Le Groupement d'intérêt économique de monétique (GIEmonétique), opérationnel depuis janvier dernier, s'est fixé pour objectif d'accélérer, durant l'année 2015, le développement du paiement électronique en Algérie, a affirmé son administrateur-directeur général, Mouatassam Boudiaf, dans un entretien accordé à l'APS. Le Groupement d'intérêt économique de monétique (GIEmonétique), opérationnel depuis janvier dernier, s'est fixé pour objectif d'accélérer, durant l'année 2015, le développement du paiement électronique en Algérie, a affirmé son administrateur-directeur général, Mouatassam Boudiaf, dans un entretien accordé à l'APS. L ' année "2015 doit être celle de la généralisation de la monétique", avance M. Boudiaf, précisant que cet organe de régulation, créé en juin 2014 par l'Association des banques et des établissements financiers (Abef), a été doté des moyens nécessaires pour la mise en oeuvre de ses missions. A cet effet, deux axes prioritaires ont été définis par le GIE-monétique pour la concrétisation de cet objectif, à savoir le développement du paiement par internet et la généralisation du paiement de proximité par carte bancaire. Ce nouvel organisme est essentiellement chargé de la mise en place d'une monétique nationale totalement interbancaire en associant Algérie-Poste tout en assurant l'ouverture sur le monde à travers les deux opérateurs Visa et Mastercard, note le même responsable. "L'objectif étant de promouvoir la monétique par la généralisation de l'usage de la carte de paiement à travers toutes ses extensions", selon lui. Outre les banques de la place, cet organisme compte aussi la Banque d'Algérie qui y siège pour s'assurer de la sécurité des moyens de paiement ainsi que de la pertinence des normes applicables en la matière conformément à la réglementation en vigueur. Il devra ainsi piloter l'interbancarité en assurant cinq fonctions essentielles : la certification monétique, la gestion des standards, la spécifications et normes dans le secteur de la monétique, la définition des produits bancaires et des règles de leur mise en oeuvre opérationnelle, la gestion de la plate-forme technique de routage et la gestion de la sécurité. A travers ces fonctions, le GIE-monétique "concrétise ainsi la transparence de la définition des normes et des règles de cette activité de façon à libérer les initiatives d'investissement dans l'industrie de la monétique", explique M. Boudiaf. Améliorer l'inclusion financière de l'Algérie Le conseil de direction de cet organe de régulation est composé de la Banque d'Algérie et d'un collège représentatif des membres pour un mandat de deux ans, tandis que sa présidence est confiée au président en exercice de l'Abef. Sa gestion est, quant à elle, assurée par un Administrateur-directeur général. Outre le conseil de direction, le GIE-monétique est structuré autour de cinq directions et trois pôles d'ingénierie. Il s'agit des directions de certification et d'homologation, de sécurité, des études et développement, du réseau interbancaire et des affaires juridiques interbancaires en plus des pôles de la monétique, la sécurité et des affaires juridiques. Lors de la création, en juin dernier, du GIE-monétique, le ministre des Finances, Mohamed Djellab, avait appelé à la poursuite des efforts pour une modernisation des services et produits bancaires, comme condition indispensable pour l'amélioration de l'inclusion financière de l'Algérie, rappelle-t-on. Le ministre avait noté, dans ce cadre, que le gouvernement ne manquerait pas d'accompagner, par des dispositions appropriées, l'action d'élargissement de l'utilisation de moyens de paiement scripturaux. Il avait aussi encouragé les banques de la place, qu'elles soient publiques ou privées, à innover en matière de produits et services, notamment en matière de financements structurés, et ce, à la dimension du programme de développement engagé par le gouvernement. L ' année "2015 doit être celle de la généralisation de la monétique", avance M. Boudiaf, précisant que cet organe de régulation, créé en juin 2014 par l'Association des banques et des établissements financiers (Abef), a été doté des moyens nécessaires pour la mise en oeuvre de ses missions. A cet effet, deux axes prioritaires ont été définis par le GIE-monétique pour la concrétisation de cet objectif, à savoir le développement du paiement par internet et la généralisation du paiement de proximité par carte bancaire. Ce nouvel organisme est essentiellement chargé de la mise en place d'une monétique nationale totalement interbancaire en associant Algérie-Poste tout en assurant l'ouverture sur le monde à travers les deux opérateurs Visa et Mastercard, note le même responsable. "L'objectif étant de promouvoir la monétique par la généralisation de l'usage de la carte de paiement à travers toutes ses extensions", selon lui. Outre les banques de la place, cet organisme compte aussi la Banque d'Algérie qui y siège pour s'assurer de la sécurité des moyens de paiement ainsi que de la pertinence des normes applicables en la matière conformément à la réglementation en vigueur. Il devra ainsi piloter l'interbancarité en assurant cinq fonctions essentielles : la certification monétique, la gestion des standards, la spécifications et normes dans le secteur de la monétique, la définition des produits bancaires et des règles de leur mise en oeuvre opérationnelle, la gestion de la plate-forme technique de routage et la gestion de la sécurité. A travers ces fonctions, le GIE-monétique "concrétise ainsi la transparence de la définition des normes et des règles de cette activité de façon à libérer les initiatives d'investissement dans l'industrie de la monétique", explique M. Boudiaf. Améliorer l'inclusion financière de l'Algérie Le conseil de direction de cet organe de régulation est composé de la Banque d'Algérie et d'un collège représentatif des membres pour un mandat de deux ans, tandis que sa présidence est confiée au président en exercice de l'Abef. Sa gestion est, quant à elle, assurée par un Administrateur-directeur général. Outre le conseil de direction, le GIE-monétique est structuré autour de cinq directions et trois pôles d'ingénierie. Il s'agit des directions de certification et d'homologation, de sécurité, des études et développement, du réseau interbancaire et des affaires juridiques interbancaires en plus des pôles de la monétique, la sécurité et des affaires juridiques. Lors de la création, en juin dernier, du GIE-monétique, le ministre des Finances, Mohamed Djellab, avait appelé à la poursuite des efforts pour une modernisation des services et produits bancaires, comme condition indispensable pour l'amélioration de l'inclusion financière de l'Algérie, rappelle-t-on. Le ministre avait noté, dans ce cadre, que le gouvernement ne manquerait pas d'accompagner, par des dispositions appropriées, l'action d'élargissement de l'utilisation de moyens de paiement scripturaux. Il avait aussi encouragé les banques de la place, qu'elles soient publiques ou privées, à innover en matière de produits et services, notamment en matière de financements structurés, et ce, à la dimension du programme de développement engagé par le gouvernement.