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Le rappeur continue de mordre...
Rap, deux nouveaux albums d'Eminem
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 12 - 2014

Eminem provoque de nouveaux remous en menaçant de tabasser une chanteuse et d'en violer une autre sur son dernier album mais, l'âge aidant, le "dieu du rap" autoproclamé aime maintenant expliquer ses débordements verbaux.
Eminem provoque de nouveaux remous en menaçant de tabasser une chanteuse et d'en violer une autre sur son dernier album mais, l'âge aidant, le "dieu du rap" autoproclamé aime maintenant expliquer ses débordements verbaux.
A l'occasion des fêtes —mais pas vraiment dans l'esprit de Noël— Eminem sort un double album, "Shady XV", avec sur le premier des compilations de nouveaux morceaux et sur le deuxième, des musiciens signés par son label Shady Records. Eminem, ou plutôt son alterego Slim Shady, y menace la chanteuse Lana Del Rey de lui mettre deux coups de poing dans la figure.
Une allusion à un joueur de foot américain qui avait assommé sa petite amie d'un coup de poing dans un ascenseur... sous l'oeil d'une caméra de surveillance. Dans "Vegas", Eminem va encore plus loin en évoquant le viol d'une étoile montante du hip-hop, l'Australienne Iggy Azalea, sur fond de riff de guitare. Ces paroles ont provoqué une nouvelle vague d'indignation, cette fois-ci relayée et amplifiée à la vitesse de la lumière par les réseaux sociaux. Pour ses critiques, la misogynie du chanteur est insupportable même si le rappeur explique qu'il se fait seulement l'interprète du personnage de "Slim Shady".
Ces paroles très violentes, Eminem en a donné l'habitude à ses fans comme à ses détracteurs mais en alternant avec des périodes plus contemplatives et de réconciliation tout au long de sa carrière. Le plus bel exemple en est la relation, ô combien difficile, avec sa mère, qu'il a menacée en chanson avant de s'excuser.
Dans la même veine, il a fièrement affiché son homophobie avant de finalement faire une sorte de mea culpa. Sur "Shady XV", Eminem use de sa technique de narration favorite qui est un dialogue entre lui et son alter ego "Slim Shady" et réfléchit à haute voix à l'héritage qu'il laisse. Dans "Guts Over Fear", Eminem montre une nouvelles fois son talent pour le mot juste à une cadence infernale et avoue: "il est trop tard pour tout recommencer".
"Les médias ont fait de moi l'équivalent d'un Gengis Kahn contemporain / J'ai essayé de leur dire que ce n'était que du spectacle, mec", dit-il des critiques qu'il a essuyées au début de sa carrière. Et dans ce qui pourrait être compris comme des excuses, ou du moins une explication, à Lana Del Rey ou à Iggy Azalea, il lâche: "Ca me brise le coeur de voir toute la douleur que j'ai causée. Mais je vais faire quoi quand je n'aurais plus la rage ?".
A l'occasion des fêtes —mais pas vraiment dans l'esprit de Noël— Eminem sort un double album, "Shady XV", avec sur le premier des compilations de nouveaux morceaux et sur le deuxième, des musiciens signés par son label Shady Records. Eminem, ou plutôt son alterego Slim Shady, y menace la chanteuse Lana Del Rey de lui mettre deux coups de poing dans la figure.
Une allusion à un joueur de foot américain qui avait assommé sa petite amie d'un coup de poing dans un ascenseur... sous l'oeil d'une caméra de surveillance. Dans "Vegas", Eminem va encore plus loin en évoquant le viol d'une étoile montante du hip-hop, l'Australienne Iggy Azalea, sur fond de riff de guitare. Ces paroles ont provoqué une nouvelle vague d'indignation, cette fois-ci relayée et amplifiée à la vitesse de la lumière par les réseaux sociaux. Pour ses critiques, la misogynie du chanteur est insupportable même si le rappeur explique qu'il se fait seulement l'interprète du personnage de "Slim Shady".
Ces paroles très violentes, Eminem en a donné l'habitude à ses fans comme à ses détracteurs mais en alternant avec des périodes plus contemplatives et de réconciliation tout au long de sa carrière. Le plus bel exemple en est la relation, ô combien difficile, avec sa mère, qu'il a menacée en chanson avant de s'excuser.
Dans la même veine, il a fièrement affiché son homophobie avant de finalement faire une sorte de mea culpa. Sur "Shady XV", Eminem use de sa technique de narration favorite qui est un dialogue entre lui et son alter ego "Slim Shady" et réfléchit à haute voix à l'héritage qu'il laisse. Dans "Guts Over Fear", Eminem montre une nouvelles fois son talent pour le mot juste à une cadence infernale et avoue: "il est trop tard pour tout recommencer".
"Les médias ont fait de moi l'équivalent d'un Gengis Kahn contemporain / J'ai essayé de leur dire que ce n'était que du spectacle, mec", dit-il des critiques qu'il a essuyées au début de sa carrière. Et dans ce qui pourrait être compris comme des excuses, ou du moins une explication, à Lana Del Rey ou à Iggy Azalea, il lâche: "Ca me brise le coeur de voir toute la douleur que j'ai causée. Mais je vais faire quoi quand je n'aurais plus la rage ?".


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