Le vice-président américain, Joe Biden, a mis en garde, vendredi, la Russie contre un isolement accru et "un prix plus élevé" à payer pour son agression en Ukraine, au cours d'une visite symbolique à Kiev coïncidant avec l'anniversaire de la révolte du Maïdan. Le vice-président américain, Joe Biden, a mis en garde, vendredi, la Russie contre un isolement accru et "un prix plus élevé" à payer pour son agression en Ukraine, au cours d'une visite symbolique à Kiev coïncidant avec l'anniversaire de la révolte du Maïdan. Le même jour, l'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir procédé à des tirs d'artillerie contre le territoire ukrainien, une première depuis la trêve conclue le 5 septembre entre Kiev et les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine. "Il est tout simplement inacceptable qu'au XXIe siècle des pays tentent de redessiner par la force les frontières en Europe (...) ou interviennent militairement parce qu'ils n'aiment pas la décision prise par leur voisin", a déclaré M. Biden après un entretien avec le président ukrainien Petro Porochenko, en faisant allusion à l'annexion de la Crimée et au conflit armé dans l'Est séparatiste après la chute du régime prorusse en Ukraine. "La Russie va faire face à un prix plus élevé et à un plus grand isolement", at- il ajouté, en appelant le président Vladimir Poutine à appliquer les accords de Minsk du 5 septembre, signés avec la participation de l'OSCE et de la Russie. Kiev et les Occidentaux accusent Moscou de soutenir militairement les séparatistes de l'Est et d'y avoir déployé des troupes et équipement lourds, ce que Moscou dément. Si la trêve est violée quotidiennement, les violences pourraient avoir franchi une étape supplémentaire, à en croire l'armée ukrainienne, qui a affirmé que des tirs d'artillerie étaient partis de la région russe de Rostov pour atteindre le village de Komychné du côté ukrainien de la frontière. Le même jour, l'armée ukrainienne a accusé la Russie d'avoir procédé à des tirs d'artillerie contre le territoire ukrainien, une première depuis la trêve conclue le 5 septembre entre Kiev et les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine. "Il est tout simplement inacceptable qu'au XXIe siècle des pays tentent de redessiner par la force les frontières en Europe (...) ou interviennent militairement parce qu'ils n'aiment pas la décision prise par leur voisin", a déclaré M. Biden après un entretien avec le président ukrainien Petro Porochenko, en faisant allusion à l'annexion de la Crimée et au conflit armé dans l'Est séparatiste après la chute du régime prorusse en Ukraine. "La Russie va faire face à un prix plus élevé et à un plus grand isolement", at- il ajouté, en appelant le président Vladimir Poutine à appliquer les accords de Minsk du 5 septembre, signés avec la participation de l'OSCE et de la Russie. Kiev et les Occidentaux accusent Moscou de soutenir militairement les séparatistes de l'Est et d'y avoir déployé des troupes et équipement lourds, ce que Moscou dément. Si la trêve est violée quotidiennement, les violences pourraient avoir franchi une étape supplémentaire, à en croire l'armée ukrainienne, qui a affirmé que des tirs d'artillerie étaient partis de la région russe de Rostov pour atteindre le village de Komychné du côté ukrainien de la frontière.