Dissomnies, parasomnie, somnanbulisme, terreurs nocturnes, cauchemars, hypersomnie, apnée du sommeil... les troubles et disfonctionnements du sommeil sont très nombreux et ne doivent pas être négligés, il faut savoir les détecter et surtout les soigner qour que le sommeil redevienne cet acte «r éparateur » par excellence. Dissomnies, parasomnie, somnanbulisme, terreurs nocturnes, cauchemars, hypersomnie, apnée du sommeil... les troubles et disfonctionnements du sommeil sont très nombreux et ne doivent pas être négligés, il faut savoir les détecter et surtout les soigner qour que le sommeil redevienne cet acte «r éparateur » par excellence. La période de sommeil se déroule selon une alternance de trois phases : - le sommeil lent (50% de la nuit) - le sommeil lent profond (25% de la nuit) - le sommeil paradoxal (25% de la nuit) aussi appelé sommeil REM (rapid eye movements ou mouvements oculaires rapides) Le sommeil lent profond prédomine au début de la nuit alors que le sommeil paradoxal prend une place plus importante en fin de nuit. Les rythmes Différents rythmes physiologiques régulent le sommeil. Le rythme circadien fonctionne comme une horloge biologique. Il permet au corps d'alterner des périodes de veille et de sommeil sur une durée d'environ 24h. Il dépend uniquement de facteurs endogènes c'est-à-dire d'éléments internes du corps humain. Ainsi dans un environnement constant (sans variations de lumière, de température...) la régulation des phases de sommeil est automatique. Le rythme nycthéméral correspond à l'alternance du jour et de la nuit et se base lui aussi sur une période de 24h. Une faible quantité de lumière (la nuit) induit le sommeil alors qu'une forte quantité de lumière (le jour) favorise la veille. La mélatonine La mélatonine, ou hormone du sommeil, régule principalement les rythmes de veille et de sommeil. Elle est sécrétée par la glande pinéale du cerveau. La mélatonine est régulée par la lumière : elle n'est synthétisée que dans l'obscurité, la lumière inhibe sa production. Lorsque notre corps crée de la mélatonine, c'est un message pour le cerveau qui lui signale que la lumière diminue. Le cerveau pense donc qu'il est l'heure de dormir et déclenche un sentiment de fatigue. Lors de troubles ou de disfonctionnement de la production de mélatonine, on a généralement recours à la luminothérapie. En agissant sur le cycle nycthéméral (lumière/obscurité), ce traitement permet de réguler la synthèse de l'hormone et donc les cycles de sommeil. A l'inverse, la mélatonine peut également être prise comme traitement, notamment chez les aveugles. Ces derniers souffrent souvent de troubles du sommeil et de déphasage du rythme circadien. Le rythme circadien permet au corps d'alterner automatiquement veille et sommeil sur une période de 24h. Pour les aveugles, la prise de mélatonine une heure avant le coucher permet de resynchroniser sur 24h leur rythme circadien décalé et donc, de réguler leur sommeil. Liens entre synthèse de mélatonine et troubles du sommeil Si l'organisme ne produit pas assez de mélatonine, le sommeil devient agité. Les difficultés d'endormissemnt peuvent être liées à un retard de la production de mélatonine. Le réveil précoce, au contraire, peut être dû à une phase de synthèse trop courte au cours de la nuit. L'âge et le stress peuvent notamment influer sur la production de mélatonine. Les dyssomnies Ce sont des perturbations de la qualité, de la quantité ou des horaires du sommeil. Insomnie : elle est souvent induite par des troubles psychiques (dépression, anxiété, addiction), un abus de substances stimulantes (café, tabac, alcool) ou même certains médicaments. Hypersomnie : elle se caractérise par une somnolence diurne (pendant la journée). Il existe de multiples causes mais les principales sont le manque de sommeil (travail, naissance d'un enfant, maladie d'un proche...), les effets iatrogènes (provoqués par un médicament) ou une pathologie (narcolepsie). Narcolepsie : cette pathologie se traduit par une somnolence diurne excessive et irrépressible, des accès de cataplexie (perte soudaine du tonus musculaire), des hallucinations visuelles et auditives lors de l'endormissement et des paralysies pendant quelques minutes au réveil. Apnée du sommeil : ce sont des arrêts de la respiration pendant au moins 10 secondes qui surviennent plus de cinq fois par heure de sommeil. Elles sont fréquentes chez les hommes d'une cinquantaine d'années, ronfleur et en excès pondéral (surpoids). Troubles circadiens : ils sont le résultat d'un déphasage entre les horaires de sommeil réels et ceux dont le corps a besoin. Ces troubles trahissent un rythme de vie inadapté. Le plus courant est le syndrome « Jet Lag » dû au décalage horaire. Syndrome des jambes sans repos : sortes de fourmillements, de brûlures dans les jambes survenant la nuit et provoquant le réveil. La sensation passe généralement lors d'un mouvement. Ce syndrome est fréquent chez les femmes enceintes et les patients sous antidépresseurs. Conseils : - se coucher et se lever à heure régulière - dormir dans une chambre fraîche, sombre, calme - se relaxer avant l'heure du coucher (lecture, bain tiède) - faire de l'exercice en journée mas pas trop tard en soirée - prendre une douche chaude le matin, fraîche le soir (pour accompagner l'évolution physiologique de la température) Eviter de se lever tard, faire la sieste l'après-midi, prendre des dîners trop lourds, consommez des excitants : café, thé, certains sodas... Les parasomnies Ce sont des phénomènes anormaux ayant lieu pendant la nuit. Somnambulisme : fréquent chez l'enfant, il est caractérisé par une activité motrice (des mouvements) automatique. Terreurs nocturnes : ces troubles se traduisent par des hurlements peu compréhensibles et d'intenses manifestations neurovégétatives (des fonctions vitales de base : respiration, circulation...). Elles ne laissent en général aucun souvenir. Cauchemars : ces rêves angoissants ne nécessitent un traitement que s'ils sont fréquents. Ils peuvent être induits par des troubles psychopathologiques (troubles mentaux) ou la prise de certains médicaments. Troubles du comportement en sommeil paradoxal : fréquents chez les hommes de plus de 50 ans, ils vivent et agissent dans leurs rêves. Les personnes atteintes de ces troubles peuvent avoir des comportements violents, voire dangereux. Les somnifères ? Depuis des siècles, les plantes possédant des propriétés sédatives comme la valériane ou la passiflore sont utilisées dans la médecine traditionnelle. Au XXème siècle, des médicaments synthétisés à partir de l'acide barbiturique ont été utilisés comme somnifères. Ce n'est que bien plus tard que l'on s'est aperçu de leur toxicité, un surdosage pouvant causer l'addiction et même la mort. La recherche pour trouver de nouvelles substances efficaces mais inoffensives, a finalement aboutit à la découverte de la benzodiazépine, principe actif des somnifères actuels. Cependant, si une solution a été trouvée pour la toxicité, il n'en est pas de même pour la dépendance. Les chercheurs tentent aujourd'hui de créer un somnifère ne provoquant aucune addiction.La prise de somnifère est principalement liée à des troubles du sommeil, généralement des difficultés lors de l'endormissement. Mais ils peuvent aussi traiter l'anxiété, la nervosité ou un état dépressif. Les somnifères à action brève peuvent être utilisés comme traitement contre le mal des transports. Cependant, il vaut mieux les éviter lors de voyages en avion car l'immobilité qu'ils entraînent favorise les thromboses veineuses. Les somnifères à base de benzodiazépine et les tranquillisants font partie de la famille des psychotropes et sont donc soumis à prescription. En revanche, les médicaments d'origine végétale sont en vente libre en pharmacie. Le traitement doit être suivi par un médecin, avec un dosage le plus faible possible et de courte durée. De même, lors d'une grossesse, la prise du médicament doit absolument rester ponctuelle et supervisée par un médecin. Le sevrage (l'arrêt du médicament) doit se faire progressivement, même après une courte période, afin d'éviter des syndromes de manque. Il est déconseillé de conduire et surtout de boire de l'alcool sous l'effet d'un somnifère. A long terme, les somnifères peuvent créer une dépendance plus ou moins importante. Leur recours régulier peut également accentuer le risque d'apnée du sommeil. L'automédication reste un problème sensible car le patient n'est pas informé de ces dangers. Le médecin est le seul à même de procurer cette information et d'adapter le traitement à la personne. La période de sommeil se déroule selon une alternance de trois phases : - le sommeil lent (50% de la nuit) - le sommeil lent profond (25% de la nuit) - le sommeil paradoxal (25% de la nuit) aussi appelé sommeil REM (rapid eye movements ou mouvements oculaires rapides) Le sommeil lent profond prédomine au début de la nuit alors que le sommeil paradoxal prend une place plus importante en fin de nuit. Les rythmes Différents rythmes physiologiques régulent le sommeil. Le rythme circadien fonctionne comme une horloge biologique. Il permet au corps d'alterner des périodes de veille et de sommeil sur une durée d'environ 24h. Il dépend uniquement de facteurs endogènes c'est-à-dire d'éléments internes du corps humain. Ainsi dans un environnement constant (sans variations de lumière, de température...) la régulation des phases de sommeil est automatique. Le rythme nycthéméral correspond à l'alternance du jour et de la nuit et se base lui aussi sur une période de 24h. Une faible quantité de lumière (la nuit) induit le sommeil alors qu'une forte quantité de lumière (le jour) favorise la veille. La mélatonine La mélatonine, ou hormone du sommeil, régule principalement les rythmes de veille et de sommeil. Elle est sécrétée par la glande pinéale du cerveau. La mélatonine est régulée par la lumière : elle n'est synthétisée que dans l'obscurité, la lumière inhibe sa production. Lorsque notre corps crée de la mélatonine, c'est un message pour le cerveau qui lui signale que la lumière diminue. Le cerveau pense donc qu'il est l'heure de dormir et déclenche un sentiment de fatigue. Lors de troubles ou de disfonctionnement de la production de mélatonine, on a généralement recours à la luminothérapie. En agissant sur le cycle nycthéméral (lumière/obscurité), ce traitement permet de réguler la synthèse de l'hormone et donc les cycles de sommeil. A l'inverse, la mélatonine peut également être prise comme traitement, notamment chez les aveugles. Ces derniers souffrent souvent de troubles du sommeil et de déphasage du rythme circadien. Le rythme circadien permet au corps d'alterner automatiquement veille et sommeil sur une période de 24h. Pour les aveugles, la prise de mélatonine une heure avant le coucher permet de resynchroniser sur 24h leur rythme circadien décalé et donc, de réguler leur sommeil. Liens entre synthèse de mélatonine et troubles du sommeil Si l'organisme ne produit pas assez de mélatonine, le sommeil devient agité. Les difficultés d'endormissemnt peuvent être liées à un retard de la production de mélatonine. Le réveil précoce, au contraire, peut être dû à une phase de synthèse trop courte au cours de la nuit. L'âge et le stress peuvent notamment influer sur la production de mélatonine. Les dyssomnies Ce sont des perturbations de la qualité, de la quantité ou des horaires du sommeil. Insomnie : elle est souvent induite par des troubles psychiques (dépression, anxiété, addiction), un abus de substances stimulantes (café, tabac, alcool) ou même certains médicaments. Hypersomnie : elle se caractérise par une somnolence diurne (pendant la journée). Il existe de multiples causes mais les principales sont le manque de sommeil (travail, naissance d'un enfant, maladie d'un proche...), les effets iatrogènes (provoqués par un médicament) ou une pathologie (narcolepsie). Narcolepsie : cette pathologie se traduit par une somnolence diurne excessive et irrépressible, des accès de cataplexie (perte soudaine du tonus musculaire), des hallucinations visuelles et auditives lors de l'endormissement et des paralysies pendant quelques minutes au réveil. Apnée du sommeil : ce sont des arrêts de la respiration pendant au moins 10 secondes qui surviennent plus de cinq fois par heure de sommeil. Elles sont fréquentes chez les hommes d'une cinquantaine d'années, ronfleur et en excès pondéral (surpoids). Troubles circadiens : ils sont le résultat d'un déphasage entre les horaires de sommeil réels et ceux dont le corps a besoin. Ces troubles trahissent un rythme de vie inadapté. Le plus courant est le syndrome « Jet Lag » dû au décalage horaire. Syndrome des jambes sans repos : sortes de fourmillements, de brûlures dans les jambes survenant la nuit et provoquant le réveil. La sensation passe généralement lors d'un mouvement. Ce syndrome est fréquent chez les femmes enceintes et les patients sous antidépresseurs. Conseils : - se coucher et se lever à heure régulière - dormir dans une chambre fraîche, sombre, calme - se relaxer avant l'heure du coucher (lecture, bain tiède) - faire de l'exercice en journée mas pas trop tard en soirée - prendre une douche chaude le matin, fraîche le soir (pour accompagner l'évolution physiologique de la température) Eviter de se lever tard, faire la sieste l'après-midi, prendre des dîners trop lourds, consommez des excitants : café, thé, certains sodas... Les parasomnies Ce sont des phénomènes anormaux ayant lieu pendant la nuit. Somnambulisme : fréquent chez l'enfant, il est caractérisé par une activité motrice (des mouvements) automatique. Terreurs nocturnes : ces troubles se traduisent par des hurlements peu compréhensibles et d'intenses manifestations neurovégétatives (des fonctions vitales de base : respiration, circulation...). Elles ne laissent en général aucun souvenir. Cauchemars : ces rêves angoissants ne nécessitent un traitement que s'ils sont fréquents. Ils peuvent être induits par des troubles psychopathologiques (troubles mentaux) ou la prise de certains médicaments. Troubles du comportement en sommeil paradoxal : fréquents chez les hommes de plus de 50 ans, ils vivent et agissent dans leurs rêves. Les personnes atteintes de ces troubles peuvent avoir des comportements violents, voire dangereux. Les somnifères ? Depuis des siècles, les plantes possédant des propriétés sédatives comme la valériane ou la passiflore sont utilisées dans la médecine traditionnelle. Au XXème siècle, des médicaments synthétisés à partir de l'acide barbiturique ont été utilisés comme somnifères. Ce n'est que bien plus tard que l'on s'est aperçu de leur toxicité, un surdosage pouvant causer l'addiction et même la mort. La recherche pour trouver de nouvelles substances efficaces mais inoffensives, a finalement aboutit à la découverte de la benzodiazépine, principe actif des somnifères actuels. Cependant, si une solution a été trouvée pour la toxicité, il n'en est pas de même pour la dépendance. Les chercheurs tentent aujourd'hui de créer un somnifère ne provoquant aucune addiction.La prise de somnifère est principalement liée à des troubles du sommeil, généralement des difficultés lors de l'endormissement. Mais ils peuvent aussi traiter l'anxiété, la nervosité ou un état dépressif. Les somnifères à action brève peuvent être utilisés comme traitement contre le mal des transports. Cependant, il vaut mieux les éviter lors de voyages en avion car l'immobilité qu'ils entraînent favorise les thromboses veineuses. Les somnifères à base de benzodiazépine et les tranquillisants font partie de la famille des psychotropes et sont donc soumis à prescription. En revanche, les médicaments d'origine végétale sont en vente libre en pharmacie. Le traitement doit être suivi par un médecin, avec un dosage le plus faible possible et de courte durée. De même, lors d'une grossesse, la prise du médicament doit absolument rester ponctuelle et supervisée par un médecin. Le sevrage (l'arrêt du médicament) doit se faire progressivement, même après une courte période, afin d'éviter des syndromes de manque. Il est déconseillé de conduire et surtout de boire de l'alcool sous l'effet d'un somnifère. A long terme, les somnifères peuvent créer une dépendance plus ou moins importante. Leur recours régulier peut également accentuer le risque d'apnée du sommeil. L'automédication reste un problème sensible car le patient n'est pas informé de ces dangers. Le médecin est le seul à même de procurer cette information et d'adapter le traitement à la personne.