Les enseignants de l'université de Béjaïa, soutenus par le personnel administratif et quelques étudiants, ont initié, dimanche, deux marches pacifiques distinctes aux campus d'Aboudaou et Targa Ouzemmour, pour réclamer la reprise des activités pédagogiques et la levée des blocages, frappant les deux pôles depuis le mois de novembre dernier, conséquemment à un mouvement de protestation estudiantin, a-t-on appris auprès du rectorat. Les enseignants de l'université de Béjaïa, soutenus par le personnel administratif et quelques étudiants, ont initié, dimanche, deux marches pacifiques distinctes aux campus d'Aboudaou et Targa Ouzemmour, pour réclamer la reprise des activités pédagogiques et la levée des blocages, frappant les deux pôles depuis le mois de novembre dernier, conséquemment à un mouvement de protestation estudiantin, a-t-on appris auprès du rectorat. Les contestataires ont observé des sit-in devant les portails des deux campus, puis ont dû forcer les barrages bloquant des piquets de grève avant d'y entrer, a-t-on précisé, soulignant toutefois, qu'immédiatement après des étudiants hostiles à l'initiative sont intervenus pour les en chasser manu-militari. Durant leur courte procession, les enseignants ont déployé des banderoles appelant à la non violence à l'intérieur de l'université, et dénonçant le blocage autant des activités pédagogiques qu'administratives qui la caractérisent, a-t-on ajouté. Cette initiative a été observée pour attirer l'attention des étudiants contestataires sur le risque de compromettre l'année universitaire du reste des étudiants non contestataires, privés autant des cours magistraux que des travaux pratiques et dirigés, et par conséquent de la possibilité de subir leur examen de passage, a-t-on souligné. Les étudiants à l'origine du mouvement, regroupés en comité local des étudiants, réclament depuis novembre, la réintégration de quelques 700 étudiants exclus de l'université pour "insuffisance et retards scolaires". Au fil des semaines, en l'absence de solution viable, l'administration étant tenue par l'application des dispositifs légaux régissant le système d'évaluation et de progression universitaire, les actions se sont radicalisées à telle enseigne que depuis le retour des vacances, aucune activité n'y a cours. De hauts responsables du ministère de l'Enseignement supérieur ont tenté récemment de "dégoupiller" la crise, en autorisant le réexamen au cas par cas des dossiers d'une centaine d'étudiants exclus, mais en vain rapporte l'APS. L'opération n'a donné lieu qu'au repêchage d'une vingtaine d'entre-eux, selon le recteur, Boualem Saïdani, qui précise cependant, dans un souci d'apaisement, avoir obtenu des garanties pour l'inscription du reste des étudiants dans les autres universités des wilayas limitrophes. "L'offre a, pour sa part, essuyé un rejet", a-t-il regretté. La situation est plus que jamais bloquée, laissant planer un paysage d'équivoque des plus troubles, dont le plus inquiétant reste l'éventualité d'aller vers l'année blanche pour les 42.000 étudiants que compte l'université de Béjaïa. Les contestataires ont observé des sit-in devant les portails des deux campus, puis ont dû forcer les barrages bloquant des piquets de grève avant d'y entrer, a-t-on précisé, soulignant toutefois, qu'immédiatement après des étudiants hostiles à l'initiative sont intervenus pour les en chasser manu-militari. Durant leur courte procession, les enseignants ont déployé des banderoles appelant à la non violence à l'intérieur de l'université, et dénonçant le blocage autant des activités pédagogiques qu'administratives qui la caractérisent, a-t-on ajouté. Cette initiative a été observée pour attirer l'attention des étudiants contestataires sur le risque de compromettre l'année universitaire du reste des étudiants non contestataires, privés autant des cours magistraux que des travaux pratiques et dirigés, et par conséquent de la possibilité de subir leur examen de passage, a-t-on souligné. Les étudiants à l'origine du mouvement, regroupés en comité local des étudiants, réclament depuis novembre, la réintégration de quelques 700 étudiants exclus de l'université pour "insuffisance et retards scolaires". Au fil des semaines, en l'absence de solution viable, l'administration étant tenue par l'application des dispositifs légaux régissant le système d'évaluation et de progression universitaire, les actions se sont radicalisées à telle enseigne que depuis le retour des vacances, aucune activité n'y a cours. De hauts responsables du ministère de l'Enseignement supérieur ont tenté récemment de "dégoupiller" la crise, en autorisant le réexamen au cas par cas des dossiers d'une centaine d'étudiants exclus, mais en vain rapporte l'APS. L'opération n'a donné lieu qu'au repêchage d'une vingtaine d'entre-eux, selon le recteur, Boualem Saïdani, qui précise cependant, dans un souci d'apaisement, avoir obtenu des garanties pour l'inscription du reste des étudiants dans les autres universités des wilayas limitrophes. "L'offre a, pour sa part, essuyé un rejet", a-t-il regretté. La situation est plus que jamais bloquée, laissant planer un paysage d'équivoque des plus troubles, dont le plus inquiétant reste l'éventualité d'aller vers l'année blanche pour les 42.000 étudiants que compte l'université de Béjaïa.