnel de santé, 450 personnes ont été infectées par le virus depuis le début de l'épidémie, dont 228 au Liberia et 127 en Sierra Leone. Au 23 octobre, 244 d'entre eux ont succombé à la maladie.