Le comédien atypique, Kaci Tizi- Ouzou, qui a consacré plus d'un demi-siècle de sa vie à la culture algérienne, est décédé mercredi dernier à Alger, à l'âge de 83 ans, après une longue maladie. Le comédien atypique, Kaci Tizi- Ouzou, qui a consacré plus d'un demi-siècle de sa vie à la culture algérienne, est décédé mercredi dernier à Alger, à l'âge de 83 ans, après une longue maladie. Dda Kaci a été inhumé, jeudi en début d'après-midi, au cimetière d'El-Alia à Alger en présence d'une foule nombreuse, composée d'officiels, d'artistes, d'hommes de culture et de beaucoup d'admirateurs qui ont tenu à accompagner l'artiste à sa dernière demeure. Une oraison funèbre a été lue par un représentant du ministère de la Culture pour rappeler le riche parcours artistique du défunt depuis ses débuts. L'oraison était entrecoupée, parfois, de cris qui s'élevaient de la foule. La mise en terre du défunt a été un moment d'intense émotion: une tristesse infinie se lisait sur les visages des présents, dont beaucoup ne pouvaient contenir leurs larmes... Hamid Lourari est né en 1931 au village d'Ighil Oufella dans la commune de Beni-Ouarthilane, dans la wilaya de Béjaïa et a entamé sa longue carrière, à l'âge de 14 ans, en intégrant la troupe de Bey Rédha. Une carrière au cours de laquelle il a réalisé de nombreux sketches et participé à une série de films et feuilletons et, surtout, réalisé de milliers d'émissions radiophoniques. Il possède une série importante d'enregistrements avec des artistes algériens qui datent de la fin des années 40 et 50. Pendant la guerre de Libération nationale, Hamid Lourari rejoint la cause nationale et part en France où il est arrêté à plusieurs reprises, pour détention d'armes ou pour avoir abrité des réunions de militants, avant d'être libéré en 1961 et de rentrer en Algérie. Au lendemain de l'Indépendance, Hamid Lourari rejoint la radio Chaîne II où animait ses premières émissions, basées sur les sketches et des chansonnettes, avec Mohamed Hilmi. En 1968, Hamid Lourari, rencontre son acolyte Ahmed Kadri, "Krikeche", qu'il va accompagner sur les planches du théâtre et à la télévision sous le nom de "Kaci Tizi Ouzou". Il formera également un duo avec Hassan El Hassani. Après plus de 30 ans passés à la radio, une carrière riche empreinte de satires et de dérision, un passage au cinéma dans des films comme La nuit a peur du soleil de Mustapha Badie et une longue carrière sur les planches du théâtre. En 2006 l'artiste publie aux éditions Anep ses mémoires intitulées Ammi Kaci ou les mémoires de Kaci Tizi Ouzou. Nombreux furent ceux qui, en ce jour de deuil, sont venus soutenir dans sa douleur la famille de Hamid Lourari, un immense artiste qui a contribué à donner à l'art ses lettres de noblesse. Nous nous associons à la douleur deses proches et amis et leur adressons nos sincères condoléances. Dda Kaci a été inhumé, jeudi en début d'après-midi, au cimetière d'El-Alia à Alger en présence d'une foule nombreuse, composée d'officiels, d'artistes, d'hommes de culture et de beaucoup d'admirateurs qui ont tenu à accompagner l'artiste à sa dernière demeure. Une oraison funèbre a été lue par un représentant du ministère de la Culture pour rappeler le riche parcours artistique du défunt depuis ses débuts. L'oraison était entrecoupée, parfois, de cris qui s'élevaient de la foule. La mise en terre du défunt a été un moment d'intense émotion: une tristesse infinie se lisait sur les visages des présents, dont beaucoup ne pouvaient contenir leurs larmes... Hamid Lourari est né en 1931 au village d'Ighil Oufella dans la commune de Beni-Ouarthilane, dans la wilaya de Béjaïa et a entamé sa longue carrière, à l'âge de 14 ans, en intégrant la troupe de Bey Rédha. Une carrière au cours de laquelle il a réalisé de nombreux sketches et participé à une série de films et feuilletons et, surtout, réalisé de milliers d'émissions radiophoniques. Il possède une série importante d'enregistrements avec des artistes algériens qui datent de la fin des années 40 et 50. Pendant la guerre de Libération nationale, Hamid Lourari rejoint la cause nationale et part en France où il est arrêté à plusieurs reprises, pour détention d'armes ou pour avoir abrité des réunions de militants, avant d'être libéré en 1961 et de rentrer en Algérie. Au lendemain de l'Indépendance, Hamid Lourari rejoint la radio Chaîne II où animait ses premières émissions, basées sur les sketches et des chansonnettes, avec Mohamed Hilmi. En 1968, Hamid Lourari, rencontre son acolyte Ahmed Kadri, "Krikeche", qu'il va accompagner sur les planches du théâtre et à la télévision sous le nom de "Kaci Tizi Ouzou". Il formera également un duo avec Hassan El Hassani. Après plus de 30 ans passés à la radio, une carrière riche empreinte de satires et de dérision, un passage au cinéma dans des films comme La nuit a peur du soleil de Mustapha Badie et une longue carrière sur les planches du théâtre. En 2006 l'artiste publie aux éditions Anep ses mémoires intitulées Ammi Kaci ou les mémoires de Kaci Tizi Ouzou. Nombreux furent ceux qui, en ce jour de deuil, sont venus soutenir dans sa douleur la famille de Hamid Lourari, un immense artiste qui a contribué à donner à l'art ses lettres de noblesse. Nous nous associons à la douleur deses proches et amis et leur adressons nos sincères condoléances.