Pour ce faire, les organisateurs de cet hommage ont prévu une exposition autour du parcours, un florilège sous forme de diaporama retraçant les oeuvres de l'artiste Kaci Tizi Ouzou. Comme il y a eu aussi des témoignages de Farida Saboundji, Taleb Rabah, Abdelmadjid Meskoud et Krimo Arab sur la vie sociale et artistique du comédien. Pour rappel, Hamid Lourari est né en 1931 au village de Ighil Oufella dans la commune de Beni-Ouarthilane, dans la wilaya de Béjaia et a entamé sa longue carrière, à l'âge de 14 ans, en intégrant la troupe de Bey Rédha. Une carrière au cours de laquelle il a réalisé de nombreux sketches et participé à une série de films et feuilletons et, surtout, réalisé de milliers d'émissions radiophoniques qui, semble-t-il, ont toutes disparu, comme le souligne le comédien. "Trouvez-vous normal que sur les 6 000 émissions radiophoniques que j'ai réalisées, on n'en trouve plus aucune bobine ?!". Déçu, Kaci Tizi Ouzou a été tout de même heureux de se retrouver à Tizi Ouzou parmi les siens. "J'adore Tizi Ouzou et ses habitants. Tizi Ouzou est mon âme, c'est pourquoi, d'ailleurs, j'ai choisi ce nom d'artiste de Kaci Tizi Ouzou". Farida Saboundji et Taleb Rabah ont tenu aussi à rendre un hommage à leur ami et frère Hamid Lourari. Un hommage chargé d'émotions en présence d'un autre ami de Kaci Tizi Ouzou, en l'occurrence El Hadj Djilali Iratni. Ce dernier, outre le fait d'être heureux dans la salle et sur la scène, en remettant un présent à Kaci Tizi Ouzou, a tenu à rendre un hommage appuyé à la direction de la culture de Tizi Ouzou qui honore les artistes de leur vivant. "C'est le plus beau cadeau que l'on puisse faire à un artiste. Des artistes qui, parfois, sont seuls à se morfondre dans leur petit coin. Cet hommage est, aussi, une occasion qui leur permet de se retrouver et de s'offrir des moments de retrouvailles", dira El Hadj Djilali Iratni.