Le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques et la Chambre nationale de la pêche ont signé, jeudi à Alger, une charte d'adhésion volontaire à travers laquelle les professionnels du secteur s'engagent à développer la pêche et l'aquaculture d'une manière "responsable et durable". Le ministère de la Pêche et des ressources halieutiques et la Chambre nationale de la pêche ont signé, jeudi à Alger, une charte d'adhésion volontaire à travers laquelle les professionnels du secteur s'engagent à développer la pêche et l'aquaculture d'une manière "responsable et durable". Elaboré dans le cadre du plan "Aquapêche bleue", ce document a été paraphé par le secrétaire général du ministère, Mustapha Lagha, et le président de la Chambre nationale de la pêche, Chaïb Aakab, en présence du ministre du secteur, Sid Ahmed Ferroukhi. Aquapêche bleue 2020 a été élaborée, rappelle-t-on, par le ministère de la Pêche dans le cadre du plan d'action du gouvernement 2015-2019 dans ce secteur, qui vise à atteindre une production de 200.000 tonnes par an à l'horizon 2020 contre 120.000 tonnes actuellement. "Cette charte, objet d'une large concertation avec les professionnels, traduit la conscience et l'engagement des pêcheurs, des aquaculteurs et des plongeurs à participer et à collaborer à un développement préservant les ressources et les écosystèmes halieutiques", a souligné M. Ferroukhi. La charte, qui porte sur les différents mécanismes appliqués au niveau international et englobant les lois liées à la pêche, devrait permettre d'organiser les zones de pêche en collaboration avec les vrais professionnels du secteur, selon le ministre. "Il s'agit d'un nouveau jalon pour une pêche et aquaculture responsable et durable à travers l'accompagnement et la collaboration des professionnels", a-t-il estimé. Cette charte vise principalement à atteindre les objectifs de production, de création et de préservation des emplois ainsi que le développement des filières de l'aquaculture. Elle permet également de renforcer le rôle des organisations et associations professionnelles dans la consolidation des droits des pêcheurs artisans et métiers qui y sont liés et optimiser leurs interventions dans l'action de développement sectoriel. Il s'agit aussi d'améliorer les conditions de travail dans l'ensemble des segments d'activité du secteur (capture, manipulation, commercialisation, valorisation, transport) et de protéger l'environnement naturel, les territoires marins et côtiers. Outre la signature de ce document, il a été également présenté un premier bilan du "Projet d'appui à la formulation de la stratégie nationale de la pêche". A ce propos, le ministre a affirmé que les résultats de ce projet allaient définir la stratégie du secteur durant le prochain programme quinquennal, et dont la mise en oeuvre débutera en 2015. Initiée en 2013 avec le programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette stratégie sera orientée principalement vers la pêche et l'aquaculture artisanale, qui "joue une rôle important dans l'amélioration des moyens d'existence et de la sécurité alimentaire de milliers de ménages en Algérie", selon M. Ferroukhi. Cette activité compte quelque 10.000 petites embarcations et 20.000 employés dont 75% ont une famille à charge, selon les chiffres avancés par le ministre. Mené par 11 experts dont 6 de la FAO et du PNUD, ce projet a abouti à l'élaboration d'une quinzaine de rapports sur des thématiques précises qui concernent essentiellement l'aquaculture, le fonctionnement des circuits de commercialisation des produits de la pêche, l'écotourisme et l'environnement. Il vise également à améliorer le système de commercialisation et les prix à la consommation, à renforcer les capacités humaines et techniques des organisations professionnelles et à structurer et promouvoir les filières de la pêche et de l'aquaculture. Pour le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf, cette stratégie permettra de constituer la "locomotive" d'une longue expérience des trois collaborateurs du projet pour aboutir à une gestion et un développement durable du secteur de la pêche en Algérie. Pour sa part, la Représentante résidente du PNUD, Cristina Amaral, a affirmé la disponibilité de cette organisation pour accompagner l'Algérie dans la mise en oeuvre de cette stratégie. Par ailleurs, M. Ferroukhi a annoncé l'organisation par l'Algérie en mai 2015 de la Conférence des pays de la Méditerranée et de la Mer noire en collaboration avec la commission générale des pêches pour la Méditerranée. Cette conférence sera une occasion supplémentaire pour mettre en lumière les spécificités de la pêche artisanale et de consolider un programme d'accompagnement à l'échelle régionale pour ces acteurs. Elaboré dans le cadre du plan "Aquapêche bleue", ce document a été paraphé par le secrétaire général du ministère, Mustapha Lagha, et le président de la Chambre nationale de la pêche, Chaïb Aakab, en présence du ministre du secteur, Sid Ahmed Ferroukhi. Aquapêche bleue 2020 a été élaborée, rappelle-t-on, par le ministère de la Pêche dans le cadre du plan d'action du gouvernement 2015-2019 dans ce secteur, qui vise à atteindre une production de 200.000 tonnes par an à l'horizon 2020 contre 120.000 tonnes actuellement. "Cette charte, objet d'une large concertation avec les professionnels, traduit la conscience et l'engagement des pêcheurs, des aquaculteurs et des plongeurs à participer et à collaborer à un développement préservant les ressources et les écosystèmes halieutiques", a souligné M. Ferroukhi. La charte, qui porte sur les différents mécanismes appliqués au niveau international et englobant les lois liées à la pêche, devrait permettre d'organiser les zones de pêche en collaboration avec les vrais professionnels du secteur, selon le ministre. "Il s'agit d'un nouveau jalon pour une pêche et aquaculture responsable et durable à travers l'accompagnement et la collaboration des professionnels", a-t-il estimé. Cette charte vise principalement à atteindre les objectifs de production, de création et de préservation des emplois ainsi que le développement des filières de l'aquaculture. Elle permet également de renforcer le rôle des organisations et associations professionnelles dans la consolidation des droits des pêcheurs artisans et métiers qui y sont liés et optimiser leurs interventions dans l'action de développement sectoriel. Il s'agit aussi d'améliorer les conditions de travail dans l'ensemble des segments d'activité du secteur (capture, manipulation, commercialisation, valorisation, transport) et de protéger l'environnement naturel, les territoires marins et côtiers. Outre la signature de ce document, il a été également présenté un premier bilan du "Projet d'appui à la formulation de la stratégie nationale de la pêche". A ce propos, le ministre a affirmé que les résultats de ce projet allaient définir la stratégie du secteur durant le prochain programme quinquennal, et dont la mise en oeuvre débutera en 2015. Initiée en 2013 avec le programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), cette stratégie sera orientée principalement vers la pêche et l'aquaculture artisanale, qui "joue une rôle important dans l'amélioration des moyens d'existence et de la sécurité alimentaire de milliers de ménages en Algérie", selon M. Ferroukhi. Cette activité compte quelque 10.000 petites embarcations et 20.000 employés dont 75% ont une famille à charge, selon les chiffres avancés par le ministre. Mené par 11 experts dont 6 de la FAO et du PNUD, ce projet a abouti à l'élaboration d'une quinzaine de rapports sur des thématiques précises qui concernent essentiellement l'aquaculture, le fonctionnement des circuits de commercialisation des produits de la pêche, l'écotourisme et l'environnement. Il vise également à améliorer le système de commercialisation et les prix à la consommation, à renforcer les capacités humaines et techniques des organisations professionnelles et à structurer et promouvoir les filières de la pêche et de l'aquaculture. Pour le représentant de la FAO en Algérie, Nabil Assaf, cette stratégie permettra de constituer la "locomotive" d'une longue expérience des trois collaborateurs du projet pour aboutir à une gestion et un développement durable du secteur de la pêche en Algérie. Pour sa part, la Représentante résidente du PNUD, Cristina Amaral, a affirmé la disponibilité de cette organisation pour accompagner l'Algérie dans la mise en oeuvre de cette stratégie. Par ailleurs, M. Ferroukhi a annoncé l'organisation par l'Algérie en mai 2015 de la Conférence des pays de la Méditerranée et de la Mer noire en collaboration avec la commission générale des pêches pour la Méditerranée. Cette conférence sera une occasion supplémentaire pour mettre en lumière les spécificités de la pêche artisanale et de consolider un programme d'accompagnement à l'échelle régionale pour ces acteurs.