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Abstinence... électronique pour mettre fin aux insomnies
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 12 - 2014

Pourquoi devient-on brutalement insomniaque ? Des chercheurs de l'Académie américaine de la médecine du sommeil (AASM) ont identifié quelques erreurs de comportement de défense contre des situations stressantes qui augmentent les chances de conduire à court terme à l'apparition d'insomnies.
Pourquoi devient-on brutalement insomniaque ? Des chercheurs de l'Académie américaine de la médecine du sommeil (AASM) ont identifié quelques erreurs de comportement de défense contre des situations stressantes qui augmentent les chances de conduire à court terme à l'apparition d'insomnies.
Les femmes dorment plus que les hommes, mais souffrent d'un déficit de sommeil plus important. Ce qui n'est pas sans conséquences sur la vie quotidienne, car des nuits trop courtes entraînent un manque d'attention et de concentration, diminuant les capacités de réflexion et pouvant engendrer des accidents de la circulation par exemple. Dans une étude, la première du genre, des chercheurs de l'Académie américaine de la médecine du sommeil (AASM) ont exploré ce qui conduit à souffrir d'insomnies de courte durée après des événements stressants.
Selon l'étude, fuir sans les affronter les facteurs stressants, se tourner vers la drogue et l'alcool et utiliser des appareils multimédias comme moyens de distraction comptent parmi les mécanismes d'adaptation dangereux qui pourraient conduire aux insomnies.
« Notre étude est parmi les premières à montrer que ce n'est pas le nombre de facteurs stressants qui compte pour déterminer si vous allez souffrir d'insomnies, mais votre réaction à ces facteurs », déclare l'auteur principal, Vivek Pillai, chercheur universitaire au Sleep Disorders & Research Center de l'hôpital Henry Ford, à Détroit dans le Michigan.
Si un événement stressant peut conduire à une mauvaise nuit de sommeil, c'est la façon dont vous réagissez qui peut faire la différence entre quelques mauvaises nuits et une insomnie chronique. Presque 3.000 sujets, qui n'avaient jusqu'ici pas souffert d'insomnie, ont été interrogés à propos de leurs mécanismes d'adaptation et on leur a demandé d'exprimer la façon dont ils percevaient les situations stressantes dans leurs vies.
Un an plus tard, les sujets qui souffraient d'insomnies à court terme étaient ceux dont les réactions au stress correspondaient aux mécanismes d'adaptation mentionnés plus haut. Cependant, les chercheurs ont également pu identifier des solutions potentielles pour ne pas être victime d'insomnies quand les choses vont mal.
L'insomnie peut réduire la résistance au stress, ce qui à son tour va favoriser l'insomnie. Il est donc important de réagir rapidement lorsqu'une crise d'insomnie à court terme pointe le bout de son nez en réagissant de façon adaptée.
Une solution contre l'insomnie : les TCBPC
« Si l'on ne peut pas contrôler les événements extérieurs, on peut tout de même réduire leur importance en faisant en sorte de ne pas appliquer de comportements non adaptés », déclare Vivek Pillai.
Selon les chercheurs, les thérapies cognitives basées sur la pleine conscience (TCBPC) semblent être capables de mettre fin au "bavardage mental" qui gêne l'endormissement.
« Cette étude est un rappel important que les événements stressants et autres changements importants dans une vie sont souvent causes d'insomnie, analyse le docteur Timothy Morgenthaler, président de l'Académie américaine de la médecine du sommeil. Si vous vous sentez submergés par des événements dans votre vie, parlez-en avec votre médecin afin de trouver des stratégies pour réduire votre niveau de stress et améliorer la qualité de votre sommeil. »
Les insomnies à court terme Les insomnies à court terme désignent ici une incapacité à s'endormir au moins trois nuits par semaine sur une période de moins de trois mois. Selon l'AASM, 15 à 20 % des adultes en souffrent et les femmes sont plus souvent touchées que les hommes. Plusieurs autres études scientifiques publiées plus tôt cette année dans la revue médicale The Journal of the American Medical Association ont indiqué que la méditation pouvait légèrement soulager l'anxiété et la dépression chez certains individus. L'étude sur le lien entre stress et insomnie a été publiée dans le journal Sleep.
L'abstinence électronique du soir pour mieux dormir
Selon une étude américaine, l'utilisation d'appareils électroniques (PC, smartphones, tablettes, télés, etc.) avant le coucher favoriserait les troubles du sommeil. La National Sleep Foundation déconseille d'utiliser les appareils électroniques une heure avant d'aller se coucher pour éviter les insomnies.
Le sommeil est décidément bien fragile. Selon une étude américaine menée par la National Sleep Foundation l'utilisation d'équipements high-tech (téléviseurs mais aussi et surtout PC, portables, smartphones ou tablettes) dans l'heure qui précède le moment où on va au lit pourrait causer des insomnies.
Les auteurs de l'étude, qui ont interrogé 1.508 personnes âgées de 13 à 64 ans, ont en effet noté une très forte corrélation entre l'usage de ces équipements et les troubles du sommeil des personnes sondées : 95 % des personnes appartenant au panel en manque de sommeil ont répondu qu'ils utilisaient un appareil électronique dans l'heure précédant le coucher.
La lumière des écrans perturberait la production de mélatonine
Les chercheurs avancent plusieurs arguments pour expliquer ce lien de cause à effet. Selon eux, la lumière projetée à faible distance par les écrans très lumineux des terminaux high-tech perturberaient la fabrication de la mélatonine, une hormone jouant un rôle clé dans la régulation du sommeil.
Autre explication, les activités pratiquées sur ces équipements (navigation sur le Web, jeux vidéo, réseaux sociaux et dans une moindre mesure le visionnage d'émissions télé) stimuleraient beaucoup le cerveau qui aurait ensuite du mal à ralentir son activité pour trouver le sommeil.
Enfin les auteurs de l'étude observent de manière plus terre à terre que certains équipements comme les smartphones ou les portables perturbent directement le sommeil de leurs propriétaires par les signaux qu'ils émettent (sonnerie d'appel, alerte SMS ou réception d'emails lorsqu'on est endormi). Ils concluent leur étude en préconisant des horaires de sommeil réguliers et l'abstinence technologique avant le coucher. Débranchez tout pour bien dormir !
Les femmes dorment plus que les hommes, mais souffrent d'un déficit de sommeil plus important. Ce qui n'est pas sans conséquences sur la vie quotidienne, car des nuits trop courtes entraînent un manque d'attention et de concentration, diminuant les capacités de réflexion et pouvant engendrer des accidents de la circulation par exemple. Dans une étude, la première du genre, des chercheurs de l'Académie américaine de la médecine du sommeil (AASM) ont exploré ce qui conduit à souffrir d'insomnies de courte durée après des événements stressants.
Selon l'étude, fuir sans les affronter les facteurs stressants, se tourner vers la drogue et l'alcool et utiliser des appareils multimédias comme moyens de distraction comptent parmi les mécanismes d'adaptation dangereux qui pourraient conduire aux insomnies.
« Notre étude est parmi les premières à montrer que ce n'est pas le nombre de facteurs stressants qui compte pour déterminer si vous allez souffrir d'insomnies, mais votre réaction à ces facteurs », déclare l'auteur principal, Vivek Pillai, chercheur universitaire au Sleep Disorders & Research Center de l'hôpital Henry Ford, à Détroit dans le Michigan.
Si un événement stressant peut conduire à une mauvaise nuit de sommeil, c'est la façon dont vous réagissez qui peut faire la différence entre quelques mauvaises nuits et une insomnie chronique. Presque 3.000 sujets, qui n'avaient jusqu'ici pas souffert d'insomnie, ont été interrogés à propos de leurs mécanismes d'adaptation et on leur a demandé d'exprimer la façon dont ils percevaient les situations stressantes dans leurs vies.
Un an plus tard, les sujets qui souffraient d'insomnies à court terme étaient ceux dont les réactions au stress correspondaient aux mécanismes d'adaptation mentionnés plus haut. Cependant, les chercheurs ont également pu identifier des solutions potentielles pour ne pas être victime d'insomnies quand les choses vont mal.
L'insomnie peut réduire la résistance au stress, ce qui à son tour va favoriser l'insomnie. Il est donc important de réagir rapidement lorsqu'une crise d'insomnie à court terme pointe le bout de son nez en réagissant de façon adaptée.
Une solution contre l'insomnie : les TCBPC
« Si l'on ne peut pas contrôler les événements extérieurs, on peut tout de même réduire leur importance en faisant en sorte de ne pas appliquer de comportements non adaptés », déclare Vivek Pillai.
Selon les chercheurs, les thérapies cognitives basées sur la pleine conscience (TCBPC) semblent être capables de mettre fin au "bavardage mental" qui gêne l'endormissement.
« Cette étude est un rappel important que les événements stressants et autres changements importants dans une vie sont souvent causes d'insomnie, analyse le docteur Timothy Morgenthaler, président de l'Académie américaine de la médecine du sommeil. Si vous vous sentez submergés par des événements dans votre vie, parlez-en avec votre médecin afin de trouver des stratégies pour réduire votre niveau de stress et améliorer la qualité de votre sommeil. »
Les insomnies à court terme Les insomnies à court terme désignent ici une incapacité à s'endormir au moins trois nuits par semaine sur une période de moins de trois mois. Selon l'AASM, 15 à 20 % des adultes en souffrent et les femmes sont plus souvent touchées que les hommes. Plusieurs autres études scientifiques publiées plus tôt cette année dans la revue médicale The Journal of the American Medical Association ont indiqué que la méditation pouvait légèrement soulager l'anxiété et la dépression chez certains individus. L'étude sur le lien entre stress et insomnie a été publiée dans le journal Sleep.
L'abstinence électronique du soir pour mieux dormir
Selon une étude américaine, l'utilisation d'appareils électroniques (PC, smartphones, tablettes, télés, etc.) avant le coucher favoriserait les troubles du sommeil. La National Sleep Foundation déconseille d'utiliser les appareils électroniques une heure avant d'aller se coucher pour éviter les insomnies.
Le sommeil est décidément bien fragile. Selon une étude américaine menée par la National Sleep Foundation l'utilisation d'équipements high-tech (téléviseurs mais aussi et surtout PC, portables, smartphones ou tablettes) dans l'heure qui précède le moment où on va au lit pourrait causer des insomnies.
Les auteurs de l'étude, qui ont interrogé 1.508 personnes âgées de 13 à 64 ans, ont en effet noté une très forte corrélation entre l'usage de ces équipements et les troubles du sommeil des personnes sondées : 95 % des personnes appartenant au panel en manque de sommeil ont répondu qu'ils utilisaient un appareil électronique dans l'heure précédant le coucher.
La lumière des écrans perturberait la production de mélatonine
Les chercheurs avancent plusieurs arguments pour expliquer ce lien de cause à effet. Selon eux, la lumière projetée à faible distance par les écrans très lumineux des terminaux high-tech perturberaient la fabrication de la mélatonine, une hormone jouant un rôle clé dans la régulation du sommeil.
Autre explication, les activités pratiquées sur ces équipements (navigation sur le Web, jeux vidéo, réseaux sociaux et dans une moindre mesure le visionnage d'émissions télé) stimuleraient beaucoup le cerveau qui aurait ensuite du mal à ralentir son activité pour trouver le sommeil.
Enfin les auteurs de l'étude observent de manière plus terre à terre que certains équipements comme les smartphones ou les portables perturbent directement le sommeil de leurs propriétaires par les signaux qu'ils émettent (sonnerie d'appel, alerte SMS ou réception d'emails lorsqu'on est endormi). Ils concluent leur étude en préconisant des horaires de sommeil réguliers et l'abstinence technologique avant le coucher. Débranchez tout pour bien dormir !


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